31 mai 2007

Fesses tea Valda mignon

Gette évoque en commentaires des sois-disants jeux de mots pourris en titre de mes posts ?
Et bien castagnette, en veux tu en voilà, t'en veux, y'en a.

Je sais que parmis mes lecteurs il y en a quelques uns qui projettent d'aller faire un tour à Avignon cet été.
La date et le contact d'ouverture des réservations est une info assez utile, la voici :

61e Festival d'Avignon

La location ouvre le 11 juin à 9h

soit par internet

soit par téléphone au 04 90 14 14 14.

11 juin - 5 juillet : du lun. au ven.

à partir du 6 juillet : tous les jrs

9h-13h / 14h-17h


Pomme +

Ca y'est, comme l'avait annoncé Stev Jobs fin 2006, iTunes franchit un nouveau cap en proposant iTunes Plus.

En rajoutant 0,30€ lors de l'achat d'un titre, le client iTunes Store peut choisir de télécharger la chanson en meilleure qualité (AAC 256k) et surtout san DRM. Le titre acheté est donc libre d'être lu sur tout type de lecteur MP3 et plus seulement l'iPod, et gravé autant de fois que désiré.
Steve Jobs a expliqué que les DRM (système de protection numérique de fichiers audios téléchargés legalement visant à limiter leur utilisation) n'avaient pas fait leurs preuves et qu'une des solutions à apporter pour faire réellement décoller le marché du téléchargement légal était de faire sauter ces verrous.
A suivre, donc, le bémol étant que le dévérouillage n'est pas indolore pour le consomateur, le prix d'un morceau "Plus" passant de 0.99 à 1,29€.

Resto un d'bien

Hier soir Alex, un collègue de Gwen, était sur Lyon, et plutot que de faire livrer des pizzas on s'est dit qu'un petit resto c'etait quand même plus sympa.
Juste un petit post pour vous conseiller une fois de plus Le Shalimar, un très bon indien, pas cher, très bon et au service adequat.
Tous les gens qu'on y a emmené en sont sortis ravis même si ils y allaient en disant "je suis pas fan d'indien" ou "ca fait mal au bide".
Lyon regorge d'endroits ou manger, on est content quand on tient un dont la qualité est constante depuis des années. De plus, il y a possibilité de manger assez tard si on appelle en début de soirée.

Le Shalimar.

30 mai 2007

Week-end : rattrapage

J'avais préparé le compte rendu suivant lundi mais des problèmes techniques m'ont empeché de le mettre en ligne avec les photos adéquates.
Le problème persiste toujours (merci blogspot) mais pour pas prendre trop de retard voici le week-end dernier, sans photos donc, et pas la peine de vous plaindre, j'y suis pour rien !

J'ai un peu de retard sur le compte-rendu du week-end dernier qui peut se resumer en une subtile alternance de chouille et de glandouille, avec beaucoup plus de glandouille parcequ'après tout, le week-end c'est fait pour se reposer.

Vendredi soir : rien de special, Lilian est sur Lyon et on boit du rosé en parlant de la vie sans même aller à l'UC, qu'est-ce-à-dire, serions nous devenus des sages qui, tampes grisonnantes et petits gateaux à la main, conversons sur la futilité du monde qui nous entoure ?

Ouis, peut-être...jusqu'à demain.


Samedi soir : Après un après midi promenade + Mendo, soirée improvisée avec un bon casting de base : Fanny, Lilian, Grand Seb que l'on a réussi à décoller de WOW, Gwen et moi, donc autant vous dire qu'on a fait un bon apéro suivi d'un vrai repas à table (qu'est-ce-à dire ?) cuisiné par moi (taboulé tout prêt salade verte en sachet, merguez à la poele et pommes vapeur, le rêve).

Puis la soirée a basculé dans une faille spatio-temporelle, avec un impressionant ballet de revenants réunis par hasard pour faire la fête « à l'ancienne ». Mathilde bien sûr, revenue tard du boulot, mais aussi Gaël et Mickael, grincheux comme on aime, mais surtout Arnaud, dont on avait plus de nouvelles depuis quelques siècles. Il n'en fallait pas plus que ce sentiment de déjà-vu pour que Gwen se remette au Get et que Lilian fasse des cosmos à tire la rigo (j'attend vos commentaires sur l'orthographe exacte de cette expression) en remplacant habilement le vrai jus de citron par du sirop, hasardeux mais convivial avant tout.

Vous aurez deviné la suite. Nous ne sommes pas de vieux sages, mais de vieux cretins qui aiment bien aller dans des endroits qu'y arrêtent pas de critiquer.

L'UC s'imposait, même si Mathilde a préféré se coucher vu qu'elle habite plus près.

Musique pas bien, trop de monde, fumée de clope... Là aussi la porte s'est ouverte sur le passé.

Des figures historiques de l'UC étaient présentes, on pourra citer B. ou encore D., mais aussi A. et N.... Bref je pourrais vous faire tout l'alphabet des gens que je n'ose pas citer car on les connait pas plus que ça, c'est juste qu'on les voit ici depuis 9 ans. Comme moi !


Retour à 5h sous une pluie torrentielle et glandouille dimanchesque en vue.

Petit déjeuner devant Desperate Housewives, le dernier de la saison 3, plein de nouveaux éléments et un cliffhanger sympa permettront de patienter cet été.

Et puis en fin d'après-midi, retour du Lilian pour soirée pizza-Titanic improvisée, avec pleurage de rigueur quand l'orchestre se remet à jouer. Ceci dit, ce qui fait le plus pleurer dans Titanic, c'est de le voir e VF...

Vieux sage, non.

Vieux con, y'a des chances !


Et voilà pour le week-end.

Crise de foi

On imagine les réactions dans les bureaux de TF1
- Quoi ? t'as acheté un documentaire ?! et tu vas le diffuser en prime ? C'est pour te venger du changement de direction ?
- Non, t'inquiète, ça a cartonné partout et Marie-Madeleine elle est trop bonne, et c'est la même prod que Titanic.

Intrigués, Gwen et moi avons, comme tout le monde, jeté un oeil sur le "documentaire" produit par James Cameron.

Et bien on en apprend de belles.
Jesus, en plus d'être marié à Marie-Madeleine (une bitch selon différentes sources) et d'avoir eu un gosse (appelé Juda, il faut le faire), n'a jamais resusité et n'est jamais monté au ciel, il est enterré avec toute sa famille, comme beaucoup de gens finalement.
Bon, fallait-il vraiment attendre un "documentaire" avec reconstitutions en costumes et effets surround pour se poser la question de la véracité d'une histoire de resuraction et d'ascencion vers papa-Dieu ?

Mgr DiFalco, présent sur le plateau pour un petit débat avec le réalisateur, a quand même sorti, un peu attristé : "oui non mais si vous démontrez par a+b que Jésus n'est pas monté au ciel, c'est tout le fondement de ma foi qui s'effondre".
Et tout le monde de répondre : "ben oui mais bon, fallait y penser avant !"

29 mai 2007

Merci

Simon, Gwen, JB, Maud, Magali et la volante lumière (Julie, Ananda, Yannick, Armelle, Pilou vieux, Peuf), Maman, Papa, Grand-Père, Lilian, Julien, Michel, Gette, Mathieu, Emilie, Mathilde, Fabrice et Mélanie, Pilou, Greg, Anne, Manou, François, Fanny, Grand Seb, Seb, Filip, Beau-Papa et Belle-Maman.

Mais trop Godwin meilleur

En survolant un vif échange de commentaires sur le site rue89, j'ai appris ce qu'était la théorie du point Godwin :

« Plus une discussion sur Usenet dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison avec les nazis ou avec Hitler s'approche de 1 »

Cette « loi » s'appuie sur l'hypothèse selon laquelle une discussion qui dure dans le temps amène peu à peu les esprits à s'échauffer et à remplacer les arguments par des insultes, où à utiliser des arguments ou des analogies extrêmes.
Le nazisme étant souvent considéré comme la pire des idéologies, toute comparaison du sujet ou d'un intervenant avec un mouvement de ce genre est considérée comme le signe de l'échec de la discussion, du moins si le sujet de départ était très éloigné. On estime alors qu'il est temps de clore le débat, dont il ne sortira plus rien de pertinent, pour repartir sur des bases saines. On dit alors qu'on a atteint le « point Godwin » de la discussion.

(voir tout l'article sur Wikipedia)


Autre théorie amusante :

Le dilemme de Warnock, du nom de son auteur, Bryan Warnock, met en avant le fait que l'absence de reponse à un message sur une liste de discussion, un newsgroup Usenet ou un forum Web n'implique pas forcement que personne n'est intéressé par le sujet. D'après Warnock:

Le problème avec l'absence de réponse, c'est qu'il y a cinq interprétations possibles :

  1. Le message est correct, l'information est claire et ne nécessite pas de commentaire supplémentaire. Il n'y a rien d'autre à dire que "Je suis OK avec ce qu'il dit"
  2. Le message est trop long et détaillé, et personne ne veux gaspiller d'énergie pour le faire remarquer.
  3. Personne n'a lu le message, quelle qu'en soit la raison.
  4. Personne n'a compris le message, mais personne ne demandera d'explication, quelle qu'en soit la raison.
  5. Personne ne s'intéresse au message, quelle qu'en soit la raison.

Warnock a pour la première fois décrit ce dilemme sur une liste de discussion. L'expression, maintenant couramment utilisée, a été récupérée par les blogueurs pour décrire le sentiment que chacun peut ressentir quand personne n'a commenté ce qu'il a publié.

D'un autre côté, on peut considérer que ce dilemme repose sur deux prémisses :
  1. personne ne répond parce que personne n'est intéressé
  2. personne ne répond pour toute autre raison.

(Voir tout l'article sur Wikipedia)

Bon anniversaire moi-même


29 ans et toujours aussi beau et séduisant, c'est à peine croyable.
Posted by Picasa

28 mai 2007

Je peux pas m'en empêcher....

10 ans déjà...
Voici un extrait de la tournée History, l'inusable medley Jackson 5, précédé d'un petit speech timide de Michael.

24 mai 2007

Glue Glue 4000

On oublie souvent que JB fait des études d'infographie. En voici la preuve avec le projet qu'il a présenté aujourd'hui même avec ses collègues.

Bonne nouvelle

Ca fait 10 ans que ça traine, et un jour, sans s'y atendre, on tombe dessus...
La saison 1 de Oz, une des meilleures séries du monde, vient de sortir en zone 2 comme ça, sans prévenir, à un prix ridicule...
Un double DVD contenant les 8 épisodes de la première des 6 saisons est donc disponible et plus qu'abordable, je ne saurais donc trop vous le conseiller !
Je viens de l'offrir à Gwen, qui m'a immediatement soupçonné de l'avoir acheté aussi un peu pour moi, mais qui était ravi...

Aïe j'ai mal...

Un médicament existe, non-remboursé par la sécu, bien sûr...
C'est sous forme de suppo, pour l'avoir dans le cul.
(attention à l'overdose, y'a 50% de Lepénol dedans !)

image copié-collée du blog Sarkostique

23 mai 2007

Le Clip de la semaine

Minijul à jour !

Vous trouverez ci dessous une grosse mise à jour racontant, car c'est très intéressant, mon periple entre St-Felix-de-Sorgues et Paris, de vendredi à ce matin mercredi.
Enjoy & comment !

Vendredi 18 mai

La question se posait en termes horaires et logistiques simples : J’ai un TGV samedi à 17h pour Paris, ça fait des siècles que je n’y ai pas mis les pieds et Filip commence serieusement à me le reprocher subtilement du genre « mais je sais que tu n’es plus mon ami ».

Jusqu’ici tout va bien, on est plutot content de se prévoir 5 jours de déconnexion pour respirer un peu… Mais la dessus Bertrand organise, selon ses propres mots, « la tawa du siècle », sur trois jours, ca commence vendredi ca finit dimanche c’est genial amène tes merguez et ta bouteille.


Et bien contre toute logique, contre toute raison, j’ai combiné les deux.

Evidement, le détail amusant, c’est que la kermesse de Bertrand ca se passe à St Felix de Sorgues, le trou du cul du monde comme on dit, à 450km au sud de Lyon.

Suis-je du style, moi, à me taper 900km A/R juste pour trinquer et chouiller un peu ?

Oui.

Et Magali aussi, c’est pour cela que je l’ai embarqué.

Départ vendredi après-midi, un peu plus tard que prévu puisque Gwen a décidé à ce moment là que c’était vraiment indispensable là tout de suite de virer le sapin de Noël qui, certes, est dans le coin du salon depuis 6 mois, sans décorations, les bras pendant, mais bon quelque part ne pouvait-il pas rester encore un peu ? Mais castagnette, tout ce qui est fait n’est plus à faire. Pour le mettre discrètement à la poubelle, on l’a réduit en morceau : vous imaginez le sketche : Gwen et moi debout sur un sapin de noël pour essayer de le casser en deux pour finalement le dépioter sauvagement à la sauteuse (oui car souvenez vous j’étais un peu pressé), ca valait je pense tous les cirques Pinder du monde.


Départ donc vendredi après-midi, Magali, Jaques et moi. Jaques, y cause tout le temps et y rale quand on prend un tronçon d’autoroute trop récent parcequ’y croit que c’est un champ et y crie quand y’a des radars. Jaques, c’est le GPS (Il y ‘a d’ailleurs débat sur les GPS : Thomas a sa théorie : quand on met la voix d’homme, les indications son meilleures qu’avec la voix de femme, ce qui quelque part est logique.).

450 kilomètres, 2 jambons-emmental et 1 boîte de Figolu plus tard, nous tombons nez à nez sur ce panneau sans équivoques :



Bon, je vais pas tout vous raconter en détail mais sachez que tout cela était très sympa et très convivial. Une ambiance familiale et amicale, de la pétanque, des frigos gigantesques, une grande salle pour danser, le gros barbec qui démarre, voilà des gens qui savent faire la tawa…


Autant vous dire qu’on s’est bien marré, le blanc était assez bon. Evidement, j’ai du dégainer l’iPod à un moment parce que si on laisse faire Bertrand, on a que de la salsa et au bout d’un moment on devient fou. On a donc bien dansé jusqu’à un peu près 5h, sans oublier bien sûr le rituel de la Zoub au bouchon, auquel nous tenons particulièrement avec la Magali. (principe très simple : sortir la zoubrowska et en proposer par petites doses aux gens avec le bouchon, sur la piste. Effet garanti.)



Climax de la soirée : la cadeau de Bertrand à sa douce et ses convives, immortalisé en vidéo exilim par moi-même : beau et touchant (le feu d’artifice, pas moi même, quoique…)





Avec Mag nous avons donc dormi dans la luxueuse chambre d’hotel qu’est en fait la twingo en config lit avec mouches du larzac. Prestige.

Samedi 19 mai

Le matin, reveil en pleine forme, pas du tout marqué au front par la zoub sur le blanc, petit-déjeuner sympa et c’est pas tout ça mais j’ai un TGV à Lyon à 17h, donc on y va, et tant qu’on y est on dépose Claire, la sœur de Bertrand, à Montpellier, parce qu’on est sympa et que figurez vous qu’elle elle aussi est très sympa et très drôle. Elle nous a fait tout d’abord le sketche dit des mouches du larzac puis le sketche du rendez vous au rond point de chez Paulette à la sortie d’autoroute, beaucoup trop long à raconter (et un peu long dans les faits) mais inoubliable. Cela consiste en fait à faire des grands coucous à toutes les twingo rouges jusqu’à ce que soit la bonne. Ça nous a permis de croiser son copain réveillé pour l’occasion et de découvrir Paulette la vendeuse de légumes et son mari mafieux qui a du mal à manœuvrer avec sa remorque.


450km et 2 jambons-emmental (décidément) plus tard, je jette Mag avec ses sacs à Vivier Merle dans l’espoir d’avoir le temps de prendre une douche avant d’aller à la gare.


J’ai eu finalement le temps de faire une petite valise pour les 5 jours à venir et de me doucher.


Je tape donc ce post de mon ordi dans le train, douché et changé, crevé, mais ne regrettant pas une seconde les 900 bornes en 24 heures parcequ’avec Bertrand on est toujours content de se voir en vrai :



Mais les choses sérieuses commencent ce soir, à la capitale…

Arrivé à Paris-Gare de Lyon, message de Filip. « Je vais être un peu en retard ». Ah bon ? Je me demande pourquoi il previent encore car c’est évident depuis longtemps que Filip est décalé d’une demi-heure par rapport au monde.

Enfin arrivé à l’appart de Filip. Petit mais très bien. On se sent chez lui. Avec bien sûr une mention spéciale pour la porte de la salle de bain en plastique accordéon beige, on aime beaucoup. Je suis toujours bien reçu chez Filip. Il réflechit toujours à l’avance à des menus. Nous voici au champion de Barbès.

« Je vais faire mes fameuses ravioles au saumon. Tu aimes le saumon ? »

" Non, Filip, je n’aime pas le saumon et tu le sais depuis environ 25 ans »

" Ah oui, t’es chiant ».


Filip errait donc dans les rayons, paniqué, sans plan B, jusqu’à ce qu’il trouve l’idée salvatrice.

« on va faire une tartiflette, ça sera léger, en plus Stephanie elle amène un crumble pour le dessert donc ca glissera tout seul ».

J’étais ravi de revoir Stephanie, l’ancienne coloc de Filip. Tout d’abord parcequ’elle me trouve séduisant avec mes cheveux blancs. Et puis parcequ’elle est sympa et drôle. On a donc passé une excellente soirée à manger et surtout regarder des clips de qualité sur Youtube jusqu’à… très tard.




Dimanche 20 mai

Réveil trop tard et petit-déjeuner devant Dimanche+ en parlant politique. Douche et ménage.

Sortie dehors vers 16h30 pour flâner dans les rues.

Au bout d’un moment on se pose au Curieux, un bar très sympa surtout à cette heure ci puisque nous avons pu bénéficier du happy-hour. Discussions sur tous les sujets à coups de verres de rosé et échanges de textos avec Lilian qui, dans le TGV en revenant de Palavas, se plaint d’un bébé qui chiale.

Un petit sandwich libanais pour se caler le bide puis Tea-dance au Tango, un dancing comme on en fait plus, qui je pense est je pense l’entrechambre vers un autre monde parrallèle. Nous y rejoignons des camarades de Filip dont je ne me rappelle plus les prénoms mais on rigole beaucoup.

Lilian nous rejoint et à la fermeture nous partons pour le Cud, un éspèce d’UC.

Pas beaucoup de monde et pas beaucoup d’ambiance, mais ça nous empêche pas de dire des conneries et de bien rigoler.

Après un repas rapide dans un espèce de fast-food douteux ouvert toute la nuit, on rejoint l’appartement de Filip pour une nuit de repos bien méritée, non sans avoir rapidement avalé les restes de tartiflette, dans un souci permanent de diétetique.


Lundi 21 mai

La nuit fut courte pour Lilian, réveil à 10h pour aller bosser !

Pas nous ! Il est 11h, Filip dort et j’en profite pour taper un peu de ce que vous êtes en train de lire…Je vous laisse, je vais le réveiller…

…Et je vous récupère maintenant pour vous raconter la suite (je suis dans le TGV).


Reveiller Filip à 11h un lendemain de cuite, c’est un peu comme chatouiller un tigre, on s’en mort rapidement les doigts et il s’est montré un peu soupe au lait pendant les 10 heures qui ont suivi.


On a encore bien zoné avant de bouger, notemment en regardant des Next et des Parental Control, autant vous dire que c’était hautement enrichissant.

Après on est sorti et on a marché un peu le cœur ouvert à l’inconnu comme dirait l’autre, en direction des buttes Chaumont car figurez-vous que je ne connaissais pas ce parc qui s’est montré tout à fait adéquat pour rien foutre en somnolant et en prenant des photos intéressantes…


Puis après un petit tour de métro nous voici, contre toute attente, dans le marais car c’est pas tout ça mais c’est bientôt l’heure de l’apéro, et mine de rien on a beaucoup marché et on a très soif.

Apéro donc au Carré, un éspèce de bar un peu branchouille mais pas trop. Yann est là, ça faisait longtemps que je l’avais pas vu. Lilian nous rejoint.

On discute et surtout on prend des photos très belles qui valent le coup.


Après, chose promise chose due, resto. Selon le souhait de Filip, nous allons manger une entrecôte aux Marronniers, un resto sympa. Le plat est suivi d'un grand débat à table sur le comportement de Tom et Lynette dans la 3e saison de Desperate Housewives et sur la vie en général. Selon Filip, Tom est un looser qui ne mérite pas Lynette. Selon Lilian, ce couple doit être sauvé, ne serait-ce que pour les enfants. Selon moi, c’est toujours drôle de voir une vive discussion entre deux personnes qui ne parlent pas de la même chose, je les avais en face de moi, sketche !


En sortant du resto, métro et dodo pour tout le monde.


Mardi 22 mai

Filip s’est levé à 6h pour aller travailler, pas moi !

Lever à 11h, glandouille et rejoingnage de Lilian à son boulot, Filip ne rentrant pas à midi, comme ça j’ai pu voir NoGood et manger une crèpe en parlant de la vie, pour changer.

L’après midi, quartier libre, Filip ne rentrant que vers 21h, j’ai erré le long des boulevards, dans les rues, yeux en l’air et casque sur la tête. Ca paraît con mais c’est très agréable de se ballader.


Puis, en fin d’après-midi, j’ai basculé dans la 4e dimension.

Vous n’êtes pas sans savoir que la Mairie de Paris propose en ce moment l’exposition Dalida, une vie. Je me suis donc mêlé à la courte file d’attente composée exclusivement de gays et de vieux pour découvrir ce que pouvait nous réserver cette expo à priori sans grands intérêt, mais bon, j’allais quand même pas voir l’expo sur Beckett à Beaubourg…


Et bien figurez vous qu’en effet, cette expo sur Dalida, c’est pas folichon.

C’est surtout très bizarre. La première partie consiste en une succession de vitrines regroupant, sans ligne chronologique évidente mais par grands thèmes plus ou moins flous, des photos, des objets et autres effets personnels de la star disposés à la manière d’un serial-killer fetichiste. Cartes d’identités, livres de psychanalyse ouverts aux pages annotées par la star, télégrammes d’amis vedette, petits mots de personnalités politiques, vieux contrats de l’Olympia, lettres de fan, photos perso, trousseau de clés. On s’attend presque à voir des cotons-tige usagés ou sa fameuse assiette de coquillettes …


On en apprend guère plus sur le parcours de la star de ce que l’on sait déjà, et les textes explicatifs sont plus des énumérations de records connus et d’anecdotes. On se sent un peu voyeur en regardant son vieux passeport ou les petits mots d’Alain Delon.


Une partie de l’expo est réservée à la Dalida-actrice, avec photos de tournages, affiches, extraits vidéo et costumes.

La partie la plus surréaliste consiste en 4 cabine capitonnées de tissus doré avec des plasmas diffusant en boucle des karaokés et des micros avec lesquels les visiteurs peuvent montrer leurs talents, ce que je n’ai pas fait car tout seul à jeun on a pas envie de faire du karaoke.


La partie la plus intéressante de l’expo, la plus impressionante surtout, en fait celle qui vaut le coup d’aller y faire un tour (c’est gratuit), c’est les robes de scène. J’ai beaucoup pensé à mes amies-collègues costumières. Des créations magnifiques (et dieu sait que même si je suis pd les fringues c’est pas mon trip). C’est même assez émouvant de les voir en sachant qu’elles les a porté à telle ou telle occasion, comme la fameuse robe en velours rouge qu’elle avait au début de sa carrière et qu’elle a remis, sans retouches nécessaires comme le dit la légende, pour son Olympia de 81.



Bon voilà, rien de transcendant non plus mais je peux tout à fait imaginer le bonheur que cela peut procurer aux fans, je sais que si une telle expo existait sur Michael avec les costumes de scènes et autres objets relatifs à sa carrière, je serais complètement hystérique et dans un état second.


Voilà, ressorti de la quatrième dimension, je me pose au Café Beaubourg en me disant qu’il me semblait détester cet endroit pour je ne sais quelle raison. Je lis mon journal et Lilian me rejoint en sortant de son boulot. Je paye mon Perrier-tranche 5€50 et je me rappelle donc pourquoi je n’aime pas le Café Beaubourg.

Arrivés à l’Etoile manquante, on fait les choses comme y faut en se commandant un pichet de rosé et une assiette de charcutaille quand Filip appelle pour dire qu’il est crevé, qu’il veut pas specialement aller boire un coup en ville, qu’il arrive chez lui dans 20 minutes et que c’est moi qui ai les clés. En effet, je m’étais engagé à être là.

Nous avalons donc, un peu comme dans un concours de bouffe, nos cochonailles et le pichet et sautons dans un taxi. Soirée paisible, mangeage de pizzas puis visionnage d’un des DVD du coffret French & Saunders que j’ai offert à Filip pour son anniversaire en retard, provoquant premièrement l’hystérie de celui-ci mais surtout une veillée tardive et déraisonnable en ce début de semaine pour un Filip qui manque de sommeil.

Et en cadeau pour vous, la parodie d'Abba par French & Saunders !





Mercredi 23 mai

Je suis dans le TGV d’ou je vous écrit ces lignes.

Je n’ai plus grand chose à raconter, voici donc quelques dictons échangés par SMS lors du week-end.


Palavas fini, Paris sous la pluie

Pluie dans la rue, ulcère dans ton cul

Prof bourré, compliment leché

Lilian dans le train, ennui certain

Bébé dans le TGV, stress assuré

Retour de Palavas, malheureuse carcasse

Retrouver un ami, âme refleurie

Ami retrouvés, ami bourrés

Soirée textos, soirée d’alcoolos

Rosé englouti, futur vomi

TGV littéraire, soirée d’enfer

Textos à répétition, embarras dans le wagon

Bébé a la crotte au cul, ma voisine fait du sudoku

Lingettes sur les fesses, grille difficile je laisse

Sudoku compliqué, caca à torcher

Sandwich libanais, repas suspect

Chiottes à la turque, prestige caduc


J’ai donc passé un excellent week-end prolongé, vous l’aurez donc compris, auprès de ceux que je ne vois pas assez.


18 mai 2007

Debout les enfants...

Lu sur Rue89 :

(curieux d'avoir l'avis de mes lecteurs enseignants, car je ne crois pas être vraiment d'accord... D'ailleurs Filip il me semble que tu fais bien lever tes élèves à ton arrivée, non ?)


Restez assis, un enseignant n'est pas un hiérarque quoi que prétende ce nouveau président: "Quand le professeur entre en classe, les enfants se lèvent!", dit-il en effet.

Mais, n'était-ce pas ainsi dans "le bon vieux temps"? C'est vrai, nous nous levions dans les années cinquante, mais ce n'était pas le "bon temps". Nous nous levions mais nous ne respections pas tous les professeurs, seulement ceux qui le méritaient. Comme aujourd'hui. Quant aux autres, nous faisions semblant, nous riions sous cape et nous leur en faisions voir de toutes les couleurs, parfois cruellement, comme aujourd'hui. Seulement nous étions moins nombreux, et moins divers aussi, mais ce n'était pas le "bon temps". Surtout pour ceux qui quittaient l'école à 14 ans, toujours les mêmes. Comme aujourd'hui.

J'ai encore vu, au début des années soixante-dix, des enfants se dresser à l'entrée des professeurs ou aux premières notes d'un hymne national. C'était dans Cuba stalinisée et en Espagne franquiste. Ces enfants portaient l'uniforme. Comme le souhaite cette troïka de députés qui propose de masquer les signes les plus apparents de l'inégalité sous un uniforme!

C'est ainsi que par touches successives nous en arrivons à une cohérence dans l'effrayant: tentative de dépistage systématique des troubles de conduite dès 3 ans, enfants en uniforme qui se dressent, obligation de l'apprentissage d'un chant guerrier sans oublier la note de conduite et la pratique du b-a-ba. Faut-il montrer la cohérence entre le b-a ba et le "levez-vous!"? La voici: ne cherchez pas à comprendre!

Et c'est ainsi que nous en arrivons à l'étouffement de la raison au profit de l'argument d'autorité. Car la première mission d'un enseignant n'est pas de «faire preuve d'autorité» mais de "faire autorité". Faire autorité par son savoir et sa capacité à le partager. Non pas à user de l'autorité que lui confère sa fonction pour assener mais faire autorité par son savoir et son art à gagner l'estime de l'enseigné. Car nul n'apprend véritablement d'un enseignant sans estime pour celui-ci. La mission d'un enseignant ne consiste pas à contraindre sous la férule, mais à aider l'enfant à découvrir ses talents, et pour cela apprendre.

Et s'efforcer. S'efforcer dans cette quête sensée: tenter de se connaître. Se connaître, non pas sur le mode de l'égotisme mais pour, à travers soi, aller à l'universel. Ce qui exclut, on le voit, tout recours à l'argument d'autorité. Le recours à l'autorité en matière d'éducation est toujours un échec de l'éducation, de même que le recours à la force dans la démocratie est toujours un échec de la démocratie. C'est pourquoi, quand des enfants se dressent dans une classe, c'est la raison qui en rabat, l'école qui en frémit et la démocratie qui en vacille.

Nestor Romero (ancien enseignant),
"L'école des riches, l'école des
pauvres", éditions Syros, 2001.

17 mai 2007

Auto-promo

Je l'ai créé pour me faire la main sur iWeb, et du coup je le met un peu à jour quand j'ai le temps.
Allez donc faire un tour sur mon CV en ligne en cliquant sur l'image ci-dessous.
Le site etant en cour d'élaboration, votre indulgence et surtout vos remarques seront les bienvenues...

16 mai 2007

Pronostics / Panique

A l'heure qu'il est, la composition pré-supposée du gouvernement est complètement suréaliste et surtout en désaccord complet avec les discours de Sarko sur les concepts de rupture et de compétences.
Parceque bon, y'aurait quand même Douste-Blazy à la défense (à moins que ce ne soit H.Morin, sauf si Bayrou l'assassine entre temps), déjà, ça, on comprend pas, Kouchner aux affaires étrangères (rappelons juste que DrMaboul était pour une participation française à l'intervention en Irak), Juppé en super-ministre de tout plein de choses (énergie, transport, dev. durable) à moins qu'il ne soit condamné entre temps, MAM à la "sécurité nationale", Rachida Dati au fameux ministère de l'immigration et de l'identité nationale, bonne chance à elle, elle ne peut que se casser la gueule, Christine Albanel pour un regroupement éducation+culture (il parait que ça va ensemble, moi je vois pas le rapport, à part un coté pratique pour les manifs profs+intermittents, pour être sur que tout le monde les déteste une bonne fois pour toute)...
Mais surtout, tenez vous bien, le plus drôle, le plus "rupture", le plus "compétences", c'est quand même la Bachelot à l'agriculture, et surtout notre bonne vieille Christine Boutin à la jeunesse et aux sports, on voit là que Sarkozy connait des humoristes drôles comme Bigard !
Notre président, qui apparement se fabrique beauoup d'ennemis rancunniers au sein même de ses futur-ex-collaborateurs condamnés à l'aigreur donc bientôt à la vengance (y'avait qu'à voir la gueule de Devedjan quand il a dit qu'il aimerait bien que "l'ouverture aille jusqu'aux sarkozystes"), dispose encore de quelques heures pour afiner cet incroyable casting que d'ores et déjà l'on peut esperer qu'il soit provisoire et jetable juste après les legislatives, car là, non, ce n'est pas serieux...

En attendant le festival

Peetit retour sur mon premier festival à la volante lumière, en 2005, ou j'avais réalisé ce petit montage pour les collègues : une rapide visite de l'atelier.

15 mai 2007

Jeu des paroles : solutions en images

Voici les réponses au décidement bien trop facile jeu des paroles...
Attention, ne démarrez pas les 12 vidéos en même temps sous peine de devenir fou immédiatement...












Et le molière va à... Lynette

J'ai zappé 5 minutes sur les Molières hier soir, histoire de m'énerver un peu.
Fort heureusement pour moi, je n'ai pas vu Jaques Weber mais j'ai quand même eu de quoi être atteré. Le prix de l'Adami, qui consiste en fait a une subvention non négligeable de 50.000 Euros, a été donné à un tout jeune homme qui a toute sa carrière devant lui et dont on est impatient de voir les prochaines créations, il est pas connu du tout et a vraiment besoin d'argent pour monter ses productions. Laurent Terzieff a donc reçu son prix, la séquence etait enregistrée pour qu'il puisse tenir debout, sans doute à l'aide de fillins, et qu'ils aient le temps de retoucher les images pour qu'il ne fasse pas trop peur aux gens qui ont pas l'habitude.
Détail amusant, le prix lui était decerné par Michel Creton.
Gwen : il est connu lui, non ?
Jul : oui, il a présenté La Nuit des héros mais peu s'en souviennent..
Gwen : ah il est pas comédien alors
Jul : si, si, il fait l'animateur "bip-bip!" dans Les Bronzés 1.
Gwen: bon, c'est chiant ton truc
Jul : oui, mais c'est pas mon truc, d'ailleurs. regardons plutot l'avant-dernier épisode de la troisième saison de Desperate Housewives.
Et on est pas déçus puique Felicity Huffman (Lynette) y est une fois de plus incroyable, moi qui disait que les meilleurs comédiens du monde étaient dans The West Wing, en fait il y en a un peu ailleurs des fois.

14 mai 2007

Le Clip de la semaine

Diana Ross - Upside down en live, avec une grosse surprise à la fin !

Caramels, bonbons et chocolat

Il ne vous a pas échappé que nous célebrons actuellement les 20 ans de la disparition de Dalida.
A mon tour d'évoquer la star, mais avec des mots choisis par quelqu'un de talentueux.
Charles Aznavour a ecrit cette chanson il y a une dizaine d'année en hommage à son amie.

De la scène à la Seine
Ch.Aznavour

De la scène à la Seine
Du néon au néant
Elle a couru certaine
Et noyer des tourments
Et stopper la gangrène
Des outrages du temps
Avant que ne survienne
L'âge et le poids des ans
Sortie de la misère
Courageuse elle avait
Gravi comme un calvaire
Les marches du succès
De triomphe en victoire
Coeur léger ou coeur lourd
Elle avait à la gloire
Sacrifié ses amours

De la scène à la Seine
Elle a couru sans peur
Pour laisser souveraine
A ses admirateurs
L'image d'une reine
Le timbre d'une voix
Comme un chant de sirène
Pour qu'on ne l'oublie pas
Elle traînait livide
De miroir en miroir
En découvrant ses rides
Camouflées sous les fards
Sa vie lui semblait vide
Sous son air triomphal
Car la gloire est perfide
Car la gloire fait mal

De la scène à la Seine
Elle a fait sa sortie
Emportant ses migraines
Et ses traits de génies
Telle une tragédienne
Drapée dans sa folie
Elle a franchi sans peine
Les portes de la nuit
De rengaine en rengaine
Elle avait négligé
Autant qu'on s'en souvienne
Amour et vie privée
Mais à l'âge incertaine
Ou l'on compte les ans
Les choses semblent vaines
Sans hommes et sans enfants

En lettre de lumière
Son destin s'est écrit
Demain la presse entière
Retouchera sa vie
Trois colonnes à la une
Dix pages à l'intérieur
La mort est opportune
En noir et en couleur
On la dira plus grande
Et belle dans sa mort
Bâtissant sa légende
On écrira encore
Elle a marché sereine
Suivant sa destiné
De la scène à la Seine
Pour la prospérité

Play again

Minijul se transforme actuellement en une véritable "untertainment machine".
Voici rien que pour vous un nouveau jeu, très facile.

Le jeu des paroles

12 phrases extraites de paroles de chansons connues, c'est très facile, je veux le titre et l'interprète, c'est parti...

1- Ton mec est pur, il te trompe pas, j'en suis sûre.

2- You can brush my hair, undress me everywhere.

3- Il ne reste plus rien, qu'un air de Chopin.

4- Don't be so quick to walk away, dance with me.

5- Quand je rêve aux loups c'est Lola qui saigne.

6- Si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux.

7- There is an answer to the darkest times.

8- Elle est bonne ta quiche, amour.

9- Ta musique est plus jolie que tout le ciel de l'Italie.

10- Les belles romances n'ont de sens que lorsqu'on est amoureux.

11- And she said 'We are all just prisoners here, of our own device'

12- Tant qu'y a de la braise, c'est pas fini.

Cette fois-ci, vous aurez tous 12/12, c'est obligé.

Jeu des règles du jeu : les solutions






Voici les solutions du terrible Jeu des règles du jeu, qui a mobilisé de façon impressionnante les lecteurs de minijul. Une fois de plus, la communauté a su faire preuve d'une considérable culture audio-visuelle et celà force l'admiration...
On regrettera seulement l'oubli total des merveilleuses émissions Je compte sur toi et Zygomusic que personne n'a pu citer, ainsi que Un pour tous, le remake de La Tête et les jambes...
En tout cas bravo à tous.

1) L'académie des 9 / Jean-Pierre Foucault / Antenne 2
ou Le Kadox / Alexandre Debanne / France 3

2) Sur la piste de Xapatan / Sophie Davant / France 2

3) Motus / Thierry Beccaro / France 2

4) Qui est qui ? / Marie-Ange Nardi / France 2

5) Jeopardy! / Philippe Risoli / TF1

6) La Tête et les jambes / Pierre Bellemare / RTF
puis La Tête et les jambes / Pierre Bellemare et Philippe Gildas / Antenne 2
ou Un pour tous / Christian Morin et Cendrine Dominguez / France 2

7) Pyramide / Patrice Laffont puis Marie-Ange Nardi, Pepita avec en maitres mots : Noëlle Breham, Marie-Ange Nardi, Laurent Broomhead, Karen Cheryl, Claire Gautraud, Jérôme Techit, Pierre Galibert, Olivier Minne / Antenne 2-France 2

8) Zygomusic / Laurent Petitguillaume / M6

9) Je compte sur toi / Olivier Lejeune / La 5

10) Questions de charme / Georges Beller et Daniela Lumbroso / Antenne 2

11) Les Forges du désert / Jean-Luc Reichmann / Antenne 2

12) 1 contre 100 / Benjamin Castaldi / TF1

13) L'or à l'appel / Vincent Lagaf' / TF1

14) 100% questions / Pascal Hernandez / La cinquième

15) Le Chevalier du labyrinthe / Georges Beller / FR3

La paire de jean's

On a tous en mémoire cette magnifique image de notre président fraichement élu sortant de l'hôtel du fouquets en jean, c'était juste avant ses deux jours de repos maltais dont on a tant entendu parler.
Et bien sachez que pendant que tous les medias s'excitaient sur les pourquoi des combiens de ce séjour, à qui le yacht, à qui la villa, combien la chambre et pata couffin, le 13h de TF1, dont on connait la subversion, après avoir vaguement évoqué les jours de repos bien mérités du futur président, est revenu sur ce qu'il convenait d'appeler "l'affaires des jeans".
Jean-Pierre Pernaut n'a pas héité à nous lancer un reportage de 3 minutes dans une maison de retraite avec des témoignages de vieux en pronocant cette phrase surréaliste "On savait notre nouveau président résolument moderne et nous en avons encore eu la preuve lorsqu'on a pu le voir sortir du Fouquet's décontracté, portant même une paire de jeans".
On passera sur la relative modernité de l'expression "une paire de jean's" pour nous concentrer sur le dit reportage. Après le micro-trottoir omniprésent dans ce journal, voici une variante, le micro-hospice, dans lequel des vieux peuvent se dire choqués de voir un président en "paire de jeans" et sans cravate.
L'important dans tout celà étant qu'on est vachement content d'avoir enfin trouvé ceux qui écrivaient à TV Magazine pour dénoncer un Julien Lepers sans cravate, ils existent en vrai !

Minijul spectacles



On l'a compris depuis quelques années, l'augmentation du prix des places de concert est inversement proportionnelle à la chute du marché du disque.
Le spectateur amateur de live en subit directement les conséquences en déboursant régulièrement des sommes déraisonnables pour 2 heures de frissons certes bien souvent inoubliables et irremplaçables mais quand même.

En ce moment, des reccords sont battus.
On a bien sur les Rolling Stones, avec des tarifs max à 148 E, c'est à dire le double d'il y a 10 ans, rappelons que je les ai vu au Stade de France en 98 avec la place la plus chère d'alors (540 Fr).
Charles Aznavour peut compter sur son public arménien bling bling. Pour le voir de près au Palais des congrès en octobre, compter 158 E, même constat, presque le double d'il y a 8 ans.
Bon, le problême c'est qua la plupart des cas on se dit "oh ben quand même ils exagèrent" et on y va quand même.
Mais, c'est décidé, nous n'irons pas voir Barbra Streisand à Bercy : la place à l'orchestre est à 582 Euros. Oui, il n'y a pas de fautes de frappes.
Malheureusement, je n'ai pas d'ami possédant de yacht. Je ne pourrai donc pas aller à bercy voir une des meilleures chanteuses du monde.
J'aurai su je serai allé place de la concorde la semaine dernière, y'avait parait-il un super concert gratuit avec plein de stars.

Précision : sur eBay, les prix augmentent encore plus une fois les concerts complets. Exemple avec Mika à Lyon...

11 mai 2007

Nouveau Jeu

Devant le succès critique et public des jeux des pitchs, voici une variante, sur une idée de ma maman, lectrice assidue.

Le Jeu des règles du jeu

Voici 15 règles de jeux télévisés résumés brievement.
A vous de me dire, pour chaque numéro, le titre du jeu télé !
15 titres à trouver donc, c’est très très très facile.
Trop facile, en fait.
Je vous demanderai donc de rajouter pour chaque jeu l’animateur/trice et la chaine.
Attention, plusieurs réponses possibles dans certains cas !
Soyez le plus exhaustifs possible.
Qu’est ce qu’on s’amuse !



Jeu n°1
Deux candidats s'affrontent selon le principe du morpion : les candidats choisissent parmis des invités répartis dans des cases celui chargé de repondre à une question de culture générale. En cas de bonne réponse, la case de l'invité est marquée d'une croix (ou d'un rond).


Jeu n°2
Sept candidats et une candidate arrivent en train dans une gare mexicaine située en pleine nature. Un professeur leur remet à chacun un document avec des graphismes anciens qui forment une charade.
Différentes épreuves sportives permettent de sélectionner un seul candidat et d'éliminer tous les autres.
La charade énigmatique devra être résolue dans le dernier quart d'heure de l'émission et permettra de choisir avec précision une statue ancienne parmi une vingtaine.
Si le candidat restant et la candidate rapportent la statue attendue par le professeur avant la fin de l'émission (départ du train), celui-ci leur remet leur gain.

Jeu n°3
Un candidat propose un mot dans un délai maximum de huit secondes et doit épeler celui-ci. Le mot doit contenir le bon nombre de lettres et être correctement orthographié, sinon il est refusé. Le mot apparait alors sur une grille : les lettres bien placées sont coloriées en rouge, les lettres présentes mais mal placées sont cerclées de jaune. Pour une lettre, on ne peut avoir au maximum que le nombre d'occurrences de cette lettre dans le mot de coloriées (soit en jaune, soit en rouge si certaines sont bien placées).

Jeu n°4
Trois candidats doivent deviner les métiers de 6 personnes en les confrontant à des situations liées aux activités professionnelles en question et en s’appuyant sur le vote du public.

Jeu n°5
À partir de réponses, trois candidats doivent trouver la question correspondante. Chaque bonne réponse rapporte une somme, chaque erreur la fait perdre. Ils peuvent choisir entre six thèmes et cinq valeurs de réponses.

Jeu n°6
Un candidat répond à des questions complexes sur un thème précis. En cas d'échec, un sportif doit le rattraper en effectuant une performance minimum pour lui permettre de rester en jeu.

Jeu n°7
Deux binômes composés d’un candidat et d’un animateur s’affrontent.
Les joueurs doivent deviner un mot que leur partenaire tente de leur faire découvrir en utilisant 1, 2 ou 3 mots synonymes ou du même champ lexical.

Jeu n°8
3 candidats s’affrontent en répondant à des questions relatives à l’actualité musicale ou en participant à des épreuves pratiques comme par exemple tourner un 45 tours avec le doigt pour reconnaître une chanson.

Jeu n°9
Un couple doit essayer de gagner un maximum d’argent. La femme répond à des questions de culture générale pendant que le mari compte les billets de banque débités par une machine. A chaque mauvaise réponse, un élément vient le déconcentrer (jets de serpentin, lâcher d’une poule sur le bureau…)

Jeu n°10
Ce jeu fait s’affronter hommes et femmes, sur une série de questions. Les deux sexes doivent rivaliser de bluff et d’humour pour l’emporter. L’équipe gagnante va jouer contre le public du sexe opposé, en fin d’émission dans l’épreuve dite du "jeu des raquettes".

Jeu n°11
Deux couples de candidats ont rendez-vous sous le soleil jordanien au petit matin afin de s’affronter sur les pistes du désert qui mènent au Palais où les attendront de nouvelles épreuves avec les personnages comme La Poétesse ou encore le méchant Ziotor.
Dans le désert, les candidats doivent effectuer trois épreuves très physiques qui leur permettront de récupérer un poignard sacré.
Chaque poignard gagné permet à l’équipe d’allumer une flamme qui symbolise une vie. Cette flamme est la clé pour pénétrer dans le Palais.

Jeu n°12
Un candidat se trouve face à 100 adversaires qui constituent “le mur”. Il doit éliminer ce “mur” et être le dernier à rester en jeu afin de remporter la partie. Il doit pour cela répondre à un questionnaire de culture générale avec 3 réponses possibles.
Si un adversaire ou le candidat ne répond pas correctement, il est immédiatement éliminé du jeu. Sur chaque question, les adversaires éliminés permettent au candidat d'augmenter sa cagnotte.
Après chaque question le candidat a l'opportunité d'arrêter le jeu et de partir avec ses gains cumulés, à partager avec un téléspectateur.

Jeu n°13
Deux équipes de trois candidats s'affrontent pendant 40 minutes dans des épreuves loufoques. A la fin du jeu, un téléspectateur, qui a réussi à recomposer le numéro de téléphone secret, empoche une coquette cagnotte.

Jeu n°14
Trois candidats répondent à un QCM de culture générale posé par une voix-off.

Jeu n°15
L’équipe de candidats est composée de quatre adolescents. Ces derniers doivent désigner un des leurs pour pénétrer dans le labyrinthe afin de rechercher un trésor. Il va se voir remettre par le maître du château un casque qui lui cache la vue. Guidé par ses trois camarades, le candidat va devoir éviter des pièges et affronter d’étranges créatures. Parallèlement, les candidats doivent répondre à des questions de culture générale.

Le Clip de la semaine (1)

Cette semaine, dans le cadre de cette chronique, je vous propose pas un mais deux clips.

Celà pour vous permettre de vous livrer de vous même à un étude comparée de deux oeuvres, à savoir Nuit de folie et son plagiat Et je danse.

Oui, j'entend d'ici les fans de Lova Moor hurler à l'insulte mais que voulez-vous, les faits son là, implaccables, et surtout bien plus crédibles que ceux qui disent que Mika a plagié Sheila (rien que d'écrire cette phrase, j'en ai des frissons, François ta théorie ne tient pas debout).

Et je danse, malgré des paroles fortes, poignantes et poétiques, montre une structure musicale curieusement et étrangement identique à Nuit de folie, avec en point d'orgue, en climax comme dirait Alban, le rap au 2/3 de la chanson.

Les clips, quant à eux, sont très différents l'un de l'autre, j'oserai ici exprimer ma préférence pour celui de Lova Moor parcequ'il y a un véritable scenario, des danseurs bien habillés avec des jeans taille sur-haute et surtout une jolie baignoire.

Certains puristes comme JB sont capables de vous la chanter par coeur sur demande, mais profitons de l'original quand on l'a sous la main.

Le Clip de la semaine (2)

Début de soirée - Nuit de folie

7 mai 2007

Elections : resultats sur le web


GoogleEarth propose une visualisation des resultats des élections, c'est pas super pratique mais ça a de la gueule.
GoogleErath fonctionne aussi bien sur mac et pc. La dernière version est disponible en français et se télécharge ici.

Sinon, en plus simple, tous les resultats en detail sur le Monde.

A propos...



Merci Julien-Joke pour l'info

La France d'après de maintenant

Bon, pas de panique. Il n’est plus candidat maintenant, il va arrêter de dire des conneries. Il va s’ouvrir un peu. Il va y avoir un gouvernement. Un travail collectif. Avec du sang neuf.
Euh…bon… dans son premier discours il a reparlé de travail, de mérite et d’autorité. Pour la rupture, tenez vous bien, attention les nouvelles têtes qu’on a jamais vu : Fillon, Juppé, Alliot-Marie, Borloo… Ca fait rêver et surtout on a vraiment l’impression d’un changement.
J’ai jeté un œil sur les télés étrangères pour voir ce qui se disait. Sur CNN curieusement n’a pas été évoquée la mise en garde de N.Sarkozy fraîchement élu envers les US sur le protocole de Tokyo qui, reconnaissons-le, avait l’avantage d’être claire. Sur BBC World, un observateur disait en gros qu’il prévoyait un considérable désenchantement et d’énormes déceptions, pas dans les mois qui viennent mais sur la fin du quinquennat, principalement dans les classes moyennes car « the conservative Nicolas Sarkozy » avait promis la quadrature du cercle.
Ah bon ?

Pour en finir avec ce sujet, gardons à l’esprit que nous vivons en démocratie et que le principal maintenant est d’arriver à recoller les morceaux après une campagne dévastatrice pour la confiance, la considération et le respect des français les uns envers les autres.

4 mai 2007

Saine colère - 2007

Pour ceux qui l'ont raté...

Saine colère - 1993

15 ans déjà !

Edito

Au risque de faire paraitre ce blog comme une annexe du Monde, voici l'edito de J.M.Colombani de l'édition d'hier soir dans lequel je retrouve complètement mon sentiment.

Deux Frances

Il n'est un secret pour personne que Nicolas Sarkozy aborde le second tour de l'élection présidentielle en position de force. Les sondages le donnent invariablement vainqueur, et le face-à-face télévisé tant attendu n'a pas été de nature à renverser, à lui seul, le cours de la campagne.

La tentation peut être grande, dans ces conditions, de se projeter au-delà, de considérer que nous sommes déjà entrés dans l'ère Sarkozy. Au contraire, l'importance de l'enjeu – l'amorce d'une phase nouvelle de notre histoire politique, le choix d'un modèle de société – incite à réaffirmer que chaque voix compte.


Les sondages ne sont pas l'élection. Et celle-ci, quel qu'en soit le résultat, crée à son tour un rapport de forces dans le pays qui influencera l'attitude de l'heureux(se) élu(e) dans son mode de gouvernement comme dans son appréhension de la diversité des aspirations de la société française.

De ce point de vue – et même si le duel télévisé, beaucoup trop technique et manquant d'ampleur, ne l'a pas fait apparaître avec suffisamment de clarté et l'a même, à certains égards, masqué –, il y a bel et bien en présence deux France, deux visions de la société.

Elles étaient parfaitement visibles lors des deux grands meetings parisiens des candidats : le public de Bercy montrait une société homogène; celui de Charléty une société plus diverse, plus colorée. Dans le premier cas, beaucoup d'inclus; dans le second, beaucoup d'aspirants à l'intégration, de candidats à intégrer cette classe moyenne dont le sort reste une des clés de l'avenir.

La mondialisation, on le sait, si elle donne du travail à des centaines de millions d'êtres humains, comporte un risque : la distribution des bénéfices n'est pas égale. Entre les pays. Mais aussi au sein même de chaque pays, en brisant les équilibres sociaux, en remettant en route la machine à inégalités qu'un demi-siècle d'Etat-providence avait inversée.

Ascenseur social en panne

La question posée dans toutes nos sociétés développées est donc celle de la classe moyenne qui, hier, voyait ses revenus grossir avec l'âge et était assurée que ses enfants auraient une vie meilleure, et qui voit aujourd'hui sa feuille de paie bloquée et ses enfants passer de stage en stage malgré les sacrifices faits pour leur éducation. L'ascenseur social est en panne non seulement pour ceux qui sont au bas de l'échelle, mais pour une partie toujours croissante de cette classe moyenne.

Malgré une lisibilité insuffisante, le projet de Ségolène Royal est tout entier centré sur cette problématique. Et c'est avec raison qu'elle fait de la refonte du dialogue social la clé du retour de la confiance. Les relations de méfiance, en France, entre les entreprises, l'Etat et les salariés ont non seulement un coût, mais sont aussi un obstacle au retour de la croissance.

La crise de la valeur travail, selon Ségolène Royal, n'est pas celle du désir individuel de travailler, mais celle de la capacité à travailler ensemble. Son dispositif tend tout entier à remettre en confiance les classes moyennes, à leur redonner une mobilité qui fait défaut, en même temps que la réassurance que donne, à celles-ci, des services publics puissants et modernisés.

Nicolas Sarkozy, au fond, a une vision plus "américaine", en ce sens que les dispositifs qu'il imagine (notamment fiscaux : le bouclier fiscal à 50 % n'est jamais qu'une façon d'éliminer de fait l'ISF) favorisent le haut de la pyramide sociale. Ses accents industrialistes, mais aussi protectionnistes, lui permettent, dans le même temps, d'être entendu des milieux ouvriers. Il défend donc le haut et le bas de la société, au nom d'une vision qui évoque le "conservatisme compassionnel" des conservateurs américains : il faut encourager les "riches" à investir, de façon à redonner du travail au plus grand nombre.

Conception revancharde de l'histoire

Ce sont là deux modèles – encore qu'à les écouter il n'y en aurait plus qu'un seul : la social-démocratie du nord de l'Europe ! – parfaitement cohérents et défendables. D'autant plus qu'ils ont en commun de vouloir réformer le pays. A ceci près que l'addition des propositions concrètes de Nicolas Sarkozy (une certaine idée de la fiscalité, des déductions diverses, notamment pour faire une France de propriétaires, des primes pour les heures supplémentaires) peut être source de nouvelles inégalités et aboutit à favoriser les plus favorisés. Au reste, le vote des beaux quartiers (comme, à l'inverse, celui des cités en faveur de Mme Royal) montre que l'opinion a parfaitement compris le message.

Ce qui gêne, chez M. Sarkozy, outre un renvoi classique à la vieille lutte des classes, c'est aussi une conception revancharde de l'histoire. Avoir centré sa campagne d'entre-deux-tours sur la dénonciation de l'héritage de Mai 68 est le signe clair d'une volonté de revanche idéologique. Ce qui embarrasse, c'est cette façon d'opposer les "travailleurs" aux "tricheurs", ceux qui se lèvent tôt aux paresseux, comme s'il lui fallait toujours être à la recherche d'un ennemi. Bref, une conception qui antagonise; et qui, à l'inverse, rend crédible la démarche de Mme Royal, laquelle refuse précisément cette dichotomie.

N'est pas non plus raisonnable la marche arrière que M. Sarkozy nous promet dès qu'il parle de renforcer l'arsenal législatif répressif (déjà largement pourvu) en mettant en cause, par des peines planchers et le recours à l'automaticité des peines, l'un des principes mêmes d'une justice républicaine qu'est l'individualisation de la peine, et l'idée que l'appareil répressif vise aussi à réinsérer. Enfin, la qualité de la relation que Nicolas Sarkozy entretient avec Martin Bouygues, Arnaud Lagardère ou Serge Dassault est la marque d'une puissance potentielle dans les médias qui appelle une vigilance de tous les instants.

Pourtant, le président de l'UMP a de bonnes chances de devenir le président du pays. Pour trois raisons : en premier lieu parce qu'il a largement réussi son OPA sur les électeurs du FN, ambition voulue, assumée et annoncée depuis 2002 et constamment réaffirmée depuis comme un objectif politique décisif pour la droite; en deuxième lieu parce qu'il a su mobiliser sur l'adhésion à son programme, sa capacité à le mettre en œuvre et à engager rapidement des réformes, contrairement à Ségolène Royal, dont le vote est pour une bonne part un vote défensif, de protection; enfin, cette adhésion forte est le fruit du travail de refondation de la droite, engagé méthodiquement depuis cinq ans et plus encore depuis la prise de l'UMP par M. Sarkozy.

Il en est résulté un projet discutable, contestable ou irrecevable, certes, mais cohérent et maîtrisé. C'est sa force et une bonne part de son pouvoir de conviction. Et c'est pourquoi il était absurde de le diaboliser.

Pas de mesures-phares

A l'inverse, le PS n'a pas su engager un travail de refondation comparable. C'est la faiblesse majeure qui a affecté la campagne de Mme Royal, dont on a pu apercevoir à la télévision qu'elle est, par sa force de caractère, armée pour tous les combats. Elle a eu l'intuition de devoir bousculer l'ordre socialiste, mais elle n'a pu le faire que de façon parcellaire, expérimentale ou improvisée, faute d'un socle solide de réflexion collective préalable, mûrie puis métabolisée par la candidate.

Il n'y a pas, dans l'arsenal qu'elle présente, de mesures-phares comparables, par leur effet, à ce que furent pour Lionel Jospin version 1997 les 35 heures ou les emplois-jeunes. Et, chemin faisant, les socialistes n'ont pas aperçu que l'idée même que les Français se font du "changement" a… changé ! C'est ce que Nicolas Sarkozy a pu récupérer (et masquer) avec son discours sur la valeur travail.

Il faut donc d'urgence, pour la clarté et la dynamique du débat démocratique, renouveler la pensée de la gauche. La mondialisation reste vécue comme une menace et diabolisée comme la cause de tous nos maux; seule la face négative de cette révolution planétaire est prise en compte et dénoncée. La gauche réformiste doit repenser de façon moderne le changement social. Elle doit sortir de l'impasse idéologique dans laquelle elle s'est trop longtemps enfermée. C'est pour elle la seule manière de retrouver sa vocation historique : incarner le mouvement, le changement et l'espérance, l'optimisme sur l'avenir.

Ségolène Royal a esquissé un "désir" de changement, tracé une perspective. Sa défaite, surtout si elle était lourde, plongerait inévitablement le PS dans les règlements de comptes, le retour en force de tous les archaïsmes et de toutes les utopies négatives. Sa victoire lui donnerait l'autorité pour engager ce travail de réinvention indispensable. C'est un pari. Pour le pays, il mérite d'être tenté.

Jean-Marie Colombani - Le Monde 04/05/07

Bonsoir mesdames !

Juste un petit mot avant d'aller me coucher : on s'est fait un poker avec JB ce soir pour inaugurer la table achetée sur eBay et reçue ce matin.
Et bien figurez vous que j'ai sorti un carré de dames !
Voilà, ça se trouve pas sous le sabot d'un cheval donc je tenais à la faire savoir.

3 mai 2007

2e jeu des pitchs : solutions

Voici les réponses tant attendues au 2e jeu des pitchs.
Celui-ci en comprenait dix dont certains n'ont pas été démasqué.
C'est très rigolo à faire donc il y en aura d'autres.

C'est donc Gwen qui gagne avec un score de 4/10.
Je suis très déçu de ne pas avoir vu les participations d'amis qui auraient rendu de plus belles copies, n'est ce pas Filip ! n'est ce pas Lilian !

Voici les réponses accompagnées de beaux visuels.

1- Sherif fais moi peur / The Dukes of hazzard


2-Sunset Beach


3- Day Break


4- L-Word / The L-Word


5- Voilà / Just shoot me


6- Densha Otoko


7- Larry et Balki / Perfect strangers


8- Dream on


9- Les Sauvages / Complete savages


10- Cosmos 1999

La reflexion du jour

On ne parle pas de culture dans cette campagne. Voici donc un court extrait de l'interview d'Olivier Py paru dans le monde de ce soir et avec lequel je suis parfaitement d'accord !


Le Monde : Vous avez dit préférer, à la notion de "théâtre citoyen", celle de "théâtre populaire"

O.P : Cette idée d'utilité civique du théâtre me gêne. On ne peut pas demander au théâtre de résoudre la fracture sociale ou de réparer la couche d'ozone. En revanche, on peut faire ce que j'appellerais un théâtre de l'inquiétude, ou de l'impatience. Un théâtre qui se soucie du monde avec ses propres armes : l'actualité, c'est le vent dans les yeux d'Homère. Qu'on monte Arne Lygre ou Eschyle, on ne s'adresse pas qu'au citoyen, on s'adresse au mortel.

C'est très fondamental : si on perd cette idée, on va perdre le théâtre lui-même, on va perdre l'art. Ce mortel qui peut réfléchir sur les institutions démocratiques ou la place de l'étranger dans la société doit aussi méditer sur sa propre caducité, sur la vanité du pouvoir, sur des choses qui dépassent les faits de société. C'est ce que je veux dire quand je parle de théâtre populaire plus que de théâtre citoyen.

Rolland Garros



On a eu très peur au début. Elle a commencé le premier tronçon les yeux rivés à ces fiches et en cherchant ses mots. Elle a sorti la grotesque idée de faire raccompagner les femmes flics le soir. On a frôlé la catastrophe. Face à elle, lui s’est montré d’un calme plus qu’agaçant. Lui a su, tout au long du débat, garder sa ligne directrice consistant à la bombarder le plus stoïquement de réponses extrêmement concrètes, techniques et chiffrées. Elle a réussi à s’adapter et surtout à le contrer très rapidement sur son propre terrain, la délinquance. Dès qu’il a abordé le thème des multirécidivistes, elle a brandi des réponses à apporter dès les premiers actes de délinquance.

Tous deux ont décidé d’un accord tacite et dès le départ de s’affranchir de l’ordre du jour et des thèmes à aborder, en déplaçant le débat autant que nécessaire, chacun à leur tour, sans jamais se le reprocher d’ailleurs, réduisant ainsi les deux « journalistes » au rang de spectateurs de Rolland Garros suivant la balle de la tête, très amusants à observer d’ailleurs sur les plans larges.
Tels deux lycéens ne sachant pas gérer leur temps d’exposés, ils ont tous deux considéré être les rois du pétrole et tout cela aurait pu durer 5 ou 8 heures qu’ils ne se seraient même pas posé la question de l’intérêt de l’auditoire.

Ceux qui attendaient un dérapage de sa part sous-estimaient grandement N.Sarkozy, en mode self-control total du début à la fin. Ceux qui attendaient une faillite de sa part sous-estimaient tout autant S.Royal, qui, réduite à sa position de chalengeur, n’avait d’autre choix que d’attaquer, de façon plus ou moins heureuse d’ailleurs.

Alors qui est le mieux placé pour être président : les deux, ou aucun des deux.
N.Sarkozy a tout misé sur la connaissance des dossiers, réelle ou apparente, à coups de chiffres, de pourcentages, d’informations techniques et pratiques. S.Royal a évoqué, en continu, les grands principes, les directions à prendre, les méthodes à adopter ou à éviter.
Hors, il eu fallu, pour nous donner une réelle idée des capacités de chacun, voir ces deux éléments de discours chez les deux candidats, au delà d’un simple concours d’aplomb. (car, lorsque les deux candidats surenchersissent sur le thème de « on a tort tous les deux mais à celui qui y croira le plus qui aura le moins l’air con », cela donne un grotesque concours d’aplomb sur le terme du nucléaire)
Oui, le quinquennat donne une nouvelle responsabilité au président qui se doit d’être plus proche des solutions techniques, mais oui il/elle se doit avant tout de « montrer un cap », parler d’un choix de société, de valeurs et de principes.
Or, sur ce terrain-là, les seules valeurs et principes évoqués par N.Sarkozy restent la valeur travail et le mérite opposés de facto à l’assistanat. Sur tous les autres sujets, ce ne sont que des mesures chiffrées et pratiques sur le court terme qui ont été exposées et ce uniquement dans le but de créer un décalage entre un discours « pragmatique » et un discours « théorique ». Un exemple criant : il dira 50% quand elle dira moitié, c’est plus technique, plus didactique, ça fait plus mieux bien regardez comme je connais les chiffres.

Malgré de très (trop) longues paraphrases qui l’ont obligé à dire beaucoup moins de choses en utilisant plus de temps de parole, S.Royal a fait preuve de pugnacité quitte à prendre le risque de l’impression d’acharnement, avec beaucoup de coupages de paroles superflus.

Quelques très bon points cependant.
Très bon point pour S.Royal qui a réussi à opposer à plusieurs reprises à la « valeur travail » la « valeur DU travail » : enfin, il était temps, 4 jours avant le deuxième tour.
Très bon point pour S.Royal sur sa fameuse colère renvoyant à son adversaire ses principes de moralité en politique évoqués par lui-même en début de discussion, obligeant N.Sarkozy a frôler le second degré en évoquant le sang-froid nécessaire à la fonction suprême, un léger sourire au coin de la bouche.
Très bon point pour S.Royal lorsqu’elle place au milieu d’une phrase « la pédophilie, dont vous admettrez qu’elle n’est pas génétique… ».
De très bons aspects donc pour S.Royal sur certains détails mais aussi beaucoup d’occasions manquées, elle aurait pu le moucher à beaucoup d’autres moments.
Lui a joué une fois de plus le gentil naïf qui veut comprendre et expliquer.
Concrètement, rien n’indique que ce débat change quoi que ce soit au niveau des intentions de votes. L’écart ne va pas se réduire puisque chaque camp est conforté.
Les sarkozystes sont contents de l’avoir vu calme et sois disant pragmatique.
Les segolenistes sont rassurés de l’avoir vu combative et percutante.
Les indécis n’ont aucun élément de comparaison complémentaire.

Pour les gens qui ne suivent pas la campagne de près, il est intéressant de préciser un autre point fort de S.Royal à la suite de ce débat.
S.Royal a le mérite de la cohérence par rapport à son propre discours. Le meeting du stade Charlety et le débat d’hier ne dénotaient pas. C’est déjà ça.
N.Sarkozy, lors de son dernier meeting à Bercy (celui avec Miss Dominique, Bigard et Farrugia), a prononcé l’un de ses discours les plus violents de toute la campagne, basé sur une liquidation totale de l’héritage de Mai 68 qui à l’entendre a transformé la France en pays de hippies gauchistes irresponsables et assistés, un discours le moins rassembleur possible, complètement effrayant, extrêmement inattendu pour un entre deux tour mais galvanisant pour les dizaines de milliers de militants présents, garantissant une image extrêmement marquante pour la télévision. Ce n’est pas ce N.Sarkozy que l’on a vu hier soir. Le décalage entre ses discours et le débat était total. Total donc inquiétant, une fois de plus.

Autre détail qu’on est obligé d’évoquer par ce qu’on s’est tous fait la réflexion : N.Sarkozy a une très belle montre, S.Royal était très bien sapée.