18 février 2006

Au stade ou j'en suis...

Rapidement, un petit point sur la semaine écoulée à l'aube de ce week-end évenement durant lequel l'ami d'enfance de mon frère va se marier...
Lundi et mardi : tournée du cri d'Antigone à Vaulx-en-velin, une destination qui ne fait pas vraiment rêver mais on a quand meme bien rigolé.
Mercredi : transport d'un décor, l'occasion de revoir Stéphane-le-suisse et de lui signaler au passage qu'il devrait se couper les cheveux même si ca valait le coup d'être tenté.
Jeudi : repos, travail avec JB sur le site à venir puis fondue savoyarde chez ma tante, Gwen finissant tard et n'aimant pas le fromage. Puis sortie "hétéro du jeudi" avec Mathilde, Anne, JB et Gwen : au Barberousse puis à l'appart.
Vendredi : Gwen en RTT, journée tranquille avec promenade et petits gateaux chez Lilian avec le JB. Puis transfert imprévu dans une faille spatio-temporelle avec coup de telephone de Guillaume "allo j'ai des places pour le match de ce soir à Gerland". OK qu'à cela ne tienne après tout on ne vit qu'une fois et j'adore les évenements avec de grands rassemblements, de la foule, ça me donne toujours des frissons. En plus la dernière fois que je suis allé à Gerland, c'était pour la tournée History de Michael en 97, le virage nord était fini mais le sud etait en construction. Et moi, y'a rien à faire, j'adore les stades (bon plutot pour les concerts parceque y'a encore plus de monde mais la 40000 c'est déjà pas mal)
20h05, je suis dans le metro en direction de Gerland. Plein à craquer, des CRS et des mecs TCL qui encadrent à chaque grosse station, les gens de tous âges et de tous styles parlent foot.
20h20, sortie du metro dans un espece de flot continu et ininterrompu de spectacteurs qui marchent tranquillement. Curieuse sensation d'être un Lemings. Bien sûr Guillaume est en retard. Le coup d'envoi est prévu pour 20h45. 20h39, la smart tant attendue se faufile entre les poteaux et se gare à l'arrache. Les instructions de Guillaume sont claires : "bon aller on court sinon on aura des places de merde et on va manquer le début". En courant sur 200 mètres, je me fais la reflexion qu'à chaque fois que je vais dans un stade, j'arrive par le mauvais côté et je dois courrir autour. Contrôle du billet, fouille, et re-sprint en coupant par l'herbe pentue pour rejoindre les gradins. Du virage sud inferieur, la pelouse fait beaucoup plus petite qu'à la télé, et en fait on arrive à bien voir ce qui se passe.
Mais j'ai pu amerement constater que les supporters lyonnais sont d'un planplan assez consternant. A part les deux travées centrales de chaque virage animés par de vrais clubs de supporters passionés, bourrins et psychopathes (donc efficaces pour encourager leur équipe), le reste des virages (surtout sud) ne décolle son cul qu'en cas d'action prometteuse, et se leve réellement que pour celebrer les buts, en tapant dans les mains environ 4 secondes. Les chants envoyés par les bad gones ou les autres démarrent mais personne ne suit, chaque slogan tombe à l'eau et les "vrais supporters" rament pour mettre l'ambiance.
Quant aux tribunes J.Boin et J.Jaurès, elles sont aussi vivantes que le faux public de la patinoire de "Winter Games" version Amstrad 1985. Ca ne bouge pas d'un poil. Je pensais que 38993 personnes pouvait faire plus de bruit et plus de mouvements, surtout pour un club 4 fois champion de France (bientot 5 ?) mais l'OL doit être habitué à jouer devant un public de téléspectateurs. Bien evidement, celà n'a pas gaché mon plaisir d'assister à un match dans un stade plein, même si on y connait pas grand chose au foot, même si on sait que ce n'est qu'une énorme machine à fric (surtout ici), le sentiment ressenti au milieu d'un mélange de 40000 personnes se faisant plaisir ensemble ne peut l'être que dans un stade, et je le conseille à tout le monde, surtout à ceux qui ont des préjugés sur cet univers. De toute façon il y' a plein de petits détails à observer comme par exemple les jeunes couples d'ados qui se serrent l'un contre l'autre et s'embrassent quand il y a but, donc on ne s'ennuie pas. Merci donc à Guillaume pour cet invitation, c'est quand tu veux pour la prochaine.
Bien sûr, en allant supporter l'OL je me suis brouillé à vie avec Thomas mais j'ai hate de voir un match des verts pour voir de quel bois le chaudron se chauffe, cela n'a rien à voir avec Gerland !

Retour rue Corneille ou se déroulait spontanément un apéro World of warcaraft avec Seb et Lilian. Rejoints pas Guillaume, Damien et moi, puis par Alex, puis par Arno, puis par François, la soirée a continué avec jeux débiles et rhum de guadeloupe sur fond de DVD musicaux.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

QUI NE SAUTE PAS N'EST PAS LYONNAIS HEY!!!!

QUI NE SAUTE PAS N'EST PAS LYONNAIS HEY!!!!

QUI NE SAUTE PAS N'EST PAS LYONNAIS HEY!!!!