1 février 2007

Ca va mieux en le disant

Il y’a plein de choses qui m’horripilent dans la vie, comme le 13h de J.P.Pernault, José Bové (le seul candidat qui sera en prison pendant les élections), Gérard Miller, Sean Paul ou, plus rares, les ex-restauratrices lyonnaises pour théâtreux.

La rubrique courrier des lecteurs de Télérama fait également partie, depuis tout petit, de ces phénomènes curieux qu’on pourrait englober sous le terme barbare de « fascination répulsion ».
Mais, pour rester objectif, il convient de reconnaître quand des choses judicieuses y sont exprimées de façon supportable, ce qui est certes rarement le cas.

Voici donc 2 lettres lues dans le dernier Télérama (n°2977) dans lesquelles j’ai reconnu mes avis.


Valeur travail ou valeur DU travail ? Depuis quelques années, certains politiciens français se sont mis en tête de réhabiliter la valeur travail. Mais le travail N’EST PAS une valeur. Le travail A une valeur.
On ne travaille pas par conscience morale, mais pour assurer sa subsistance et, dans le meilleur des cas, son bien-être. Il serait bon de ne pas l’oublier.
Nicolas Feuga, Boulogne-Billancourt.


Mme Royal veut tirer son programme présidentiel de la masse. C’est un mythe démagogique de faire croire que les masses ont une intelligence collective. Je le sais, j’en fait partie ! Les foules ressentent instinctivement : elles ne pensent pas. Elles s’enthousiasment pour des équipes de foot, scandent des slogans ou déclenchent des révolutions sanglantes, mais on a jamais vu des foules élaborer des programmes d’actions pour le bien-être de l’humanité. Ce sont des individualités qui font progresser la civilisation et, en général, contre l’opinion du plus grand nombre : Galilée, Nelson Mandela, Gandhi, Martin Luther King… Les visionnaires sont des gens seuls. Ils ne rallient pas la foule, ils l’éclairent.
Thierry Huz, Lormont.

Voilà qui fait un peu plus serieux sur ce blog.

Ah tiens et pendant que j'y suis, j'en ai ras le cul de ce tic de languages des hommes politiques qui consiste à saucissoner les français en différentes catégories sous forme d'expressions raffarinesques commencant par "la France de..." ou "la France qui..." : la France d'en bas, la France qui se bat, la France qui souffre... Ce matin on a vu Sarkozy visiter une usine de bon matin en faillotant auprès des ouvriers : "je viens voir la France qui se lève tôt et qui travaille dur", en parlant tout gentiment et en chuchotant tout près des caméras, car, rappelez vous, "il a changé".
D'ailleurs, pour bien montrer qu'il ne s'énerve pas face aux attaques pitoyables du PS, il dit tout calmement "j'comprend pas, une campagne c'est fait pour exposer ses propositions, j'comprend pas, ils n'ont rien d'autre à dire ?". Et hop ! il est fort ! Bon, évidement, le plan aurait été plus large, on aurait vu que ses chargés de com' lui avait attaché les bras, mais bon...

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