11 novembre 2006

Ouste Ludo, ouste !

Après deux semaines de boulot intensif, certes passionant mais plutôt épuisant, après une dernière journée de kilomètres agrémentés d’un cabossage bien comme il faut de twingo, une soirée à rien foutre devant la starac s’imposait comme un eldorado nécessaire.
Nikos, de plus en plus en forme malheureusement, est définitevement devenu fou. Il remue les bras, court dans tous les sens, crie et se déchaine. En vain. Ses propos sont toujours incohérents et surtout inadaptés à la situation, et la plupart sont à la limite du mensonge éhonté. En voici quelques exemples scrupuleusement notés par votre serviteur de plus en plus méthodique :
« Les élèves gravissent les marches de la gloire à la vitesse du son »
« il a placé la contre voix avec beaucoup de style »
« une soirée de prestige et de défi sans fausse note »
« toutes les sources d’inspiration réunies sur un même plateau »
« un grand visuel signe Kamel Ouali »

Nikos a donc des nouvelles phrases pour remplacer le fameux « les élèves font le show ce soir, ils font le spectacle » dont il use moins désormais, fort de son nouveau vocabulaire.
Il a du lire des livres, mais aussi regardé des films. Désormais toujours en complet noir, il met de plus en plus souvent une main dans la poche, se donnant ainsi une allure genre Frank Sinatra. Autre nouvelle manie, il veut toujours faire chanter le public, comme l'animateur de Trévoux en fête.

Le prime a commencé avec les élèves essayant de chanter Désenchantée de Mylène Farmer.
Festival de fausse note, d’yeux plissés vers les prompteurs et de têtes baissées pour descendre les escaliers, le public avait en effet de quoi se sentir en désenchantement.
Comme à son habitude, Nikos nous a vendu un casting de rêve avec plein de stars.
J’aime bien Eddy Mitchell. Il a chanté Couleur Menthe à l’eau avec Brice qui, malgré des postures grotesques quand il chante et un gros nez épaté et brillant, reste incontestablement mon chouchou. Duo très sympathique donc, car Eddy Mitchell on l’aime bien.
C’était encore plus sympathique de voir sa tête pendant la minable prestation de Ludovic durant laquelle l’ex leader des chaussettes noires avait des tics genre « Ouh mais y sait pas chanter c’lui là ». Merci donc au réalisateur pour ces inserts qui ont donné un intérêt à la chanson de Ludovic.
Pourtant, Kamel avait sorti le grand jeu en mise en scène pour sauver son chouchou : haut sans manches bleu nacré, danseurs habillés avec des rideaux ikea bleus et moquette Générale Location de la même couleur, on avait pas vu dispositif aussi prestigieux depuis le spectacle de fin d’année de la mini-mosaïque à la salle des sports d’Anse en 1987.
Ludovic était donc nominé, à ma grande joie puisque je l’exècre. Jean-Charles et Gaël étaient aussi sur la sellette.
Pour Jean-Charles, Kamel a ressorti les chaises bistrot qui n’avaient pas servi depuis longtemps. Il les a accrochés sur des panneaux et aspergé le tout de peinture rose bonbon, obligeant Jean Charles a chanter dans une position incroyable, lui aussi revetu d’un haut brillant sans manche, à croire que la costumière à mis la main sur de vieux stocks des époux Carpentier. C’était globalement assez laid.
De vieux costumes, de vieilles chaises… Apparement la prod a découvert eBay puisqu’ils ont racheté tous les vieux ventilateurs que J.P.Foucault utilisait sur Sacrée Soirée. Tous les tableaux de ce soir comportaient des ventilos pour faire voler les franges des rideaux ikea ou la chevelure de Rihanna, une éspèce de sous-Beyoncé tête à claques que j’ai pu découvrir, ainsi que le grand retour de Nelly furtado qui manifestement n’a plus la forme requise pour chanter devant un public.
En fait je n’ai pas grand chose à raconter sur ce prime globalement assez ennuyeux. En plus je me suis endormi assez tôt. Je n’ai pas vu la prestation de Gaël. Gwen, en bon mari, m’a reveillé pour le verdict, ce qui m’a permis d’apprecier l’humiliation de Ludovic éliminé par ses camarades. Je suis donc allé me coucher l’esprit apaisé.
Mais le moment le plus ridicule de la soirée fut sans conteste la « prestation » de David Guetta devant sa petasse de femme dans le public. Pour la première fois j’ai pu l’entendre parler. Il a dit des choses révolutionnaires, genre « j’suis hyper content franchement ca l’a fait non ? » avec une voix d’ado insoutenable.
Le moment le plus triste fut la prestation de Corinne, la bassiste de Téléphone, venue vendre son bouquin. Cyril a braillé Ca c’est vraiment toi et à la fin Corinne l’a rejoint pour lancer 2 ou 3 Ca….c’est vraiment toi, en se tenant par accolade et en levant les pieds, comme on fait au camping ou dans les mariages sur I will survive.
Voilà, rien de bien drôle si ce n’est la satisfaction de l’humiliation de Ludovic.
Et vive Brice.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

désolé mais ludo revient !!!!!
Quelle débauche de talent ce soir !!!

Anonyme a dit…

Ciao Brice, welcolme ludo ! hihihi...