de Periclès à Avigon, du Prince aux Papes !

En gros, je fais vite :
la dernière s'est bien passée, le démontage aussi. On a bu des coups et j'ai même réussi à dormir un petit peu.
Il est 4h45. A 8h, je commence à Avignon.
Gwen a pris un RTT pour m'emmener, quelle belle preuve d'amour.

A très bientôt, donc, pour de nouvelles aventures !

Periclès reprend l'avantage

Quoi de plus effrayant, après la semaine qu'on a passé qu'un bulletin météo RAS ?
Non mais c'est bon on a appelé c'est sur on passe à travers.
OK on débache on check tout marche aller on va manger.
On revient du catering, dites donc les amis c'est pas tout ça mais le ciel est gris et y'a du vent en plus je sens des gouttes... On dirait qu'on essaye encore de nous le coller au fond à droite...
Qu'à celà ne tienne, réflexe basique du régisseur en exterieur, quand il pleut, on envoie tout, comme ça ça sèche au fur et à mesure.
Météo France est formel d'après Dominique, l'homme le plus optimiste du monde après Martial : ce n'est qu'une averse, on passe à travers.
On fait rentrer quand même.
Evidement, j'étais préparé psychologiquement à voir rentrer le public avec tous les projecteurs allumés mais ça fait toujours un peu chier...
Bref dialogue Michel-Jul :
- Et.. heu... t'es obligé de tout allumer parceque c'est dommage qu'ils voient les effets avant ?...
- Oui mais c'est mieux sinon ils risquent de pas les voir du tout.
- bonne réponse.
Bon alors il pleut encore, ça s'éternise, certains diraient même que ça s'installe, pas un pet de vent, ça bouge pas.
Ouais non mais c'est bon t'inquiète, Météo France ils disent qu'on passe à travers.
Au passage, Météo France et leurs prévisions à 2000 euros, je leur conseillerai vivement de changer leur MO6 car tout celà manque à mon goût de précision.
Bon, evidement, au moment ou je me disais "c'est cool même sous la flotte, tout marche", ça a disjoncté. Les gens sous leur parapluie "Ooooh...". Et bien figurez vous que cette panne conséquente puisqu'elle coupait l'ensemble de mes gradateurs, fut assez vie résolue puisqu'elle n'était pas due à la pluie mais au fait que j'avais tout envoyé. Donc là, au passage, faudra qu'on m'explique comment un départ de 125 A saute alors que j'ai un rabe de plus de 36kW... Heureusement que j'ai pas bourriné à fond sur l'install car sinon ça aurait sauté en utilisation normale... Bravo le matos des NDF.
Le temps que le disjoncteur refroidisse un peu et c'est parti mon kiki.
Dans la précipitation, et c'est là que j'ai pas compris ce qui se passait, quelqu'un a décidé que le spectacle pouvait démarrer sans se dire "tiens il y a encore des gouttes".
Erreur grossière à notre niveau d'habitués.
Interruption pendant la première moitié du monologue de Marief : pas mal.
On attend que ça passe.
Puis, au bout d'un moment, le ciel se comporte comme prévu et le bleu pointe son nez.
On reprend là ou on en était. Première partie difficile, dur de se remettre dedans pour l'ensemble des comédiens. Puis très bonne deuxième partie. Je vois Michel roder autour de ma régie un verre de whisky à la main, c'est extremement rare (le whisky, pas qu'il rode autour de ma régie ça il le fait tout le temps). J'ai droit à une gorgée : putain ça fait du bien.
Applaudissements nourris.
On récapitule les scores : Périclès 2 - Météo France 1.

Periclès - Météo France : 1 partout

Après la déception de samedi soir, revenir jouer dimanche tenait du défi, voire de la vengeance.
Seulement on savait bien qu'on avait pas l'avantage.
Arrivé vers 17h30, je n'ai pas pu débaché jusqu'à 21h, vu que la pluie était prévue. Elle a fini par arriver.
Réunion de crise des grands chefs : Michel, Martial, Dominique, André... tous se tournent vers moi et Dominique sort une réplique digne d'un épisode de 24 :
- Bon, Julien, il va repleuvoir dans 30 minutes, et ce pendant une dizaine de minutes. Si à 21h10 il ne pleut plus, combien de temps il te faut pour pouvoir démarrer ?
- ...euh disons 20 grosses minutes si je n'ai pas de pannes
- OK on fait rentrer on prévient les gens sur le site et dès qu'on peut on ouvre l'odéon et on essaye de commencer à 21h45.
Bon évidement vous vous doutez bien que la pluie a commençé plus tard que prévu, qu'elle a duré un peu mais vu que j'ai une super équipe on a fait très vite. Un soupçon de chance et hop, pas trop de pannes à part le changeur de couleurs qui tournait au ralenti et se bloquait en plein milieu, à cheval sur 2 couleurs évidement.
Talkie :
- Julien t'es pret ?
- non
- OK on fait rentrer
- Bon.
Ensuite discours de Dominique sur le plateau et là tenez vous bien :
- Bonjour, merci de votre patience, encore quelques minutes car nous réparons le gros projecteur là haut.
Et là tout le monde regarde le gros projecteur, avec le changeur qui marche très bien depuis quelques secondes, puis se retourne vers la baraque à frite qui me sert de régie. En gros, pour les 500 personnes présentes, Julien est le principal responsable du sois disant retard. Faux ! d'autant plus qu'il a dit ça aux alentours de 21h37, donc théoriquement je pouvais encore en avoir des pannes.
La vérité la voilà. Quand des directeurs, de théâtre ou de festival, prennent la décision de "stocker" un public entier dans le site mais sans les faire rentrer dans la salle, ils ne veulent pas qu'on les accuse de vouloir les laisser volontairement consommer au bar.
-Euh Julien quand les gens rentrent hésitent pas à faire le mec qui gère des pannes, à dire des chiffres fort dans le talkie pour bien que les gens comprennent que c'était la merde. Laisse 2 ou 3 baches pour les enlever à vue.
Donc je profite de ma tribune pour donner ma version des faits : dimanche, à 21h37 soit 8 minutes avant la dead-line, l'équipe lumière était prête.
Et finalement on a joué, sans la pluie, et tout le monde était content.

Periclès prend l'eau

Le message reçu dans l'oreillette du talkie environ 3 minutes après le début de la deuxième partie était sans équivoque : d'après les dernières infos météo, on ne tiendrait pas l'heure.
Ca allait peter , sans doute avant la fin du spectacle. Les éclairs, le tonnerre, comme dans l'histoire.
Puis la pluie annonçée arriva. Au bout de quelques minutes de grosses goutes, on est obligé de commencer à s'adapter. Une fois Lysimaque descendu rejoindre le plateau, on a pas le choix :
"Lyse, coupe la poursuite, on la range dans le fly".
Blandine, quand à elle, était prête depuis un moment, baudrier et sacs poubelles adaptés aux projecteurs, dans l'ordre des sensibilités de ceux-ci à la pluie. Mon écran et mon jeu d'orgue sont très près de moi, avec un sac poubelle au cas ou...
Je ferme discretement le volet du HMI car je sais que je vais bientôt devoir le couper.
La pluie s'impose, les comédiens se battent mais on sait bien qu'il est trop tard.
Dominique Delorme, directeur des NDF, que l'on voyait à jardin depuis quelques minutes, hésitant et ne trouvant pas le moment pour monter sur le plateau pour interrompre les comédiens qui, de leurs cotés, commencaient à n'attendre que ça, a fini par y aller.
Depuis de longues secondes déjà j'avais le doigt sur le master de la lumière salle en cas de mouvement conséquent de public.
Tonnerre d'applaudissement, et saluts sous la pluie réclamé par le public.
Tout le monde a fait ce qu'il a pu et ce qu'il devait, de façon calme et professionelle.
Déception, rage, d'autant plus que la représentation était très bonne et qu'on ne peut blamer personne, si ce n'est ce spectacle qu'on a aimé preparer et qu'on aime montrer.
C'est la règle du jeu.
Demain, règles un peu différentes : il pleut toute la journée et toute la soirée.
Au moins, tout est déjà bâché.

 

Chapeau Aaron Spelling...

Alban m'a téléphoné ce matin pour m'annoncer une terrible nouvelle.
Aaron Spelling est mort le 23 juin dans son manoir.
Bon. Soit. On s'y attendait un peu depuis le temps. Mais il a été un des plus grands producteurs éxecutifs de l'histoire des séries américaines.

Quelques exemples parmi d'autres :

Starsky & Hutch
Drôles de dames
L'amour du risque
La Croisière s'amuse
Hooker
Matt Houston
Dynastie
Beverly Hills 90210 (avec sa fille laide dedans)
Melrose Place
Sunset Beach (avec son fils laid dedans)
Charmed
...

Les mauvaises langues diront que plus ça allait, plus c'était pourri ce qu'il faisait. A ceux là je répondrai : on idéalise trop Starsky & Hutch et Love Boat : ça a toujours été pourri !

Pericles : première ce soir

Hier soir, mercredi, l'équipe de Periclès a assuré une générale que Geraldine n'aurait pas hésité à qualifie de générale 3 étoiles...
Et ce malgré un commencement légèrement angoissant du genre cumul d'emmerdes qui, normalement, arrivent à une première :
- averse juste après la fin du débachage alors que la météo était RAS : désormais classique, exercice éprouvé
- malgré le peu de disjonctages après la pluie, le seul truc qui ne marchait pas, et c'est bien la gigne, mon écran de jeu d'orgue. Donc vous le saurez, on peut laisser 40 fluos sous la pluies, des HMI et des changeurs de couleurs, ça roule. Mais un écran de 1987, même protégé dans une cabane... Qu'à cela ne tienne, je demande au talkie qu'on m'en trouve en autre quelque part dans un bureau, en sachant que ca risquait de pas marcher avec un écran récent.
- Pendant ce temps, Lyse (ma poursuiteuse) et moi-même essayions d'avoir un intercom qui marche, ça peut paraître bête mais aux NDF y'a un soucis avec les intercoms, une éspèce de malediction comparable au complot de Météo France.
- Après 2 ou 3 essais, je me rend à l'évidence, l'écran de remplacement ne marche pas. Je me prépare psychologiquement à faire ma conduite sans écran, au Go. Puis je dis au talkie que si y'a un endroit ou on trouve des écrans d'Expert Jr, c'est bien l'Ensatt... Manu y file,
- 21h03, j'ai mon écran, l'intercom marche.
- 21h07 : début de lé générale qui s'est très bien passé. Et là, problème : il n'y a rien de plus angoissant qu'une bonne générale quand on a pas beaucoup de filages dans les pattes...
A demain donc...

Bon, vu que la première est ce soir, je n'ai toujours pas le droit de vous montrer des images du spectacles, vous verrez donc 2 photos sans intéret du catering sous la pluie.


 

Star Academie

Bon, vous allez me dire, mais qu'est-ce qu'il lui arrive à blogger des conneries à 4h du mat' ?
A celà je vous répondrai "cela vous surprend-il vraiment de ma part ?".
Bon, c'est vrai qu'avec Stéhanie, la sceno du spectacle, on s'est tapé un petit délire sur un souvenir télé que vous allez adorer partager avec nous puisque j'ai mis la main sur une vidéo de l'époque dont voici de magnifiques captures d'écran :

L'Académie des 9
présenté par J.P.Foucault sur Antenne 2




Les différentes étapes du jeu :


 

 

4 exemples d'academiciens :





Vous voulez en savoir plus ? Comme je vous comprends, assoifés de culture que nous sommes...
La fiche de l'Académie des 9 sur Wikipedia

Météo France : le complot

Ceux qui ont l'habitude d'observer les heures auxquelles je mets le blog à jour ces jours ci seront surpris de me voir si tôt.
En effet, aujourd'hui, lundi 19 juin, nous avons pu vérifier, lors de notre 2e filage en conditions, que chez Météo France - services prévision payantes duquel les NDF sont clients et peuvent donc disposer à tout moment de bulletin précis,

'averse de 5 minutes entre 20h45 et 21h'

peut se traduire par

'Pluie sans interruption pendant que vous mangez au catering puis acalmie pour que vous débachiez, une fois la dernière bache enlevée, gouttes à nouveau. Rebelotte : bachez, débachez puis trombes d'eau interminables jusqu'à nouvel ordre, rebachez et tant pis pour les télés et les photographes présents, et Julien ta conduite lumière tu peux te la mettre bien au fond à droite et rentrez chez vous regarder la saison 6 de Malcolm in the middle qui vient de finir de télécharger puisque de toute façons quand vous allumez ca disjoncte et puis le plateau glisse. Quand à Fabrice, votre seule possibilité de voir le spectacle avant de partir bosser aux chorégies et ben ça sera également au fond à droite.'

Bon d'accord. Aller, sans rancune Météo France, à demain !
A l'heure ou je vous écrit, l'averse de 5 minutes qui a commencé y'a 1h30 dure toujours.
Au fait, sachez que demain, normalement, c'est "averses orageuses possibles" entre 14h et 23h, puis "averses probables" jusqu'à 2h du matin. Donc, non pas que je sois pessimiste mais disons qu'on aura encore un peu d'eau mouillée et humide qui tombe du ciel.
Moi j'ai d'autres prévisions pour la nuit de mercredi à jeudi : "service lumière interminable en esperant que tout cela soit sec".

Anecdote U

A l'époque ou j'habitais avec mes parents à Anse, nous avions l'habitude de faire nos courses au Marché U, à l'époque ex-cordial puis ex-Unico et futur Leader Price. Il y a environ 4 milliards d'anecdote au sujet du mythique supermarché ansois. Je pourrais évoquer les caissières calligraphes, les patronnes cyborg, les patrons sympathiques qui offrent des chocolats à ma maman, le casse avec les flingues comme au cinéma, Filip qui échange les étiquettes de prix pour avoir un plus joli cahier, les gens qu'on veut éviter dans les rayons...
Mais l'anecdote la plus drôle concerne le boucher, qui, bien que fort commercant et jovial, n'avait pas inventé le fil à couper le beurre (ce qui explique qu'il était boucher et pas cremier).
Observant le patron en train de reflechir dans son bureau à l'étage visible grace à une baie vitrée, le boucher cause à ma maman en coupant les steaks :
B- Ah ma p'tite dame, regardez mon patron comme il est concentré !
M- Euh oui.. on dirait le Penseur de Rodin
B- Ah oui, mais là on est pas à Rodin, on est à Anse !
M- (rire gené)

Darkside of the coke

Il a été question recement sur ce blog du débat coca/pepsi, toujours animé et passionant car en effet, les importants problèmes de société sont le coeur de notre ligne éditoriale.
Je ne pouvais donc pas ne pas parler d'un nouveau cola, distribué par Shweppes sous le nom de Darkside, avec un packaging et une promo clubbing-branchouille.
Testé pour vous : c'est un des plus mauvais colas créés depuis le big bang. Imbuvable, même Leader Price fait mieux.
Et je vous raconte pas, mélangé à la vodka, c'est encore pire.
Evidement, ca va surement plaire aux clubbers cretins qui voudront faire les malins, du genre de ceux qui buvaient du champagne Piper en petite bouteille avec une paille, ce qui peut expliquer la présence de la marque à La Chapelle...
Ci dessous Fabrice pose fièrement avec une PLV Darkside : l'image est belle mais ne vous y trompez pas, on a pas fini la bouteille d'absolut !

 

Sim

Comme on pouvait le présager, et au vu de ce tag, on comprend bien que, même au sein de la jeunesse urbaine de la street culture R&B, le célèbre comédien et humoriste reste une référence.

 

Bonne fête Papa !

 

St George Pride

L'idée avait été évoquée la semaine dernière : samedi serait le dernier jour ou on pourrait faire la fête avant que tout le monde soit par monts et par vaulx. Fabrice, qui a le sens de la fête et de l'amitié, a donc calé son déménagement ce jour là.
Samedi soir était donc un triple évenement : derniere soirée facile à caler avant longtemps, dernière soirée rue St George et accessoirement gay pride.
Le début de soirée a donc eu lieu rue St George, dans un appartement vide mais rempli de souvenirs. Une occasion diront certains de se faire un petit trip nostalgie-temps-qui-passe mais tout celà était bon enfant puisque l'essentiel était là : amis assis par terre, boisson et glaçons dans un sac isotherme et musique de merde dans l'ordi.
Vu que quand même c'est un peu l'été, l'idée d'aller à La Chapelle coulait de source. C'est à pied que nous nous sommes rendus dans le club branchouille de la montée de Choulans dont, on le rappelle, le principal avantage reste le parc : transats, barbecue et arbres immenses. On est quand même resté pas mal à l'interieur pour danser un peu (c'est toujours rigolo Fabrice debout sur le bar). Evidement, vu que c'était la gay pride, y'avait énormément de monde, mais au moins là bas on respire.
Seul bémol de la soirée, la découverte terrifiante d'un nouveau coca dégueu fabriqué par Schweppes, imbuvable !
Donc en fait tout celà était bien sympathique.




 

Ca déménage

Moi, les jours de relâche, jai toujours des amis pour me proposer des activités physiques mais épanouissantes. On se rappelle des plaques de placo la semaine dernière.
Hier, Fabrice déménageait, faisant fi de l'état embryonnaire de ses trvaux bottle street.
C'est donc à l'aube (9h !) que la rue St George fut vidée par une équipe aussi innatendue qu'originale : Mathilde, François, Lilian, Gwen et moi. Notons que François et Lilian sont partis tôt, mais pour des raisons valables : l'un travaillait et l'autre devait aller chez le coiffeur.

Je vous assure, Mathilde boit du sirop de menthe, non pas du get, en fin de matinée quand même, faut pas pousser.

L'après-midi, pendant que tous nos amis devaient défiler sous l'orage, nous avons mangé chez Mendo, un éspèce d'intermédiaire entre le macdo et le fubuki.
La sieste s'est imposée en fin d'après midi.
Mon dieu comme tout celà est intéressant ! 

Fan de l'INA

On pourrait passer des heures sur le site de l'INA à regarder des conneries...
C'est ce que je viens de faire et je ne peux resister au plaisir de vous faire découvrir cette video de 1985 montrant Bernard Tapie expliquer à Michel Drucker les problèmes de chômage que la France connaitra en l'an 2000 à cause des robots.
Plusieurs choses amusantes dans ce document : evidement, Drucker, comme d'habitude, peut bouffer la merde de n'importe lequel de ses invités, ça on le sait, c'est sa specialité.
Mais là, c'est vraiment drôle parceque Tapie a inventé le graphique humain ! Fini les bon vieux bargraphes et autres camemberts qui permettaient une explication rapide. Bernard nous remplit des minutes entières d'antnne en faisant déplacer des gens sur le plateau : spectaculairement désuet !

Intermittent pas tout le temps

Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, c'est avec douleur que Bertrand m'a prévenu qu'il ne pourrait pas venir voir Periclès parcequ'il est trop occupé.
Je pense qu'il n'a pas choisi la photo adéquate, mais bon, ça fait toujours plaisir de le voir heureux !

 

Coca : et ben c'est pas joli-joli !

Figurez vous que je viens de terminer un bouquin passionant qui m'a été offert par David et Steph pour mon anniversaire.
Avec Coca-Cola - l'enquète interdite, W.Reymond signe un livre complet, objectif et documenté sur l'histoire de la compagnie, la finalité de l'ouvrage étant de réveler les periodes sombres gardées sous secret par Coca. Comme dans tous les livres, les periodes sombres, c'est la seconde guerre mondiale.
Mais afin de donner tous les éléments de compréhension au lecteur, l'auteur passe les 2/3 du bouquin à raconter en détail l'histoire de la boisson tout d'abord, et de la marque, de son expansion aux Etats-Unis puis dans le reste du monde, en la comparant régulièrement avec la légende officielle diffusée par la compagnie.
Dans ce livre, on apprend comment le pharmacien à l'origine de l'aventure s'est fait entuber, et sa famille avec, sur la base de curieux documents avec écritures et signatures imitées juste avant sa mort. Déjà, dès le début, ça part en vrille !
Le bouquin évoque toutes les étapes de la composition de la boisson : alcoolisée avant la prohibition (puisqu'inspirée du Fresh Wine français Mariani), cocainée avant que tout Atlanta ne devienne violent et addict... On en apprend également beaucoup sur la gueguerre Coca/Pepsi, même si cela a déjà fait l'objet d'autres ouvrages, sur le calamiteux New Coke de 1985, et bien évidement sur l'incroyable épisode du rachat d'Orangina refusé par Bercy dans les années 90 à cause du lobbying de Pepsi et des agriculteurs (au passage : une grave erreur démagogique de la part de DSK quand on voit maintenant l'état d'Orangina...)
Mais le coeur de l'enquète réside dans la façon dont Coca a su, entre 1933 et 1945, garder le marché européen en continuant à vendre de la boisson malgré les restrictions et l'impossibilité pour les embouteilleurs allemands de se faire livrer le concentré américain nécessaire à la fabrication de l'authentique coca.
C'est donc aussi l'histoire de Fanta, à l'origine un ersatz de Coca constitué exclusivement à partir de matières premières trouvées en Europe et surtout en Allemagne afin que la compagnie continue à vendre du soda au IIIe reich tout en restant la boisson officielle de l'armée américaine, protégée aux Etats Unis qu'elle était contre le rationnement de sucre et la requisition d'usines et de véhicules...
Voilà, fidèle à ma réputation du mec buveur de coca et qui ne lit jamais de romans, je ne pouvais pas ne pas vous faire part de l'existance de ce livre.
A conseiller à tous les "anti-coca-par-principe-et-qui-savent-pas-pourquoi", au moins ils auront des arguments !

Détail amusant : j'ai rédigé ce post en buvant du coca light.

Coca-Cola, l'enquête interdite, W.Raymond, Ed. Flammarion Enquête.

Petit rappel

La première de Periclès aura lieu le 22 juin, la dernière le 28, relâche le 27 (sous prétexte que Sting chante à côté).
Représentations à 21h.

Ce soir, première de Bartabas, ce qui explique qu'on fasse un filage prévu à 0h30 ! On va être en forme, c'est moi qui vous le dit !

Plus d'infos sur le site des NDF

Archives

Qu'est-ce qu'on peut se faire chier quand les plombiers changent la colonne d'eau !
Voici donc, sorti d'archives oubliés, quelques photos de l'époque Ensatt, rapport au post nostalgique plus bas...


Les Démons : sur scène, et dans une lumière de Thomas et Julien, 2 de mes futurs employeurs de confiance : Simon et Fabrice.

Composition picturale démontrant le serieux de nos cours

Photo de groupe : les mâles Son+lumière s'étaient laissé pousser la barbe. (sur cette photo, on compte aujourd'hui au minimum 3 papas !)

L'Eveil du printemps : les fameuses fleurs de Pars asservis commandés du grill par câbles à vélos et contrepoids, concues et construites par Thomas et moi sur l'idée de Nico. Dans la nacelle, c'est moi ! 

INAvouable

Toujours dans le trip "jeux pourris du passé", je suis allé sur le site de l'INA afin d'y chercher des extraits vidéos de l'Académie des 9 :

Renaud

P.Tchernia (extrait intéressant car on y entend le fameux jingle)

Miracle

Aujourd'hui l'humanité connait un virage sans précédent dans sa marche vers l'infini.
Fait inespéré, le blog de Lilian a été mis à jour.
God bless him.

Back to 1999-2002

Hier, j'ai profité de ma soirée off pour aller voir Les Troyennes, la 3e production de cette saison à l'Ensatt. Bon, comme vous pouvez l'imaginer, Les Troyennes mis en scène par Christophe Perton, c'est pas l'almanach Vermot, on rigole pas à toutes les répliques.
Le gros problème c'est que j'étais pas allé voir un spectacle à l'Ensatt depuis un bon moment, et que ça fait toujours bizarre, surtout quand on n'y connait plus grand monde. Le bar de l'Adaee n'a depuis longtemps plus le droit de vendre d'alcool et, fait à méditer, celà se ressent sur l'ambiance générale car les spectateurs ne restent pas après la représentation. Bon c'est peut être le thème du spectacle mais j'ai trouvé l'ambiance plutot sinistre. (à noter ceci dit que la plupart des 3e années préparent actuellement leur soutenance : mon dieu que de sales souvenirs !)
Bref, tout ça pour dire que Kevin nous donne une leçon de sobriété avec ses lumières simples, justes et belles (et je dis pas ça juste parcequ'il avait aimé les lumières de Mère & Fils).
Oui donc je disais que mon problème quand je vais voir un spectacle à l'Ensatt, c'est qu'environ 10000 souvenirs défilent dans la tête et on a du mal à se concentrer sur ce qu'on voit. On se dit que ça fait 4 ans maintenant qu'on est sorti, et progressivement on se croit dans n'importe quelle chanson d'Aznavour : on pense au temps qui passe, à la jeunesse qui ne reviendra pas, aux folles années d'insousiance, aux fêtes que l'on croyait éternelles... Aujourd'hui les nouvelles qu'on a des ensattiens d'alors sont des faire parts de mariage, de naissance, des invitations à des grosses fêtes de 30 ans... Le spectacle se transforme alors en épisode de vacances pas cher de série américaine, composé uniquement de flashbacks et d'extraits de vieux épisodes : le concours, les cours, les prods, les fêtes, la bene qui brûle (tiens ça aurait fait une anecdote pour La Cible)...
Très long, l'épisode, puisque Les Troyennes affichent une durée respectée de 2h20 !
Après le spectacle, Kevin propose d'aller boire un coup à St Jean, qu'à cela ne tienne, allons à la Gargouille comme au bon vieux temps - Ah non la Gargouille ça a changé de proprio y'a eu des embrouilles et maintenant ils ne font plus des reducs pour les ensattiens...
Tout va à volo, j'vous jure, c'était mieux avant.

Le site de l'ensatt

Placo... à vie !

Journée Placo chez Fabrice : images.

Grâce à une petite (trop petite) poulie, les 27 plaques ont grimpé 4 étages en un temps record (...) !

Bon, je pense qu'il faut que Fabrice garde la foi.


ZZzzzzz...


...ZZZzzz 

Periclès

Petits assoifés d'images que vous êtes, vous me réclamez à corps et à cris des photos sur ce blog.
Et bien qu'à cela ne tienne, en sachant que c'est peut être pas super intéressant mais ne comptez pas sur moi pour vous montrer des images du spectacle avant la première !

Jul, célèbre éclairagiste de renomée internationale dans le 5e arrondissement de Lyon, à l'oeuvre.

Stephanie chausse toujours de belles lunettes pour fabriquer des couronnes.

Bertrand et Loïg, plus connus sous les pseudonymes "Zig & Puce", préparent un remake de "Est ce que tu viens pour les vacances"


MR en plein shooting pour le programme salle.