25 novembre 2008

minijul sur iPhone

Si vous consultez ce blog de votre iPhone, il vous sera automatiquement proposé la version spécifique du site, allégée et établie automatiquement en fonction du flux rss.
Les photos contenues dans les articles s'afficheront, contrairement aux vidéos.
Un lien vers la version originale de chaque article s'affiche en bas de chacun d'entre eux.




Bonne lecture nomade !

22 novembre 2008

Les anges n'aiment pas devenir vieux...

Hier soir, en zappant certes maladroitement avec Gwen, nous sommes tombé sur une émission obscure à la limite du conceptuel underground, qui eut paraît-il ses heures de gloire dans le passé mais qui continue a exister contre vents et marées pour l’amour de l’art de quelques esthètes rassemblés en petit nombre devant leurs postes et savourant le programme avec le plaisir qu’on peut éprouver parfois lors d’événements privilégiés.
En effet, j’avais comme tout le monde complètement oublié la saison 8 de Star Academy qui, malgré tout, continue d’être diffusée et ce dans des conditions dantesques qui poussent la production à utiliser des ficelles encore plus grosses que d’habitude, on ne savait pas que c’était possible mais cela était sous-estimer les équipes endemolesques, qui sont quand même allé jusqu’à embaucher Marine Méchin en cours de route.
Marine Méchin on s’en souvient, parce qu’elle est la protagoniste d’un des meilleurs moments de télévision de ces dernières années, couramment appelé « Poignets Charlie, Poignets… », que je ne retrouve pas là maintenant sur YouTube, mais on a une bonne idée de ce qu’on lui demande en cliquant ici.

Mais l’objet de ce retour soudain de la StarAc dans ces lignes, qui en surprendra plus d’un tant les mises à jour se sont faites rares ces temps-ci et poussant certains lecteurs à me contacter pour exprimer leur vive inquiétude à mon sujet, n’est pas du au retour finalement anecdotique de la terrifiante goudou qui, précisons le, joue le jeu à merveille en massacrant les élèves et se faisant huer par le public, afin de faire croire qu’il se passe quelque chose lors des primes.
En zappant hier sur la Une, on a eu la chance de découvrir, consternés, un des tableaux sans doute les plus grotesques de toute l’histoire de la real tv musicale, sous réserve qu’il y ai déjà eu pire cette saison ou je n’ai regardé aucune émission.

Gauthier, un candidat qui ne ressemble à rien mais qu’apparemment tout le monde trouve so cute, et Alice, une candidate encore plus insipide que toutes les autres dont on a déjà oublié le nom et à côté de laquelle Elodie Frégé aurait le charisme de Liza Minnelli, ont été sommés par la production d’interpréter Cendrillon, le titre archi-connu du groupe Téléphone dont j’éspère sincérement qu’aucun de ses membres n’a entraperçu ladite prestation.

Cette saison, vous le savez peut-être, Kamel Ouali a été promu grand metteur en scène des primes, activité consistant à imaginer de magnifiques et époustouflants tableaux dignes des plus grandes comédies musicales anglo-saxonnes, avec on l’imagine un budget et du temps extrêmement limité par rapport au résultat escompté.
Vu qu’il n’a pas le temps, Kamel, chorégraphe au demeurant plutôt sympathique, se contente on le sait maintenant de noter les titres des chansons, sans en lire les paroles.
Il lui aura donc échappé que Cendrillon raconte avant toute chose l’histoire d’une pauvre junkie qui termine mal après avoir connu l’alcool et la prostitution.
Mais pour le public du prime d’hier, composé apparemment uniquement de pétasses pré-adolescentes trouvant les pires candidats charismatiques, Cendrillon restera un magnifique conte de fée, une belle chanson d’amour et ce grâce à la subtile mise en espace signée Kamel Ouali sous forme d’hommage à l’univers Disney ainsi qu’une référence très discrète et tout en nuances vous le verrez à Tim Burton.
Les élèves, extrêmement talentueux, ont joué le jeu avec des postures et des mimiques qui m’ont donné envie de casser tous les objets dans un rayon de 6m50.
Mais trêve de commentaires ironiques, jugez vous même :






Voilà, il n’y a rien à ajouter.

21 novembre 2008

flashback : La Cible (mai 2006)

Il faut de temps à autres se poser et faire le point sur sa vie, prendre le temps de repenser aux étapes importantes de celle-ci qui, au fil des jours et des années, construisent ce que nous sommes.
Vu que je n'ai rien à dire aujourd'hui et qu'en zonant dans mon dantesque iPhoto dans lequel survivent quelques milliers de clichés que je n'ai pas encore trié j'ai retrouvé de magnifiques images, je souhaite vous les faire partager, en se rappelant à notre doux souvenir cette expérience de mai 2006, notre participation, à ma sœur et moi-même, au jeu télévisé La Cible.

> La gallerie photo

> le récit à l'époque, sur le blog de Gette

Ca c'est du post de feignasse !

Umbrellllaaaaaaarrrggghhh..........

Quoi de plus futile qu'un post vidéo sur un blog me direz vous ?
Mais pour ceux qui n'ont pas encore vu Rihanna malade sur scène, il est encore temps...

19 novembre 2008

Clip de la semaine : Acappella Massivement Multipistes

Bon, évidement y'en a pas eu depuis 2 mois, et celui-ci commence à être archi connu puisqu'il connait un buzz conséquent depuis quelques temps.
Mais vu que c'est très bien, y'a pas de raisons.

Un certain François Macré a enregistré à lui tout seul la chanson Thriller, sur 64 pistes à cappella, le tout en vidéo, et comme on dit on aime beaucoup.

18 novembre 2008

Vive la télé, et vive Mireille Dumas...

Hier soir, c’est une soirée en beauté que nous promettais France 3 et Mireille Dumas (oui, en fait j’aurais du me méfier ça faisait louche dès le début) avec une émission au titre évocateur : Vive la télé, et diffusée à l’occasion des 60 ans du dit media.
Je me suis dit, tiens, tant qu’à faire, quitte à avoir annulé une sortie au théâtre pour cause de risque trop élevé de somnolence, autant s’endormir devant Mireille Dumas pour une fois que c’est pas une émission à base de témoignages d’has-been, voire d’has-never-been.
Alors moi qui m’attendais à une formidable rétrospective, un incroyable voyage exhaustif au travers de l’histoire de la télévision française, et ben j’ai pas été déçu.

Mais disons qu’à Mireille Dumas on a peu envie de lui offrir deux ou trois bouquins.

Pour la tati-psy du service public, l’histoire de la télévision se résume en grandes catégories chacunes associées à des témoins forts et représentatifs d’un genre, d’une époque. . Les variétés, l’information, la provoc’, l’impudeur… Pourquoi pas, en deux heures, faut bien s’organiser.
Mais le casting des intervenants, aussi bien en reportages que sur le plateau, nous rappelait à chaque instant que nous étions bel et bien sur France 3 !



Au début je me suis dit chic, je vais réviser mes classiques. Et bien non.

Les variétés à la télé, pour M.Dumas, c’est Jean-Jaques Debout et Sylvie Vartan chez les Carpentier dans les années 70, et chez Drucker dans les années 80. C’est tout.
Après plus rien.
Alors les deux sont venus faire leur anciens combattants sur le plateaun et J.J.Debout a encore joué à l’éternel amoureux transi de Sylvie pour qui il a écrit plus de 60 chansons et à qui il avait prédit une carrière digne de celle de Joséphine Baker, elle devait être contente Chantal Goya !

L’info à la télé pour M.Dumas, c’est les hommes politiques dans des situations à la con.
Avec des extraits très originaux : le Au revoir de Giscard, qu’on a jamais vu, c’est vrai, ou le taisez vous Elkabbach, très rare document également.
On a eu droit aussi aux politiques qui poussent la chansonnette, mais pas trop. Jospin bien sur, délicieusement ridicule, et Sarkozy sur Johnny. Mais là ils ont passé l’extrait du karaoké chez Catherine Ceylac, on préfère nettement le Nulle Part Ailleurs ou Sarko affirmait être un fan absolu de Johnny, l’orchestre s’était mis à jouer mais il ne connaissait aucune chanson, aucune parole !... Du coup, Catherine Ceylac, plutôt sympa à Thé ou café, lui avait mis un laserdisc pour les paroles, il les lisait mais sans chanter ! Même chez Chouchou il aurait été grotesque.
Notons au passage que quitte à diffuser un grand moment de politique qui chante, on avait quand même en stock Arlette Laguiller avec Mon p’tit lou de P.Perret !

Dans ce reportage consacré aux politiques à la télé, on a pu écouter témoigner de grands politiques de référence en la matière : Gerard Larché et Christine Boutin.
Au plateau, les invités pour ce thème étaient forcément Duhamel qui a dit les banalités habituelles (Chirac était un animal politique qui a su apprivoiser la télé alors qu’il était pas à l’aise au début / Sarkozy prépare beaucoup des interventions / Giscard draguait les journalistes femmes) et Michèle Cotta, mon idole venue juste faire la promo de son bouquin (que je vous conseille au passage : Carnets secrets de la Ve république, tome II, actuellement sur ma table de chevet) mais qui n’a pas dit grand chose…

Ensuite Mireille Dumas a consacré un reportage aux anciennes vedettes, son fond de commerce, avec Jean-Pierre Descombes qui anime des Ni-Oui-Ni-Non dans les allées d’Auchan, moi ça m’a fait chier parce que je vais plutôt à Carrouf, donc je verrais jamais Mr Descombes. Ceci dit c’est pas plus mal parce que je me connais je ferais la queue pour participer au jeu...

Les invités pour ce sujet étaient Laurent Broomhead, qui a du être content quand on l’a appelé pour lui demander de venir représenter les has-been aux côtés de la sympathique Denise Fabre, qui notons le assure actuellement la présentation sur scène de l’impressionnante tournée des idoles Age tendre et Tête de bois, qui cartonne dans tous les zénith de France et dont cette émission a assuré la promo éhontée de bout en bout. On a du coup vu des extraits et je peux vous dire que ça vaut son pesant de cacahuètes, ça donne presque envie d’y aller tellement c’est surréaliste.

Puis c’était le moment tant attendu, l’arrivée des émissions impudiques à la télévision. Mireille Dumas en connaît un rayon vu que c’est l’une des protagonistes du genre. Mais curieusement celui-ci a été présenté comme quelque chose de tout à fait respectable, car elle s’est dit que c’était l’occasion de redorer son blason.

Alors évidemment Pascale Breugnot, toujours avec de terrifiants cheveux oranges et un maquillage altaïesque, est venu affirmer que PsyShow elle le faisait vraiment sincèrement pour aider les gens, tout comme SexyFolies.

Il y avait aussi G.Miller, qui a du emprunter de subtils chemins détournés pour dire qu’en fait il avait refusé de participer à PsyShow parce que c’était de la merde, avec la Breugnot à côté et Dumas en face, c’était un peu tendu, mais vu que c’est tous les 3 des faux-culs ça s’est tassé .
Mireille Dumas s’est au passage autoproclamée intervieweuse sensible de référence, n’hésitant pas à se comparer à Denise Glayser et rappeler qu’on parle de cul à la télé depuis Dim Dam Dom et qu’on est impudique depuis Discorama alors y’a pas de raison de l’emmerder elle, elle a le droit de faire de la télé confession putassière, en gros c’était le message.

Puis en fin d’émission une partie évoquant les comiques provocants à la télévision : vous aurez déjà deviné qu’on a vu D.Prevost à Montcuq au petit rapporteur, P.Desproges en Hitler, des extraits de Droit de réponse, c’est vrai que c’est toujours très drôle mais on avait pas l’impression d’apprendre grand chose. Stéphane Guillon est ensuite venu sur le plateau expliquer qu’en gros maintenant c’était le seul bon comique provoc’ et que les autres comiques à succès n’étaient pas engagés. C’est un fait. En même temps on est plutôt content qu’Arthur ou Franck Dubosc ne nous donnent pas leur avis.

Et là l’émission se termine.
Le constat est sans appel.

Cette conasse de Mireille Dumas a réussi à survoler l’histoire de la télévision française sans parler de la naissance du média, des premières émissions, de l’ORTF, de l’éclatement de ce dernier, des fictions en direct puis enregistrées, du passage à la couleur, des privatisations, de l’apparition des chaines à péage, de l’aspect politique primordial, des dirigeants historiques, de l’invention française du journal télévisé, de l’arrivée des programmes étrangers, des jeux télévisés, de l’évolution des émissions culturelles, de la publicité et des mécanismes qu’elle engendre, des privatisations capitales des années 80, du rapport télé/cinéma, du charity business, de la disgrâce passagère des variétés, de l’explosion des chaines de complément, câble, satellite, tnt, de l’info continue, de l’arrivée de la real-tv, de la concurrence avec internet, de l’annonce de la suppression de la pub sur le service public…

Donc là on dit chapeau.

Un remplissage sans queue ni tête, même pas digne d’être diffusé l’été en fin d’après midi.

Donc je suis sorti de cette émission comme j’y suis rentré : j’en sais pas plus et je méprise toujours autant Mireille Dumas.
J'aurais mieux fait d'aller à la première au Pointduj' au moins y'avait un buffet.
Pas grâve j'y vais jeudi.

16 novembre 2008

Ce blog est-il encore vivant ?

Certes la question mérite d'être posée, tant le douloureux constat n'aura jamais été aussi inquiétant sur ce site.

Pas de post depuis le 11 septembre dernier, c'est à dire 2 mois maintenant...

Alors évidement la plupart des lecteurs étant des gens que je connais en vrai, pas d'inquiétude, ceux là savent que j'existe encore et que je vais bien.
Mais il semble évident que le reste de la galaxie s'interroge, de façon il faut bien le dire légitime, tant mes articles abordant souvent les sujets essentiels tendaient à chaque publication à révolutionner la pensée occidentale.

Alors bien sur on peut évoquer la lassitude de s'exposer sur la toile, mais il n'en est rien et l'on pourrait même dire que cette fonction du blog s'est petit à petit transféré sur Facebook, sur lequel mes amis (uniquement des gens que je connais en vrai, à part 2 ou 3 bombasses à qui on ne peut pas refuser une demande d'ami, et Pierre Fitch, car je suis sensible à son art) peuvent rester en contact et suivre mes humeurs.

Sur le côté professionnel, on a jamais trop envie de raconter le boulot sur internet, et j'en connais qui s'y sont essayé mais qui ont vite reculé face aux situations inutilement indélicates qui pouvaient en découler.
De plus, dans le spectacle comme ailleurs, quand on rentre du boulot, on a pas envie d'en parler pendant des heures.

Les photos au quotidien, disons que je me contente de les poster sur la gallerie iPhone, seule section de ce blog réellement mise à jour et que je vous invite consulter régulièrement car c'est vraiment passionant.

Alors certains en lisant ceci conclueront que j'annonce la fermeture de ce blog.
Il n'en ai pourtant rien, loin de là.
Je tiens énormément à cet espace sur lequel j'ai pu passer beaucoup de temps, et dans les archives duquel il me plait à me promener...
Je me garde la possibilité d'y ajouter des posts, mais uniquement quand j'ai des choses à dire et du temps pour le faire correctement, ce qui il faut bien le dire réduit considérablement les possibilités !

A très bientôt donc, puisque ce post n'est pas le dernier, contrairement à ce que certains pouvaient croire, les larmes aux yeux, prévoyant d'ores et déjà de résilier leur abonnement internet rendu ainsi inutile et vain.
Ne sombrez pas dans le désespoir et continuez à guetter minijul le blog, qui n'est maintenant rappelons le qu'une section du merveilleux site minijul.com !

11 septembre 2008

Salut les p'tits clous *


Dans la série Julien fait des achats à la con sur eBay, certains d'entre vous connaissent déjà l'épisode qui est en train de s'écrire : Le Jukebox.

Il s'agit d'un Atari des années 70's, pouvant contenir 70 45Trs.

Toujours dans un soucis d'animation de ce blog, et en supposant que l'appareil puisse monter au premier étage, ce qui est loin d'être sur vu qu'il fait la même largeur que la montée d'escalier, et en supposant qu'il fonctionne un peu près correctement, je serais curieux de savoir quel(s) 45 tours vous mettriez dans le bazar, quelle chanson vous ferait à priori envie, parcequ' évidement, c'est pas les possibilités qui manquent, mais des fois il y a des idées auxquelles on ne pense pas !

Alors, vous avez envie d'écouter quoi pour 5 francs ? ...

* le titre du post est une allusion subtile, vous l'aurez compris si vous êtes pas trop jeune, au gimmick de Marc Toesca, le premier présentateur du Top 50.

10 septembre 2008

Clip de la semaine : special élections US

Merci JB pour m'avoir envoyé le lien du clip de la semaine.
Un clin d'oeil aux élections américaines, et surtout un hommage à Rick Astley, dans tous les cas un montage très rigolo...

Publiredactionnel (mais je peux pas m'empêcher !)

Comme on s'y attendais, le special-event d'hier soir n'aura annonçé que des nouveautés côté iPod+iTunes, sans véritable surprise.
En gros, pour résumé :

- iTunes 8, avec deux principales évolutions :
un nouveau mode de présentation en grille, proche d'iPhoto, avec classement par artistes ou albums, plutôt séduisant, une sorte de récompense pour ceux qui tagguent bien leurs titres depuis des années !
une fonction Genius, qui après une analyse complexe de votre bibliothèque peut vous pondre des playlists à partir d'un titre, à partir du genre de musique et de vos goûts, c'est assez rigolo parceque ca marche un peu près et c'est appelé à s'affiner dans l'avenir en fonction du nombre d'utilisateurs.
Genius c'est aussi une nouvelle barre verticale sur la droite qui propose lorsqu'un titre est selectionné des liens vers d'autres titres correspondant dans l'iTunes Store : c'est fait pour vendre, et bien évidement c'est débrayable.
Notons également l'annonce de la mise en vente des séries en HD (on aurait bien aimé l'ajout de la VOST sur le store français...)

> Télécharger iTunes 8


- nouvel iPod nano, retour au design vertical avec écran de la même taille mais tourné dans l'autre sens, nouvelle interface avec réactions au mouvement, coverflow, fonction genius comme iTunes 8, nouveau design incurvé, et surtout un choix de 8 coloris inédits, plutôt vifs. Détail qui peut être important : gestion des accessoires micro/dictaphones.
Prix non bougé mais capacité doublée (8Go pour 149€, 16Go pour 199€), livré avec câble usb et écouteurs standarts



- ajout dans la gamme d'une paire d'écouteurs de meilleure qualité, en in-ear avec embouts interchangeables, télécommande et micro prix apple exhorbitant 79€

-iPod classic : supression des modèles 80Go et 160Go, un seul modèle, plus fin, de 120Go à 249€ avec 2 coloris au choix.

- iPod Touch : changement de design plus proche de l'iPhone 3G, en moins toc avec dos chromé arrondi. Ajout des touches volumes, micro et HP. Grosse baisse de prix mais reste toutefois le haut de la gamme iPod : 8, 16 ou 32Go de 229 à 389€.

- système 2.1 pour iPod Touch et iPhone : annonçé pour ce vendredi, cette mise à jour devrait corriger tous les petits soucis de la version 2 (meilleure gestion de la batterie, moins de petits blocages dans l'interface, synchro plus rapide avec iTunes, moins d'échecs d'appel... on verra bien !)

...et c'est tout, pas d'autres annonces sur les macs, comme on pouvait s'y attendre !

9 septembre 2008

...And one more thing...

Non pas que ceci ne soit un blog de geek, mais je tiens quand même à signaler que ce soir à 19h (heure française) Steve Jobs tiendra sa keynote habituelle de septembre, traditionnellement plutôt centrée sur des annonces autour des iPod et d'iTunes.
Celà semble confirmé par l'immense affiche installée il y a quelques jours (photo ci dessous).
Au menu des rumeurs, qui ne sont que des rumeurs : le nouvel iPod nano (retour du design vertical, écran plus large avec capteur d'orientation et peut être WiFi + une grosse baisse de prix), des iPod Touch aux capacités mémoire augmentées, iTunes 8 avec nouvelle présentation des albums et peut être un système d'abonnement presque illimité...
Ou pas,
ou autre chose (le mac Tablet tant attendu ?...),
on en sait jamais rien jusqu'au dernier moment et c'est pour ça que c'est rigolo !



> Pour suivre la conférence en direct

> MacGé, un site assez bien fait pour les gens qui s'intéressent au mac.

8 septembre 2008

Dave ? Denver ? Derrick ? Damido ?...

JB projette d'avoir un chien.
C'est l'année D.
On compte sur vous pour proposer en commentaires des idées de nom de chien commençant par D !

Demi-gradin

En me baladant sur Google Earth, j'ai pu constater que le site proposait une vue de la Cour d'honneur en plein montage (aux environs d'avril-mai), et vu que j'ai rien d'autre à raconter, je me suis dit tiens je vais la mettre sur le blog, ça fait une photo insolite.

4 septembre 2008

Ventriloques : la guerre sur le web

Ma soeur Gette, auteure du merveilleux blog Gettte***, semble assister impuissante à une guerre des ventriloques au sein des commentaires d'un vieux post datant de 2006.

> Le post en question suivi de ses fameux commentaires, rigolo non ?

3 septembre 2008

Quoi ma gueule ?

JB m'a fait découvrir un merveilleux petit site qui permet très facilement de réaliser des photos genre book vintage d'université américaine à partir d'une photo perso, ça ne sert à rien mais qu'est-ce que c'est drôle !.
Ca donne des trucs très rigolos genre ça :


On peut en faire une par an des années 50 aux années 2000, notons que ça marche aussi pour les filles...

> Le site YearBook Yourself

> Tout mon album YearBook sur MobileMe, avec des aussi des essais sur Gwen !

2 septembre 2008

Clip de la semaine



On se rappelle tous du dessin animé Lucile, amour & rock n'roll (diffusé tout d'abord sur la 5 sous le titre 'Lucile embrasse moi' avant de débarquer dans le Club Dorothée).
On parle là d'une époque certes révolue, mais qui aura marqué tout en chacun.
Ce que l'on ne sait pas trop, en France, c'est que cette série d'animation avait été adaptée, en Italie, en téléfilm.


Je m'en rappelle très bien, et c'est fort intéressant donc je vais rentrer dans les détails, car lorsqu 'étant petit je passais mes vacances en Italie, nous mangions des imitations de Vache qui rit sous la marque Suzana. Alors, quel rapport, me direz vous ? Et bien figurez vous qu'à l'époque, dans les boites de Suzana, on trouvait des stickers de cette fiction, chef d'oeuvre de transposition :
on retrouve la meche rouge sur le front de Mathias, la coiffure de Lucile à la Chantal Goya, le père cuisinier hystérique (sauf que là c'est un pizzaiolo), le gamin frisé à claquer et le grand aux cheveux longs (qui n'est pas sans rappeler José d'Hélène et les garçons)


Et le clip de la semaine, dans tout ça ?
Le groupe de Mathias, Les Bee Hives, s'est donc produit dans des émissions italiennes lors de prestations surréalistes qui pullulent aujourd'hui sur YouTube, les italiens adorent, c'est un peu leurs artistes AB à eux.
Pour ceux qui connaissent les chansons du dessin-animé, ils pourront noter si toutefois ils s'aventurent sur la toile à la recherche d'autres titres, ce qui serait quand même bien étonnant, qu'il s'agit de subtils plagiats de ces titres mais avec des airs légèrement différents, à croire que la série à été adaptée sans forcément acheter les droits !...




à voir (ou pas) sur la toile :

> un court extrait de la série pour se donner une idée

> un site surprenant à ce sujet

29 août 2008

Un jeu sur Mac ?


Et voilà un petit lien sympa pour les nostalgiques du Pong, un économiseur d'écran très sympa avec l'heure à la place du score.
Comme quoi, y'en a des jeux sur Mac !

> PongSaver (Mac OS 10.3.9 - 10.5.4)

50 ans, tu le crois ça ?

Aujourd'hui est tout de même un jour particulier puisque Michael a 50 ans.
Alors pour illustrer cet événement, j'ai un peu regardé les vidéos de fans sur YouTube réalisées à cette occasion, on en compte environ 178 millions, toutes plus culcul les une que les autres (oui car il faut savoir que dans l'ensemble les fans de Michael sont un peu culcul, de plus il faut bien le dire la communauté est plutot vieillissante, bien que je constate un certain regain de notoriété au sein des jeunes générations, les stars actuelles de RnBitch le citant régulièrement en référence un peu comme Aznavour chez les rappeurs français ou Céline Dion à la Star Ac).

Et finalement, pour vous, lecteurs non-fans qui n'en ont rien à foutre des diaporamas avec musique gnangnan et titrages cheap , quoi de mieux qu'une bonne performance de notre Michael pour qu'éventuellement vous jettiez un oeuil dessus ?

Voici donc, choix extremement original, audacieux et surtout inatendu, Billie Jean, filmé à la première mondiale du Dangerous Tour, c'était au stade olympique de Munich en 1992, et comme on dit ça ramone sa mère, parcequ'on dira ce qu'on veut, il reste quand même un des grands parmi les plus grands.
(oui, Munich et pas Bucarest, parceque le Dangerous Tour à Bucarest, j'en connais qui ne peuvent plus le voir en peinture)

J'en profite pour avertir mon entourage que je fais en ce moment une petite rechute michaelesque, rien de grâve, c'est normal, c'est cyclique depuis 1992.

26 août 2008

Clip de la semaine spécial mariage

Ce week-end, Sophie et Jaques-Olivier se sont dit oui lors d'un mariage tout à fait réussi.
Félicitations donc à tous les deux, ils font très plaisir à voir !
Félicitations pour cette union bien sûr mais aussi pour l'organisation sans fausse note de cette journée.

Ce mariage me donne l'occasion de vous balancer au passage mon clip de la semaine, qui est en fait un doublé.
En effet, pendant la signature des registres à l'église des amis du couple ont interprété la toujours magnifique chanson Somewhere over the rainbow dans la version mélangée avec What a wonderful world.

Cet assemblage charmant, on le connait déjà (grâce à Toli) dans la version d'Aselin Debison, une jeune chanteuse américaine.
Le premier interprète de ce doux medley sur fond de Yukulele était Israel Kamakawiwo'ole, un artiste hawaien décédé en 1997.
Les images sont certes un peu culcul, mais on adore cette musique.




Et puisque vous êtes sympas, voici la version d'Aselin Debison, là aussi avec des images cul-cul mais tant pis !




Tous nos voeux de bonheur à Sophie et Jacquo !


> d'autres versions de Somewhere over the rainbow dans un ancien post du blog de Toli.


Edit : Je viens de remarquer que le titre d'Israel Kamakawiwo'ole était plutot bien plaçé dans les ventes de l'iTunes Store (64e, juste devant Kat deLuna !). C'est à priori l'utilisation de cette chanson dans un épisode de la série Cold Case diffusé récement qui aurait remis cette version au goût du jour...

22 août 2008

Comme avant, dans mes rêves d'enfant...

Il y a pas mal de temps que je ne raconte plus spécialement ma vie en long en large et en travers sur ce blog mais certaines anecdotes méritent quand même d’être contées tant leur vécu constitue une expérience unique qu’il serait trop frustrant de ne pas partager.
Hier soir, Anne étant de passage dans la capitale des gaules, nous avons entrepris mes amis et moi-même d’aller se faire un petit karaoke car voyez vous nous aimons les joies simples.

Je passerais sur nos prestations minables dignes des pires heures de Gerard Holtz dans La Machine à chanter (qui se souvient encore de cette émission d’Antenne 2 du début des années 90 ou Gerard Holtz, accompagné de Sidney, la star hip hop déjà déchue à l’époque, exploitaient en exclu le karaoke tout juste débarqué d’Asie et durant laquelle l’on devait subir des animateurs de la chaîne chantant systématiquement faux pendant que Sidney montrait les paroles du doigt devant un écran géant un peu comme la météo ou La Roue de la fortune, autant vous dire que ça fait quand même un peu des traumatismes. Ceci dit Antenne 2 a toujours eu des problèmes avec ses émissions du samedi en journée, on se rappelle aussi avec amusement de Troc-moi-tout, présenté par Cendrine Dominguez, un espèce d’eBay télévisé sans intérêt... mais là je m’égare, non ?)

Bref, avec Lilian on a chanté, trop haut ou trop bas selon les passages de la chanson, La Isla Bonita de Madonna, autant vous dire que c’était catastrophique (mais ça m'a permis de faire une dédicace mentale à ma Magali qui saura de quoi je parle !)

Il faut savoir qu’il y avait également dans cette boite une gonzesse insupportable, avec un mini-short tellement court que même Kylie Minogue aurait été gênée, et qui, ayant sûrement un peu trop bu, dansait de façon vulgaire sur les tables basses (un peu comme Leslie du Loft 2, mais sans Polux). On a pu la voir au fur et à mesure de la soirée évoluer vers un stade d’alcoolémie tout d’abord amusant, puis envahissant, bruyant et finalement plus qu’agaçant.

Mais il faut savoir que toutes ces choses ont une fin.
Alors qu’avec ses amis, elle était sur scène assise sur un tabouret et interprétant ‘Emmenez-moi’ (un massacre, au passage), elle s’est endormie ! Ses copains chantaient et elle elle dormait sur le tabouret haut utilisé parfois par ceux qui chantent des slows tout seuls !

Plus tard, pendant que JB et moi même interprétions brillamment ‘L’envie’ devant un parterre de 4 personnes en passion, elle dormait sur une banquette, laissant espérer à la maigre clientèle restante un peu de tranquillité.

Mais c’était compter sans la dernière chanson, ‘L’aigle noir’.
Pouf minishort, c’est le surnom dont elle a hérité, avait choisi ce titre à un moment ou elle tenait encore debout. Devant l’épave, ses amis nous ont proposé de la chanter avec eux, vu que c’était le dernier titre de la soirée.
Mais la douce mélodie interprétée subtilement par 6 personnes sans retours a réveillé notre vedette de la soirée, qui, émue par cet hommage, nous a tant bien que mal rejoint sur la scène.
Elle s’est assise sur le tabouret haut, à coté de moi. Mais elle n’allait manifestement pas très bien. Elle penchait la tête, et là, j’ai juste eu le temps de me dire “on sait ce qui va se passer.........” et celà arriva.

Pouf minishort a vomi sur la scène du karaoke pendant que ses amis et moi-même appliquions, imperturbables, la loi du Show must go on.
Voilà l’anecdote à laquelle je voulais venir. Pendant que JB, lâchement, est parti se réfugier dans le fumoir, j’ai interprété, très digne, l’Aigle noir alors qu’une pétasse vomissait par terre à coté de moi. Autant vous dire que Barbara à du faire beaucoup de tours sur elle-même dans sa tombe en 4 minutes...
Cet instant était tellement surréaliste et extravagant que j’ai choisi de le vivre à fond et de vous le narrer.

Et pour finir, sachez que cette fille sera peut être bientôt connue puisqu’elle vient de tourner dans un téléfilm pour France 2 : la patronne m’a dit que j’aurais du la prendre en photo en train de vomir pour vendre les photos à Voici dans 6 mois.


Ma vie est en ce moment extrêmement intéressante.

18 août 2008

Carl Lewis : encore !

Nous avons récemment redécouvert la chanson de Carl Lewis et l'improbable clip qui l'accompagnait alors, et vous imaginez bien qu'on ne peut pas en rester là.
Comme son single le laissait penser, Carl est un excellent chanteur et il l'a prouvé avec une merveilleuse interprétation foireuse de son hymne nationale devenue outre-atlantique un classique de dérision :




Notons également les talents d'acteur de Carl Lewis, avec un superbe extrait d'un merveilleux film. (Le plus drôle se passe aux environs des 45s )





Merci Carl.

Ajout : l'hymne interprétée par Carl m'a fait penser au célèbre document permettant d'entendre la vraie voix d'Enrique Eglesias sur un playback, on ne s'en lasse pas !



Merci Enrique.

12 août 2008

Albums photos en ligne : le ménage

Devant le côté pratique du système de l'album iPhone me permettant de poster régulièrement et en toutes occasions des photos, je pense continuer pour le plus grand bonheur de mes milliards de lecteurs.
C'est pour celà que la gallerie s'est réorganisé : l'album photo "iPhone en live", désormais baptisé "07/08 au jour le jour" est maintenant clos, et je viens de créer en toute logique "08/09 au jour le jour", album prêt à recevoir de nouvelles photos dans les jours qui viennent.

Je vais entreprendre un gros classement de toutes mes images sur mon ordi, un éspèce de chantier pharaonique entrepris petit à petit, et celà aura surement pour résultat l'apparition régulière de nouveaux albums photo sur la gallerie, parceque quand même dans tout ce bazar il y a de beaux souvenirs.

Ces liens photos sont de toute façon toujours accessibles en haut de ce blog, le système ".mac" récement transformé en "mobileMe" est désormais plus fluide et permet une consultation plus rapide des photos.


> La gallerie de Minijul

11 août 2008

Clip de la semaine spécial J.O.

En ces temps olympiques, n'est-il pas indispensable de rappeler le bonheur que peut procurer la fibre artistique de certains sportifs ?
Retour donc dans les années 80, ou Carl Lewis a su émerveiller les foules avec son inoubliable (ou pas) titre Break it up.
Les point forts de ce clip :
- on se rend compte que C.Lewis est gay et que personne n'a bronché à l'époque
- on adore la combi noire avec petite ceinture blanche, limite Courège
- la musique, bien sûr
- la dame aux bulles, incroyable, indescriptible...

10 août 2008

Give me 5

Sans pour autant vous raconter en long en large et en travers notre semaine de vacances en famille, je ne peux résister à l'envie de vous montrer mes 5 neveux, qui sont tous, comme leur oncle vous en conviendrez, magnifiques et intelligents.
L'album photo familial de cette semaine passée dans un gîte ardéchois est en ligne dans ma galerie.

Tom


Nico


Sam


Raph


Axel

9 août 2008

Mais arrête, y'a pas de In !


“Oh arrête, tu es vraiment dédaigneux quand tu dis ça !...”


Voilà ce que l’on me dit lorsque je reprend les gens qui emploient l’expression “in” pour parler du festival d’Avignon et le distinguer ainsi du festival off.

Or, j’aime à préciser le fait que dire “le in” n’a aucun sens puisqu’il n’y a qu’un festival à Avignon, le Off n’étant quant à lui tout sauf un festival.

Cela ne veut pas dire que les spectacles sont forcément bien d’un côté et mauvais de l’autre, cela ne relève pas d’un jugement de valeurs, mais bel et bien d’une réelle différenciation entre deux modes de fonctionnement que l’on distingue de plus en plus nettement et qui, je dois bien le dire, m’attriste de plus en plus car cette évolution est malheureusement significative de l’état du spectacle vivant en France.
Bon, pour ceux qui ne suivent pas bien :

“le in”, c’est le Festival d’Avignon, une structure unique qui propose chaque année une programmation composée de créations et de spectacles accueillis et dont l’agencement est sensée constituer une proposition construite par une direction épaulée depuis quelques années par un ou deux artistes associés, différents à chaque édition (R.Castelluci et V.Dréville ont succédé à T.Ostermeier, Y.Fabre ou J.Nadj. Pour l’anecdote sachez que pour 2009 il s’agira de W.Mouawad). Les spectacles se déroulent dans une grosse vingtaine de lieux atypiques, de l’emblématique Cour d’honneur à la surréaliste carrière de Boulbon en passant par des cloitres (Célestins, Carmes), des gymnases, des cours de lycée et même le théâtre municipal.
Ce festival de théâtre fait partie des plus importants à l’échelle européenne et existe depuis plus de 60 ans.

“le Off”, c’est tout le reste. C’est à dire que la présence de nombreux spectateurs et professionnels durant ces fameuses 3 semaines de juillet ont donné il y a une vingtaine d’années l’idée à des théâtre avignonnais de proposer eux aussi une programmation en marge du festival.
Petit à petit, le Off est devenu un véritable marché du théâtre, puis du spectacle vivant en général, ou les programmateurs ont la possibilité de voir tout au long de la journée le travail de nombreuses compagnies.
Les représentations dans le off ayant lieu de nos jours à tout moment de la journée, la programmation d’une salle est divisée en créneaux horaires dans lesquels se succèdent les troupes. Ces créneaux comprennent la durée de représentation précédée d’un court montage et suivie d’un démontage.
Le système économique qui en découle est finalement très simple. Le propriétaire d’un lieu va louer à chaque compagnie le créneau horaire, et se constituer ainsi une programmation sur une journée de festival. Il peut ainsi y avoir jusqu’à 9 levers de rideau par jour dans un même théâtre.

On est bel et bien dans la logique de marché du théâtre et non pas d’accueil ou le lieu choisit et achète un spectacle. C’est la notion capitale pour comprendre ce qu’est le Off.
Dans cette histoire, c’est la compagnie qui sort le pognon dans le but de présenter son travail, de se faire connaître et de vendre des représentations pour les saisons à venir, la plupart du temps sans garantie solide de retour sur investissement...

Pour que le spectateur s’y retrouve, une association propose un guide de tous ces spectacles, le fameux programme du Off, appelé couramment le bottin au vu de son épaisseur grandissante d’années en années. Les compagnies paient leur adhésion pour figurer dans cet imprimé qui répertorie les spectacles par lieux, par auteurs, par horaires, par compagnies et que l’on trouve sous le bras de chaque festivalier.
Aucune entité ne maîtrise donc le contenu du Off. Le Off n’est pas un festival mais un regroupement de programmations aux motivations diverses. Si tout cela reste consigné dans un document de type programme, aucune direction artistique ne chapeaute ce marché qui, en bon marché qu’il est, s’adapte, lentement mais sûrement, à la dure loi de l’offre et de la demande...

Les directeurs de salle et de gros lieux du Off brassent des sommes rondelettes, le prix d’un créneau horaire pouvant facilement dépasser la dizaine de milliers d’euros. L’opération est risquée pour une compagnie qui doit loger son personnel le temps du festival, le défrayer, le rémunérer (ou pas), payer la communication, affiches, tracts, dossiers, tout cela sans être sur d’avoir des spectateurs, d’avoir des pros et de vendre au final suffisamment de dates pour amortir tout ce bazar.
Beaucoup d’espoirs sont portés par ces troupes qui choisissent pour la plupart de mettre tous leurs oeufs dans le même panier pour vendre un spectacle, et avant tout jouer, voir tout simplement exister.
En effet, il semblerait depuis quelques années que le Off regorge de spectacles qui, tout simplement, n’ont pas vraiment d’autres endroits pour jouer !
Le rapport de force est évident : les artistes mangent dans la main des directeurs de salle.

On peut donc tenter de distinguer plusieurs “catégories” de lieux du Off :

les théâtre avignonnais : des théâtres existants à l’année, qui ne relèvent pas forcément du système économique que je viens de décrire, avec des coproductions ou des co-réalisations prolongeant finalement le travail effectué à l’année.

les lieux traditionnels, au fonctionnement basique de location de créneaux, plus ou moins regardants sur le contenu et la qualité des spectacles proposés, du meilleur comme du pire.

les collectivités : dans la logique de marché du spectacle, certaines régions investissent dans des lieux pour présenter au reste de la France une sélection de compagnies qu’elles soutiennent en finançant en partie l’opération et en mutualisant les parties logistique, technique et surtout la communication.

les gros lieux : véritables usines à gaz du Off, ces complexes composés de plusieurs salles se sont développés et proposent d’épaisses programmations comprenant jusqu’à 30 créneaux par jour.

les boites à rire, à la progression spectaculaire ces dernières années, relevant entièrement de productions privées et spécialisées dans les spectacles comiques de bas étage. Ce sont eux qui ont compris comment se faire du pognion dans le Off en remplissant les salles à l’aise blaise, en testant de nouveaux ou d’anciens comiques et en nous étonnant chaque année avec des titres de plus en plus édifiants. Le modèle économique du Off (le lieu loue le créneau à la compagnie) est ici remplacé par une gestion rationnelle comprenant l’opération dans sa globalité, une sorte de package lieu + spectacles présentés.

Le visage du Off dépend donc de tellement de facteurs et d’une telle quantité d’artistes, de producteurs, de lieux qu’on peut presque dire qu’il y a des enseignements à tirer de son évolution.

Je persiste à dire que le Off est quelque part un peu représentatif de l’état du spectacle vivant en France.
Des artistes vendraient père et mère pour jouer devant un public qui déserte les salles ou il ne veut pas (plus ?) prendre le risque de s’ennuyer.
Pendant ce temps, de malins producteurs sachant qu’il est tellement simple de tirer vers le bas, proposent ce que les gens attendent, voir pire. De nouveaux comiques sont lancés, plus ou moins talentueux, des spectacles de plus en plus faibles sont présentés et les gens s’en contentent.
Je précise que je ne suis pas en train de dire qu’un spectacle divertissant est forcément inintéressant et pourri, mais qu’il est lamentable de voir que des productions parient sur le fait que les gens se contentent de peu. Alors vous me direz bien sûr que ce n’est pas nouveau...

...Cela correspond tout de même à une époque ou la télévision investit de plus en plus dans le théâtre, plus précisément dans ce type de spectacle, après les étonnants scores d’audience de succès du privé retransmis cette saison sur des chaînes hertziennes au passages ravies de faire genre service public ou éducation populaire.
Les animateurs télé se lancent d’ailleurs sur les planches privées (de la bande à Ruquier à Arthur en passant par... Gérard Holtz) et attirent les foules dans les salles à Paris comme en province, avec des tarifs dont la seule justification se trouve dans le fait que les gens sont prêts à payer aussi cher pour voir des têtes connues.

Dans ce contexte ou les festivaliers viennent passer une journée en Avignon “pour voir”, ils disposent aujourd’hui d’un large choix parmi les spectacles drôles pour s’occuper entre une glace et un resto.
Et c’est finalement bien là le principal, quand on voit que cette année le Off, encouragé par les commerçants d’Avignon, a décidé de décaler ces dates par rapport au Festival, en tirant jusqu’au 2 août.
Or, depuis le 28 juillet, on n’a pas vu grand monde dans les rues, un petit air de 2003 ou, le Festival annulé, le Off ramait pour remplir les salles et les compagnies se tractaient entre elles dans les rues...

Cette affaire de décalage de dates montre s’il en était encore besoin la fragilité du Off et, mine de rien, sa dépendance par rapport au Festival.

La petite désaffection du public envers cette véritable foire peut également s’expliquer par le nombre croissant de spectacles en tous genres et la roulette russe que constitue pour le spectateur lambda le choix d’un spectacle.
Il n’est pas étonnant que dans un tel contexte ce soient les spectacles comiques fortement promus qui tirent leur épingle du jeu.

Les spectateurs passionnés de théâtre, échaudés par quelques années de Off effréné mais de plus en plus infructueux, assistent maintenant aux spectacles des compagnies dont ils connaissent le travail et s’en contentent.

Le salut du Off, si quelqu’un y tient encore, ne pourra à mon sens venir que d’initiatives de directeurs de salles soucieux de la qualité et de l'intérêt des spectacles qu’ils programment même si le système économique n’est pas celui de l’accueil.
Le Off ne peut qu'éclater en différents Offs de genres et d’exigences différentes pour satisfaire les producteurs comme les compagnies, aux objectifs et aux motivations si différentes.

L’oubli principal dans tout ce bazar reste bien entendu le spectateur, qui vit mal les accumulations d’entités de programmation : on se rappelle de l’infructueuse expérience d’Alfa, en 2004, ou certains lieux s’étaient regroupés pour éditer un autre programme : ne fonctionnerait-elle pas mieux dans le contexte de 2009 ?... La question mérite d’être posée tant le Off a changé de visage en 4 ans...

Pour la découverte de nouveaux horizons, aujourd’hui, le Festival fait lui encore ses preuves.
Bien entendu, tout cela est fragile mais un spectateur qui se saisit du programme du festival et qui va au Cloître St Louis récupérer ses places met le pied dans une expérience balisée par l’artiste associée et sa ligne choisie.
Les spectacles vus peuvent bien entendu rester critiquables ou non, mais ils sont à considérer dans un contexte, une programmation, et aspirent donc à exister en tant que maillon d’un projet artistique et non pas comme locataire d’espace scénique.
De là, toutes les discussions sur le fond sont permises !

9 juin 2008

Festival d'Avignon : à suivre sur minijul.com


9 juin : départ pour Avignon...
10 juin : début du montage lumière de la Cour d'honneur
11 juin : ...
...

Durant ces 2 mois, je vous invite à me suivre sur le site minijul.com, je viens d'ouvrir une section spéciale avec blog et gallerie photo iPhone spéciale Avignon...

Cliquez sur l'image pour y accéder.

A très bientôt, ici ou ailleurs !

3 juin 2008

Minijul.com revit !


Je m'atèle depuis quelques jours à la serieuse reconstruction de mon site perso dans le but de proposer aux gens susceptibles d'être intéressé un aperçu de mon travail.

J'y ajoute de nouveaux éléments régulièrement et prevoit même la tenue d'un blog provisoire special Avignon (j'y descend dès la semaine prochaine...)

N'hesitez pas à me dire ce que vous pensez de ce site, qui, bien que n'étant pas le plus intéressant du monde, reste assez amusant à bricoler !

Ajoutez donc à vos marques pages le site minijul.com qui propose sur sa page d'accueil un lien direct vers ce blog !

2 juin 2008

30 mai 2008

Au fait...

...J'avais oublié de vous communiquer le nom du gagnant du jeu des pitchs, qui a battu des records de non-affluence, contrairement à d'autres jeux qui ici même avaient en leur temps su déchainer les passions. Il faut dire que c'était à une époque ou je tenais mon blog à jour régulièrement, autant vous dire que ça me parait être la préhistoire.
parmi les 2 participants, donc, (c'est humiliant d'écrire cela sur son propre blog), un seul avait toutes les bonnes réponses, faut dire qu'il a le temps de réflechir dans sa boite à sels, il s'agit de Lilian, qui a gagné.. euh... le droit de mettre à jour son blog, parcequ'on en a marre du mauvais clip de Justice !
Félicitations aussi à Gette, qui est donc arrivée deuxième, et dont la copie a servi de base au corrigé ci dessous.
Je me chargerai à l'occasion de transmettre au nom des lecteurs de Minijul toute notre gratitude à ces deux vainqueurs.

30 ans et 1 jour

Merci...
Maman, Papa, Grand Père & Monette, Gwen, Stephanie, David, Nico, Sam, Gette, Didier, Tom, Raph, Axel, Jeanine & Christian, Filip, Lilian, JB, Cathy & Luc, Mika, Maud, Stéphanie, Mathieu, Mag, Pilou, Mathilde, Anne, Olivier, Julien, Anthony, Bertrand, Sophie, Fabrice, Gregou...
Tous ces bisous, textos, appels, mots, cadeaux, mails m’ont beaucoup touché !

21 mai 2008

Jeu des pitchs : solutions

Et voici le corrigé du dernier Jeu des Pitchs, basé sur la première copie qui m'est parvenue, c'est à dire celle de ma soeur.

1°) Je pensais aux anées coup de coeur, ou bonheur, avec JCocker en générique, mais je me rnds compte que ça ne va pas, ça fait déja 2 lignes pour rien.

Non, il ne s’agit pas des Années coup de cœur mais de How I met your mother, l'une des meilleures sitcom du moment et qui en est à sa 3e saison aux US.

D’ailleurs la classer en sitcom est plutôt réducteur de par la structure de la narration qui implique un montage particulier. Je vous conseille grandement cette série qui vous plaira forcément.

Regardons en extrait la théorie crazy/hot expliquée par Barney :


2°) Les Experts-Miami. Avec david caruso qui couche avec tout le monde sauf sa femme qui vient d'accoucher et en est à 34 pensions alimentaires. Ou presque. 3lignes pour rien.

En effet, Les Experts Miami.

On les distingue des autres CSI car la photo est tout le temps toute jaune parce qu’il fait beau tout le temps. Sauf dans les labos, bien sûr, ou c’est toujours tout bleu.

3°) J'avais pensé aux shadocks en lisant 1 mot sur 2. Donc 1 ligne pour rien.

C’est cela même, les Shadoks, dont vous pouvez redécouvrir le court pilote en suivant ce lien.

4°) the Benny hill show. J'ai rajouté "the" et "show" pour faire bien. Et je dois ne même pas avoir tort.

Non tu n’as pas tort puisqu’il sagit bien du titre original, comme le montre cette jolie illustration, véritable madeleine de Proust de nos dimanches soirs de jadis, on voyait ça sur la télé posée sur le lave-vaisselle à côté du magimix qui servait à faire la pate à crèpes.

Allez, quand même, on se fait un petit gag :

5°) Inspecteur Harry. C'est d'ailleurs peut-être un film. Mais dans inspecteur harry, il y a "inspecteur", et ça colle, et "harry", qui en plus de faire boulangerie industrielle, fait américain, ça colle aussi.
3 lignes pour rien.

Oui, pour rien. Il s’agit en fait de The Shield, que je n’ai jamais regardé donc j’ai rien à en dire à part que ça passe en France sur Canal+.


6°) C'est triste d'avoir des idées si tordues. 1 ligne pour rien.

C’est complètement tordu mais c’est normal, c’est de la SF. La réponse est Stargate SG-1, si vous voulez des précisions demandez à Gwen mais je crois bien qu’il y a Richard Dean anderson, dont tu étais amoureuse à l’époque de MacGyver, Gette, non ?

7°) Alors je vois trèèèèèèèèèèès bien framboisier en captaine avec sa chemise blanche et ses 2 barrettes sur l'épaule, un peu cep travesti. La croisière de l'amour? La croisière fol'amour?Ilgueugueu dans le canot????
Comme quoi, je ne cherche pas dans gougueule, je suis réglo, je mange un croque-monsieur.

La Croisière Foll’amour, inoubliable spin-off de Salut les musclés. C’est avec cette sitcom que l’équipe AB a confirmé le concept qu’en matière d’idée et de scenario, plus c’

est gros plus ça passe.

A voir :

Le générique et des extraits, c’est par ici.

La pub qui a prolongé la carrière d’Isabelle Bouysse, et qui a marqué les esprits, c’est par là.

Si vous êtes sur Facebook, rejoignez donc ce groupe !


8°) J'ai relu 3 fois, et les 3 fois, je me pisse dessus. Je n'ai jamais vu un truc du

genre....

C’est normal. Et si tu vois la série tu rigoleras tout de suite moins car c’est naze de chez naze. Xena la guerrière, qui manifestement se méfie des bagues bien trop grandes pour

elle...


9°) Power rangers? Bioman? Un truc avec des monstres qui ont des fermetures éclair dans le dos????

Bioman, tout le monde conait, rien à ajouter, si ce n’est qu’on aime bien revoir la parodie des Inconnus, cliquez ici.

10°) Ca me dit qque chose....Mais....aaahhhh, merde....Non, je vois pas...

On regardait pas à anse pendant les vacances avant motus??? (je me sens un peu colin fry pour le coup.)

Peut être en tout cas moi j’ai amais regardé un épisode de Clair de Lune (Moonlighting), la série avec Bruce Willis…


11°) X-files.

Bon, là, evidement, on a juste envie de regarder 2 bande annonces :

celle du pilote, ça nous rajeunit pas,

et celle du film qui sort cet été et qui rend les fans hystériques d’impatience.


12°) L'instit'?

Bonne réponse, une occasion de plus de dire qu'on conchie Gerard Klein et qu'on déteste cette série.


13°) Le mec qui aide les avocats.

Un cas pour deux, une série allemande qur notre service public achète en pack à la zdf avec Derrick et Rex pour combler les après-midi. Le titre original, c’est Ein fall für zwei. Sachez quand même que cette série accumule 28 saisons depuis 1981 !

Allez, un petit lien vers le générique très « early 80’s »


14°) Numbers? au pif, j'ai jamais vu.

Oui, Numb3rs, avec un 3 à l aplace du E pour faire genre. Encore une série que j’ai jamais vu.



15°) Je ne sais pas.

Psych, dont je n’ai vu que le pilote, plutot sympathique. J’ai vu que c’était sorti en France en DVD sous le titre Enqueteur malgré lui ou un truc comme ça. On note la présence de Dulé Hill, excellent comédien issu du cast de The West Wing (Charlie).



Jeu des pitchs : cloture ce soir à 17h45

J'ai lançé hier soir un jeu des pitchs sensé se clôturer ce soir.
Devant partir de chez moi en fin d'après midi, et devant le peu de réponses reçues, sachez que je viens d'ores et déjà de préparer un corrigé qui s'affichera automatiquement à 17h45.
C'est donc en rentrant tard ce soir que je serai en mesure de dire le nom du vainqueur parmi celles et ceux qui m'auront envoyé leurs réponses avant 17h45...

Pfou la la c'est compliqué la gestion d'un blog surtout quand on met des concours dont tout le monde se branle !

20 mai 2008

Le Clip de la semaine bonus !

Pour me faire pardonner de mon absence, voici un clip de la semaine bonus qui va vous mettre du baume au coeur :



Bon, il faut avouer que moi ça me terrifie, je ressens avec les hommes-orchestre la même angoisse que Gette avec les ventriloques, donc autant vous dire que je n'ai pas regardé la vidéo en entier !
En tout cas, sachez que Remy Bricka dispose d'un site officiel.

Le Clip de la semaine

Pour les amoureux du Mac, voici un clip sympathique bien que la chanson soit un peu oppressante...

Hello ! Game time !

Déjà 2 semaines que je n'ai pas mis ce blog à jour... Mais ne vous inquietez pas, je ne vous laisserai jamais tomber longtemps !
Pour m'excuser de cette absence, trop longue j'en conviens, je vous fais un cadeau comme on les aime ici :

Voici un nouveau jeu des Pitchs !

La règle est simple, vous la connaissez : voici 16 pitchs de séries télévisées, tous genres/époques/nationalités confondues.
Je veux les titres. Celui ou celle qui en trouvera le plus, voir toutes, gagnera toute mon estime, et c'est déjà pas mal.
Attention, d'habitude vous laissiez les réponses dans les commentaires mais ce système est pourri vu que tout le monde y accède.
Mailez moi donc vos réponses à l'adresse suivante : minijul@mac.com.
Nous somme mardi, il est environ 18h30. Vous avez jusqu'à demain même heure.
C'est très facile, donc pas de panique !


PITCH 1
En 2030, le personnage central et narrateur de la série raconte à ses deux enfants sa jeunesse. Cette narration renvoie le spectateur à notre époque où il suit les aventures de ce qui s’avère être une course au grand amour.


PITCH 2
Les enquètes menées par la police scientifiques de Miami, dirigée par un spécialiste des incendies, des explosifs et du déminage représentent la base de chaque épisode de cette série qui expose en même temps l’évolution des rapports humains au sein de l’équipe.


PITCH 3
Des oiseaux rondouillard et haut perchés, dotés de 4 mots de vocabulaire, méchants et idiots, réalisent des machines improbables qui ne fonctionnent pas.


PITCH 4
Ce show comique comporte régulièrement des courses poursuites de jeunes femmes dans des endroits publics, des tartes à la crème et d’autres formes d’humour potache. La bande originale, célèbre, comporte les mélodies de La Lettre à Elise de Beethove et Bruxelles de J.Brel.


PITCH 5
Cette série a pour héros un inspecteur de Los Angeles dont les méthodes, peu conventionnelles flirtent souvent avec celles utilisées par les criminels qu’il poursuit (brutalité, corruption, meurtre...). Par son comportement à la limite de la légalité, il se retrouve fréquemment dans des situations difficiles à la fois vis-à-vis de ses supérieurs successifs.


PITCH 6
Cette série met en scène une équipe de l'armée américaine, une branche spéciale de l'Air Force qui explore d'autres planètes et mène une lutte continue contre une race d'extraterrestres parasites. Ces derniers règnent sur un grand nombre de planètes de la Galaxie et ils se font passer pour les anciens dieux des mythologies terriennes ou mystifient leur véritable nature en celle de dieux soumetteurs. Au cours de ses explorations, l'équipe rencontre aussi bien des peuples pacifiques que des peuples en mal de puissance. C'est également l'occasion de redécouvrir des épisodes de l'Histoire de la Terre se déroulant sur d'autres planètes.


PITCH 7
Dans cette série, l'équipage d'un bateau de croisière connaît des situations plus farfelues les unes que les autres. On y voit entre autres personnages récurrents une extraterrestre à qui l'on confie une de ses sœurs venue sur Terre pour étudier les humains en testant leurs réactions dans diverses situations abracadabrantes.


PITCH 8
Cette série raconte les aventures d'une jeune femme chassée de son village natal, devenue chef d'une bande de proscrits terrorisant la Grèce antique. Une rencntre la ramène sur le chemin du Bien et c'est en compagnie de son amie barde devenue amazone, qu'elle parcourt le monde antique en combattant le Mal avec des moyens peu orthodoxes (épée, baton...).


PITCH 9
Alors qu'il fuit sa planète natale ravagée par la guerre, un immense robot débarque sur Terre avec son ami androïde durant l'ère féodale japonaise. Dès leur arrivée sur l'archipel, ils choisissent cinq jeunes gens que le géant de métal inonde de bio-particules, dans l'espoir d'en faire profiter les générations futures.
Cinq-cents ans plus tard, ils se réveillent d'une longue léthargie alors qu'une crise éclate sur Terre : en effet, une société composée de monstres mécaniques et d'êtres humains robotisés gouvernée par un malfaisant s'est révélée au grand jour et entend conquérir la planète. Les héros partent alors à la recherche des descendants des cinq Japonais jadis irradiés par les bio-particules, afin de leur faire prendre conscience de leur pouvoir et de les aider à combattre le mal.



PITCH 10
Suite à un revers de fortune, un ex-mannequin se retrouve directrice d'une agence de détective. Entre deux enquêtes complètement loufoques, elle entretient des rapports affectifs ambigus et très conflictuels avec son unique collègue.



PITCH 11
Deux agents spéciaux du FBI sont responsables des enquêtes sur les affaires non classées. Au cours de celles-ci, ils se heurtent à des monstres où des extra-terrestres mais aussi et surtout à des complots internationaux.



PITCH 12
Un ancien juge pour enfants tardivement devenu maître d’école effectue des remplacements à travers toute la France. Il se trouve ainsi confronté à des problèmes mettant en scène des enfants, qu'il résout avec la passion et le sens de la justice qui l'animent.



PITCH 13
Un ancien policier se reconvertit dans le métier de détective privé et travaille pour le compte d'un avocat, afin de l'aider à innocenter son client injustement accusé par la police.



PITCH 14
Un agent du FBI trouve une aide précieuse auprès de son frère, mathématicien de génie, pour résoudre les enquêtes les plus délicates.



PITCH 15
un jeune homme drôle et attachant a développé durant son enfance un talent pour remarquer les moindres petits détails. En grandissant il passe le plus clair de son temps à donner des tuyaux aux inspecteurs de police par l'intermédiaire d'appel téléphoniques anonymes. Mais suite à ses nombreux tuyaux qu'il fournit aux inspecteurs, ces derniers commencent à le suspecter de perpétrer lui-même ces crimes. N'ayant d'autre solution pour se sortir de ce pétrin, il va se justifier par un mensonge : il aurait des pouvoirs de medium. Au départ, personne ne le croit mais il ne cesse d'aider la police dans son enquête, forçant les inspecteurs à croire en son don et à faire appel à lui lorsque les dossiers auxquels ils sont confrontés sont insolubles.


Pas de commentaires sur ce post. Envoyez moi vos réponses ici : minijul@mac.com !

6 mai 2008

LCI vs YSL

A la télé, le frigo est le doux nom donné à la partie du stockage informatique des reportages réservée aux necros préparées à l'avance pour les personnalités susceptibles de claquer dans les semaines qui viennent.
A l'annonce de la mort d'Aimé Césaire, le frigo d'LCI s'est un peu emmêlé les pinceaux et on a pu découvrir le début de la necro d'Yves Saint-Laurent, pourtant toujours vivant.
Classe, non ?



La part du lion

C’est du TGV Paris->Lyon que j’entreprend d’écrire ce post.
Cette info n’est pas intéressante à priori mais je ne résiste pas à l’envie de vous retranscrire un dialogue que j’ai entendu entre la vieille et le vieux assis juste derrière moi, parce que sinon je vais les insulter.

- Donc là tu vois sur cette photo c’est ma petite fille
- Ah, celle qui aime les bronzés ?
- Oh oui mais tu sais celui là il n’est pas si mal
- Oui mais enfin, elle mérite mieux.

Voilà. Si j’ajoute à cela la couverture de 20 minutes d’aujourd’hui représentant l’affiche de la comédie musicale Le Roi lion flanquée d’un “Merci” en caractère gras, autant vous dire que je me trouve dans les meilleures conditions nerveuses pour évoquer la pitoyable nuit des Molières de la semaine dernière qui a tout de même vu couronné Juste la fin du monde comme meilleur spectacle du théâtre public.

De celà nous sommes extrêmement fiers car nous considérons qu’il récompense le travail de création effectué sur ce spectacle en particulier et non pas l’ensemble de la vie entière du Théâtre Français, mais ici n’est pas le lieu pour rentrer dans ce débat-là dont accessoirement tout le monde se fout, comme du théâtre en général, tout du moins on en vient à l’espérer quand on assiste à une soirée de ce type.


Des Molières ras les paquerettes


Lundi dernier, donc, on a pu entamer, anxieux, cet apéro-tartes-télé sur une improbable image d’un gigantesque Molière doré prisonnier d’une tribu africaine échappée de Mogador en relâche et nous annoncant ni plus ni moins que le cycle éternel, l’histoire de la vie.

Bon, ne croyez pas que j’ai une dent contre le Roi Lion, dont tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit d’un très beau spectacle, auquel je serai comme je me connais plutôt sensible, mais si on regarde bien l’historique de cette création on sait bien que tous les aspects de cette comédie musicale datent d’une bonne dizaine d’année et que bon, on veut pas forcément hurler au complot mais quand même, il s’agit d’un spectacle dont France 2 est partenaire média, de là à éveiller des soupçons, on ira pas jusque là mais quand même.

Sans rentrer dans un laborieux récit de cette interminable émission, notons les faits les plus marquants de la soirée :

-Karine Le Marchand avait oublié de mettre un bas (pantalon ou jupe au choix)

-Les talents de médium de Mme Dubillard pour cette impressionnante séance de dialogue avec les morts digne de Colin Fry, probablement le meilleur sketch de la soirée. Quand on a tendu le micro au moribond, il a dit très exactement “Meeerrrrrjkgdflmjbdfjlsmjnf”. Elle a réussi à traduire ça en “il tient à remercier son éditeur et surtout il tient à me remercier moi puisque je m’occupe de lui depuis des années et que sans cela il ne serait rien nan mais c’est vrai regardez il arrive même pas à saisir le trophée qu’on lui tend avec insistance !

-Chevalier et Laspalès sont venus reprendre un sketch de Poiret et Serrault qui a fort mal vieilli et qui n’a déclenché ni rire ni sourire ni aux Folies bergères, ni rue de Sèze, ni ailleurs je le craint, et qui s’est avéré être le passage le plus ennuyeux de la soirée.

-Laurent affichait une tête d’enterrement visible, comme s’il appréhendait une intervention de chanteuse tibétaine.

-Muriel a dit n’importe quoi en recevant notre Molière.

-L’émission n’était en fait qu’une grosse bande-annonce pour la diffusion quelques jours après sur la même chaîne, en direct, de Tailleur pour dames.


Muriel, aux anges, entourée du fils Metayer et de John Malkovitch


Je vais donc, en guise de complément de compte-rendu de cette soirée, décerner moi-même de nouveaux Molières.

Molière de la ministre la moins emmerdée dans une cérémonie :
Christine Albanel, pour le passage sous silence total des baisses de subventions de 4%.

Molière de la meilleure tarte aux pommes :
Olivier Rey pour ‘La Tarte aux pommes pour les Molières chez Julien”

Molière de l’ennui visible sur les plans de coupe :
Laurent Stocker pour ‘Les Mots de Minuit’ et ‘La 22e nuit des Molières’

Molière du sketch que ce n’était pas la peine de reprendre parcequ’il a mal vieilli :
Chevallier et Laspalès, pour les dates de spectacle (Poiret/Serrault)

Molière de l’éclairagiste qui aurait dû avoir le Molière mais qui l’aura peut être dans 10 ans si on suit la logique :
Eric Soyer

Molière de la coupure qui fait chier au moment ou y faut pas :
Free et sa freebox, pour ‘le gel d’image suivi d’un écran noir de 5 minutes au moment de la meilleure comédienne’

Molière des blagues après les Molières :
Stéphanie Mathieu pour “Alors, est-ce que Muriel t’as dit si elle s’était levée pour Galabru ?”

Molière de la démagogie :
Clovis Cornillac pour son discours d’ouverture sur l’amitié entre public et privé.

Molière de l’autopromo éhontée :
France 2 pour le rabâchage autour de ‘Tailleur pour dames’ et pour le spectacle ‘Le Roi Lion’ durant la 22e Nuit des Molières.


Bon, en gros, pour résumer, même si je suis extrêmement fier du Molière de Juste la fin du monde, j’ai honte de ce que représente une soirée comme celle-ci.
Signalons que le principal écueil reste le déséquilibre entre privé et public. Bien évidement, les organisateurs étaient tout contents d’annoncer la parité dans les nominations.
Mais celà ne sert à rien, on s’en fout de la parité dans les nominations, c’est au sein même du collège des votants qu’elle doit exister. La vraie valeur des récompenses s’imposera alors de toute évidence, le nombre de bulletins de vote étant équilibrés.

On peut en outre s’amuser des grotesques déclarations de Nicolas Auboyneau, directeur de l’unité Culture et Spectacles vivants de France 2 (emploi fictif), persuadé de remplir pleinement sa mission de service public en diffusant des pièces avec Line Renaud :

À une époque, il y avait un vrai divorce entre la télévision et le théâtre, mais grâce aux dernières pièces en direct, la cérémonie des Molières n’est plus une émission alibi.

Ce qui veut dire qu’elle l’était avant ! Ca, c’est fait !

À travers cette nuit spéciale, nous nous adressons à des gens qui n’y vont pas et notre objectif est de leur donner envie de s’y rendre.

Raté.
Elle peut même donner envie aux gens qui s’y rendent de ne plus y retourner !

J’en profite au passage pour établir ici un pronostic. Les quelques pièces diffusées en direct cette saison ayant réalisé une excellente audience, on sait que d’autres chaînes, notamment TF1, sont sur les rangs pour la diffusion de productions comme le Dîner de cons avec Arthur. Il va donc avoir une petite mode du spectacle drôle en direct, qui peut aboutir, non sans risque, au retour d’un rendez-vous récurent du genre Au Théâtre ce soir.


A lire également :
L'excellent papier de Thibaudat dans Rue89, avec citation de Lagarce de circonstance.