29 mai 2007

Mais trop Godwin meilleur

En survolant un vif échange de commentaires sur le site rue89, j'ai appris ce qu'était la théorie du point Godwin :

« Plus une discussion sur Usenet dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison avec les nazis ou avec Hitler s'approche de 1 »

Cette « loi » s'appuie sur l'hypothèse selon laquelle une discussion qui dure dans le temps amène peu à peu les esprits à s'échauffer et à remplacer les arguments par des insultes, où à utiliser des arguments ou des analogies extrêmes.
Le nazisme étant souvent considéré comme la pire des idéologies, toute comparaison du sujet ou d'un intervenant avec un mouvement de ce genre est considérée comme le signe de l'échec de la discussion, du moins si le sujet de départ était très éloigné. On estime alors qu'il est temps de clore le débat, dont il ne sortira plus rien de pertinent, pour repartir sur des bases saines. On dit alors qu'on a atteint le « point Godwin » de la discussion.

(voir tout l'article sur Wikipedia)


Autre théorie amusante :

Le dilemme de Warnock, du nom de son auteur, Bryan Warnock, met en avant le fait que l'absence de reponse à un message sur une liste de discussion, un newsgroup Usenet ou un forum Web n'implique pas forcement que personne n'est intéressé par le sujet. D'après Warnock:

Le problème avec l'absence de réponse, c'est qu'il y a cinq interprétations possibles :

  1. Le message est correct, l'information est claire et ne nécessite pas de commentaire supplémentaire. Il n'y a rien d'autre à dire que "Je suis OK avec ce qu'il dit"
  2. Le message est trop long et détaillé, et personne ne veux gaspiller d'énergie pour le faire remarquer.
  3. Personne n'a lu le message, quelle qu'en soit la raison.
  4. Personne n'a compris le message, mais personne ne demandera d'explication, quelle qu'en soit la raison.
  5. Personne ne s'intéresse au message, quelle qu'en soit la raison.

Warnock a pour la première fois décrit ce dilemme sur une liste de discussion. L'expression, maintenant couramment utilisée, a été récupérée par les blogueurs pour décrire le sentiment que chacun peut ressentir quand personne n'a commenté ce qu'il a publié.

D'un autre côté, on peut considérer que ce dilemme repose sur deux prémisses :
  1. personne ne répond parce que personne n'est intéressé
  2. personne ne répond pour toute autre raison.

(Voir tout l'article sur Wikipedia)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je viens quand même de réaliser la nullité abyssale du jeu de mots du titre de ce billet. Julien, fais attention, ton humour vieillit aussi!

Anonyme a dit…

moi par contre, c'est le seul truc que j'ai compris.

Anonyme a dit…

moi j'ai trouvé le titre super!et je suis impartiale!