28 mars 2007
Concerts à venir : hysterie
le 12 juillet
Pour le reste (renaud, laurie anderson, Katerine, Air, Gad Elmaleh, Lou Reed, Patti Smith, Saez, Brigitte Fontaine et plein d'autres surprises, assez eclectique comme d'habitude pour ce festival qui a le grand avantage d'être sans thème !) c'est sur ce lien.
Merci Lilian pour l'info
A noter également :
LES STONES A GERLAND !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
le 18 juin
c'est ICI, attention places hors de prix !
Aaaaaaaaaaaaahhhhhhhhh !
Mais cette semaine, c'est l'agression ultime dès l'ouverture de la boite aux lettres avec, en gros plan, un portrait de Mimie Mathy !
Je no'se pas sortir de chez moi de peur de croiser des grandes affiches sur les kiosques !
Message subliminal
Y'en faut encore, des contre-arguments ?
Assedic : nouvelles règles de calcul à compter du 1er avril
Voici les nouvelles règles de calcul.
Pas de changement énorme sur le calcul de l'indemnité en elle-même.
Par contre, changement douloureux dans le calcul du nombre de jours travaillés.
Le Taux horaire et surtout le SJR ne sont plus du tout présents dans aucune formule.
Tout dépend du salaire de référence ainsi que du nombre d'heures qui lui a fait recement son retour dans les DMS.
Voilà les formules pour l'annexe 8 (techniciens)
Calcul de l'allocation
Allocation = A + B + C
SR = salaire de référence sur la période de référence
NH = 507
NHT = nbre d'heures sur la période de référence
A = 31,36 x ((0,5 x SR jusqu'à 12000E) + (0,05 x SR au delà de 12000E) / NH x 8,27
B = 31,36 x ((0,3 x NHT jusqu'à 600h) + (0,1 x NHT au delà de 600h)) / NH
C = 12,54
Calcul du nombre de jours travaillés dans le mois :
Celà dépend maintenant du nombre d'heure et non plus du salaire brut.
Donc pour l'annexe 8 :
J = (nbre d'heures travaillées dans le mois) x 1,4 / 8
Jours indemnisés = 31 ou 30 - J arrondi à l'entier inferieur.
Voilà, pour toucher des allocations, il faut déclarer moins d'heures mais pour avoir droit à des allocations, il en faut des heures.
Y'en a qui vont souffrir...
Sinon, pour ceux qui n'ont pas beaucoup d'heures, le nouveau système permet un allongement de la periode de références accompagné d'une majoration du nombre d'heures.
Ce qui donne pour l'annexe 8 :
507h / 304 jrs ou 555h / 335 jrs ou 603h/365 jrs ou 651h/395 jrs.
Pour l'annexe 10 : 507h/319jrs ou 529h/335jrs ou 574h/365 jrs ou 619h/395jrs.
Il est également précisé que les heures ayant déjà servi à une ouverture de droits ne peuvent pas être recyclées (certains bureaux le faisaient)
Il y a évidement plein d'autres subtilités pour les congés maladie, les retraités, les assimilations... Je vous ai mis les infos les plus courantes.
27 mars 2007
Minijul moderne
- c'est très pratique, ca vous permet par exemple de mettre en page d'accueil votre blog préféré tout en gardant un moteur de recherche sous la main
- cette barre Google permet de faire une recherche soit sur le web, sur Youtube, sur Wikipedia ou sur Minijul
- les resultats s'affichent dans une nouvelle page
- si jamais vous allez sur des sites et qu'apèrs vous cliquez sur des pubs, ca me rapporte des sous.
Merci qui ?
Le clip de la semaine
Justin Timberlake nous propose une petite version bien sympathique de Rock your body.
Jeu d'orgue virtuel : d::light sur mac et pc.
Il s'agit veritablement d'un jeu d'orgue sur ordi utilisable avec un boitier USB-DMX.
Une version démo est téléchargeable sur le site de d::light, c'est le nom de ce logiciel.
Plusieurs outils de la sorte font leur émergence actuellement, celui-ci est conçu par un mec qui fait vraiment de la lumière de théâtre, c'est surement un atout.
A suivre donc...
Le site de D::Light.
22 mars 2007
Déjà indispensable !
Un peu à la bourre comme d'habitude dans ce domaine, j’en ai entendu parler pour la première fois sur le blog de Lilian, fan. JB écoute l’album une dizaine de fois par jour. Depuis que je l’ai, certains titres tournent en boucle dans l’iPod. Dès la première écoute, on a envie de le voir sur scène. Il est jeune et pas vilain, donc les internautes gays aimeraient beaucoup qu’il le soit aussi. Son site officiel ainsi que son myspace permettent de se faire une petite idée de l’album. Un seul concert prévu en France dans une petite salle parisienne et les places à la revente sont les plus chères actuellement sur eBay.
Il n’y a aucune raison pour que vous n’aimiez pas Mika.
On lis beaucoup à son sujet qu’il y a beaucoup de Freddie Mercury en lui, de Robbie Williams, d’Elton John et des Beatles. On pense aussi, malheureusement me direz vous, à Billy Joël ou même des fois à Patrick Juvet, mais dans le bon sens du terme. Blur, Beck, -M- …
Inutile en fait de chercher les références : très riche, très dense… Un musicien qui fait penser à autant de gens différents en une dizaine de chansons nous fournit bien la preuve qu’il a son propre style !
Pour parler comme les jeunes de maintenant, ça déchire.
Difficile de décrire la simple et en fait si rare sensation que l’on ressent en écoutant Mika.
Peut être de la joie, tout simplement !
Les nouveaux artistes qui s’imposent à vos oreilles immédiatement et naturellement de cette façon sont aussi rares qu’un black dans Friends, alors je vous conseille de vous jeter sur cet album, Life in cartoon motion.
Franchement ça donne envie !
Ca c'est d'la femme !
L'incroyable show people "Les Femmes en action" s'est donc déroulé dans le cadre glamour de la foire de Lyon, à eurexpo, juste avant un spectacle des Chipendales.
(je vous rappelle qu'une fois avec ma soeur, Filip et ma cousine, on a vu les G-Squad en concert à la Foire de Lyon, c'est pour vous situer le niveau de prestige)
Pour comprendre les tenants et les aboutissants du concept "femme en action", je vous invite si cela vous intéresse à consulter le site.
Car en fait le but principal de ce post est de publier cette photo :
En effet, Marief n'étant pas dispo pour venir recevoir son prix dans la catégorie "femme artiste", c'est Michel qui y est allé.
Autant vous dire que si vous avez l'édition papier du Progrès sous la main, la grande photo ou on voit plein de femmes avec Michel au premier plan vaut parait-il des points.
21 mars 2007
Silence en coulisses
Tous les soirs, un peu près jusqu'à 20h29, j'ai les 5 comédiens en costumes vautrés sur le canapé ou les chaises du petit foyer en train de dire des conneries, et vu que souvent mon ordi traine sur la table, ils regardent des vidéos sur internet.
Le clip qui les a plus motivé dans les dernières secondes avant le final countdown reste sans conteste celui-ci...
Les J5 à l'Olympia
En 1972, les jackson 5 ont donné à l'olympia leur seul concert français.
En voici un extrait, Michael et ses frangins offrent I'll be there après avoir tenté quelques mots en français...
19 mars 2007
Week end lyonnais "à la traditionelle" pour Lilian
Vendredi – la vieille recette
Je reviens du théâtre vendredi soir en me disant que ca va être rigolo on va boire des coups et rigoler mais une fois rue corneille je découvre Gwen et Lilian littéralement avachis, remplis d’haagen dasz et tournant au café.
Autant vous dire que j’ai vite bougé tout ça à coups de coupes de champagne.
2 heures après nous voici, oh magie de l’habitude, à l’UC. Rien de special à raconter, quelques discussions sur des sujets essentiels, quelques déhanchés (vous me connaissez) sur la piste sur de la musique de qualité (vous connaissez l’établissement) et c’est vers 5h que Lilian et moi quittons l’endroit pour rejoindre Gwen, rentré un peu plus tot se coucher, tout cela sans même passer à l’apothéose, raisonnables que nous sommes ! Coucher à 6h.
Samedi – fête participative
Réveil en fin de matinée, petit dej’ tranquille et après midi terasse avec le JB avant d’aller travailler non sans oublier une petite étape gastronomique à American Sandwich, ou, contrairement à François Godart je préfère l’américain classique au San Diego.
Après la représentation, petit verre au bar du théâtre avec les parents venus voir le spectacle, puis rejoignage des autres rue corneille : Gwen, Lilian, Seb, Francois et Gaël.
Anne est excusée pour tout le week end, elle a les oreillons, elle est contagieuse et y paraît qu’elle a les joues et le cou de Cartman dans South Park.
Rameutage téléphonique de Magali et Guillaume, qu’on avait pas vu depuis longtemps, et dont l’arrivée déclencha une sorte de débat politique sur des sujets de sociétés surlesquels personne ne tombera jamais d’accord : ca parle sarko/sego, démagogie, adoption, homosexualité, sécurité, valeur travail, autant vous dire qu’en sortant du boulot j’avais envie de tout sauf de ça. Pendant que les débats s’enflamment autour des cosmopolitans experimentaux à base de Fanta (on avait pas de citron), je décide, pour échapper aux discussions, de sortir le tapis de danse playstation (un espece de karaoke pour les pieds) et me mets à danser en suivant Mowgli sur l’écran tout en participant un peu de temps en temps au débat. Evidement, je ne suis pas arrivé à changer les sujets de conversations, la prochaine fois j’essayerai peut etre des déguisements, des tours de magie ou une démonstration d’arts martiaux.
En tout cas ce qui est rassurant, c’est que quand il y a dans un salon des sarkozistes encartés ump, des socialistes qui n’aiment pas leur candidates, des presques-centristes, et des intermittents, je suis content de me contenter d’être un observateur assidu de la vie politique, ce qui m’empêche d’avoir un avis tranché mais surtout de rester à peu près objectif sur les différents candidats tout en dansant sur des musiques du livre de la jungle.
Ce qui est également rassurant, c’est qu’on se sent en démocratie et que même si on est pas d’accord, on arrive à bien rigoler et à vivre ensemble, ce qui permet, lorsque l’on tient un blog, de clore facilement un paragraphe avec des phrases toutes faites.
Coucher 6h40.
Dimanche – Shop&Fuck&Pino
Toujours bizarre de jouer le dimanche après midi.
Réveil très tardif, macdo à emporter sur le chemin du théâtre.
Représentation devant quelques personnes importantes et surtout Lilian et François qui somnole au 2e rang (bon ceci dit il sortait tout juste d’un stage d’accro, donc on le comprend). Tous deux sortent ravis du spectacle, voici deux nouveaux fans de Simon, de Thomas Poulard et de Europe.
Vu qu’on habite à Lyon et qu’on s’y connaît en gastronomie, on retrouve Seb et Gwen à Pizza Pino ou c’est un festival d’allusions subtiles avec un petit serveur déconcerté par tant d’attentions. JB, Magali et son nouveau coloc mystère déclarent forfait et restent chez eux.
Tout cela se finit rue corneille autour d’un coca parceque c’est pas tout ça mais demain c’est lundi.
Coucher 1h30.
18 mars 2007
S&F : bonnes critiques supplémentaires
De plus, notre ami Greg a vu le spectacle et nous en parle sur son blog.
16 mars 2007
Aujourd'hui dans les trésors du web...
En cherchant sur Copains d'avant des photos de classe de mon enfance et de mon adolescence, je suis tombé par hasard sur bien plus rigolo que ce que je cherchais : une photo de classe de la 1ere L du Lycée du Val de Saône qui me permet, une fois de plus, de rendre hommage à mon ami Filip, 3e en haut en partant de la gauche, qui a toujours su allier belles coiffures et jolies chemises, surtout au beau milieu des années 90.
15 mars 2007
Rappels
Prenez soin de réserver, ça se remplit assez vite jusqu'à la fin !
Lire la presse sur ce spectacle :
Le Progrès
Lyon Cap' (avant-papier)
Le Petit Bulletin
Il y a également un bon papier dans Lyon Poche mais celui-ci n'estpas en ligne et je n'ai pas de scanner et j'ai la flemme de le retranscrire !
Je vous rappelle également que Huis Clos (Sartre/Raskine) se joue jusqu'au 21 mars.
14 mars 2007
S&F : Nouvelle critique dans le Petit Bulletin
Du rab d'humanité
Méconnu en France, Mark Ravenhill fait partie de cette génération d'auteurs anglais qualifiée d' « In Yer Face Theatre » (« théâtre en pleine gueule » : Sarah Kane, Howard Barker, Steven Berkoff...). Pas la peine de vous faire un dessin : du théâtre cru, cul, dérangeant, critique et grinçant jusqu'au déraillement des cintres et du public.
La mise en scène de Shopping and Fucking de Ravenhill par Thomas Ostermeier avait fait scandale en 1996 au Festival d'Avignon.
Simon Delétang a choisi une voie alternative plus « soft », jouant d'une certaine distance (via notamment la subtile utilisation d'une voix off dictant les didascalies de l'auteur, avec laquelle les acteurs jouent avec drôlerie, acceptant ou non de les appliquer), évitant que les personnages ne se résument à de simples caricatures éructant, tout en préservant la force corrosive du texte.
Ce dernier nous plonge dans une Angleterre post-Thatcher déglinguée, avec Mark homo en cure de désintoxication chimique et sentimentale, Garry un prostitué, Lulu et Robbie un couple de paumés, Brian un dealer sadique (le très bon Thomas Poulard).
Ici, sur un sol à l'effigie du drapeau anglais et entre les poutrelles métalliques d'une architecture dénudée, on vend sa grand-mère pour une bière, la barbaque humaine et l'amour s’échangent au même titre, voire moins cher, qu'un cachet d'ecstasy. Malgré tout, dans cette société où le fric précède la Genèse comme le coït, dans cette obscurité morale quasi totale, on cherche à tâtons un peu d'amour, un père, une lueur de générosité, un rêve d'enfant, un p'tit supplément d'âme, même si tout cela reste terriblement maladroit et si l'on butte sans cesse contre sa propre veulerie ou bêtise...
C'est sur cette dimension de la pièce qu'insiste la mise en scène de Delétang, pleine de tact et de petites trouvailles cheap, bourrée d'humour et servie par de bons acteurs.
Jean-Emmanuel Denave
Le site du Petit Bulletin
61e FA : avant programme en ligne
Vous pouvez le consulter sur ce lien.
J'ai la flemme d'écrire et de commenter, voici donc l'article du Monde d'hier soir évoquant la programation :
Cap sur les écritures contemporaines : ainsi en sera-t-il pour le 61e Festival d'Avignon, organisé du 6 au 27 juillet, et qui a pour "artiste associé" le metteur en scène Frédéric Fisbach, 41 ans, directeur du Studio-théâtre de Vitry. Les directeurs du festival, Hortense Archambault et Vincent Baudriller, ont annoncé le programme, lundi 12 mars, à la Chapelle des Pénitents-Blancs.
Cette ligne contemporaine a été soutenue par les tutelles locales. Notamment par Marie-José Roig, maire UMP d'Avignon, qui a pesé de tout son poids, à l'automne 2006, pour obtenir le renouvellement pour quatre ans des deux directeurs, contre l'avis du ministre de la culture. "La ville marche à vos côtés, d'un pas décidé, comme d'habitude", a déclaré Mme Roig.
Forts de cette "confiance", l'équipe présentait une trentaine de spectacles "dont 65 % de création", avec un acte inaugural fort : la présence de l'auteur Valère Novarina dans la Cour d'honneur, avec une création, L'Acte inédit.
Avec Novarina, le festival se place sous le signe de la parole. Il fait aussi la part belle aux metteurs en scène quadragénaires français : Frédéric Fisbach qui reprend ses Paravents, de Genet, créé en 2003 avec des marionnettes traditionnelles japonaises, la troupe de Jean-François Sivadier qui fera entendre Le Roi Lear de Shakespeare dans la Cour d'honneur, Julie Brochen (L'Echange, de Claudel), Ludovic Lagarde (Richard III revu par le Flamand Peter Verhelst), Robert Cantarella, le collectif Sentimental Bourreau, Gildas Milin... Dans le rôle des anciens, on trouve Jean-Pierre Vincent, avec Le Silence des communistes, et Ariane Mnouchkine et ses Ephémères créés au Théâtre du Soleil. Dans celui du jeune espoir féminin, Eléonore Weber.
Le théâtre étranger semble moins présent. Quelques metteurs en scène européens de premier plan, fidèles d'Avignon, sont là : Frank Castorf (Norden, d'après Céline), Romeo Castellucci (Hey Girl !), Guy Cassiers (Mephisto for ever, de Tom Lanoye), Krzysztof Warlikowski (Angels in America, de Tony Kushner), Rodrigo Garcia. Le Festival d'Avignon montrera aussi le travail d'artistes africains, Dieudonné Niangouna et Faustin Linyekula, et du jeune Russe Galin Stoev.
Peu de danse : Sasha Waltz, Raimund Hogue, Christophe Fiat. Enfin, hommages en série au poète René Char, dont on fête le centenaire de la naissance et sans qui Avignon n'aurait pas existé.
F.Darge, Le Monde daté du 14 mars 07.13 mars 2007
On l'a voulu, Apple l'a fait
C'est très joli, on aime beaucoup, c'est simple, pratique et de bon goût.
lorsque vous êtes dans coverflow, cliquez sur le petit logo "plein écran" à droite de la barre de navigation horizontale, vous aurez vos pochettes de disque en plein écran avec le titre en cours de lecture, l'album et l'artiste ainsi que les commandes Play/Pause - avant - arrière.
Ceux qui taggent bien leurs fichiers audio sont enfin récompensés !
Cliquez ici pour télécharger iTunes, le meilleur jukebox pour PC et Mac
Resurection
Voilà une initiative qui valait d'être encouragée...
Les Bons moments : suite
Voici une version plus récente des bons moments, encore en final de concert, cette fois au Palais des congrès en 2000. Le pett speech au milieu de la chanson est toujours le même depuis des décennies !
Les Bons moments
Voici une belle chanson bien culcul comme j'aime bien, très pratique pour clore un concert.
Ici, ca se passe au Carnegie Hall, et c'est toujours très drôle quand il se met à causer en anglais au milieu de la chanson !
Ca y'est, le blog est mis à jour !
Voici de quoi me rattraper avec des ajouts très "shop & fuck".
Vous trouverez donc un peu de presse avec (en retard) l'avant-papier de Lyon-Cap ainsi que la (bonne) critique d'A.Maffra parue hier.
Plus bas vous pourrez lire un rapide compte rendu des 6 premières représentations.
Enfin, pour finir avec une note d'humour, une petite vidéo Youtube extraite de Scrubs.
S&F : l'avant papier de Lyon Cap
Le choc "Shopping & fucking"
Le jeune metteur en scène Simon Delétang présente une version “distancée” d’une pièce sulfureuse, sadique, réputée irreprésentable : shopping and fucking de Mark Ravenhill, violente critique de la société de consommation.
A sa création au festival d’Avignon, en 1996, dans une mise en scène de Thomas Ostermeier, Shopping and fucking avait fait scandale. Ecœurés, choqués, des spectacteurs s’étaient même évanouis ! La pièce du dramaturge anglais Mark Ravenhill, pleine de sexe, de sadisme et de violence, était mise en scène dans un réalisme cru et une grande violence qui culminait dans une longue scène de sodomie au couteau…
Depuis cette date, Shopping and fucking est devenue une pièce sulfureuse, réputée irreprésentable, et quasi bannie des théâtres en France. Pourtant, depuis plus de trois ans, le jeune metteur en scène Simon Delétang, ancien élève de l’Ensatt, Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre à Lyon, se bat pour monter cette pièce. “J’avais le sentiment qu’on pouvait en donner une autre vision, plus distancée. J’avais envie de prendre le contre-pied : quand la violence est inscrite à ce point dans l’écriture, il n’est pas besoin de la montrer.” explique Simon Delétang.
Le jeune artiste a pourtant essuyé de nombreux refus de la part des directeurs de théâtre, pour des raisons de morale personnelle ou par crainte vis-à-vis des subventionneurs. Le théâtre Les Ateliers a été le moins frileux et a décidé de coproduire cette création.
“La pièce est une critique de la société de consommation et de la mondialisation, dans le contexte post-thatchérien de désengagement de l’Etat où pullulent les laissés pour compte” résume Simon Delétang. Dans un supermarché, Mark décide d’acheter un couple, Lulu et Robbie, et de le ramener chez lui, avant de le délaisser pour aller en cure de désintox où il s’éprend d’un jeune prostitué, Gary. Démunis, Lulu et Robbie sont contraints d’enchaîner les petits boulots pour survivre, dealent de l’ecsta, se lancent dans le téléphone rose, et contractent des dettes qu’ils ne peuvent honorer. Gary leur propose alors de les payer pour réaliser son fantasme ultime : mettre en scène sa propre mort…
Etonnemment, dans cette pièce glauque, sadique et violente, Simon Delétang perçoit beaucoup d’humour et “des scènes qui décollent très vite du réel”.
Le metteur en scène joue donc sur le décalage et la mise à distance, le blanc plutôt que les couleurs criardes, “mais dans un théâtre qui reste incarné, charnel, généreux” insiste-t-il.
Pour les scènes les plus crues comme celle d’un viol, plutôt que de “déculotter deux hommes”, il a cherché “des transpositions oniriques”.
“A aucun moment, je n’avais envie qu’on soit dans le déballage pornographique. C’est un des écueils du théâtre contemporain que de vouloir faire comme au cinéma. Or, jouer la carte du réalisme pour des scènes extrêmes, c’est juste grotesque !” Le metteur en scène a pris le parti de dire à voix haute certaines didascalies - dont certaines sont incroyables : “silence - sodomie” -. Et les acteurs arrivent sur scène avec des sacs sur la tête, “comme des produits “prêts à jouer”” cette violente critique de la société de consommation.
Shopping and fucking, du 6 au 29 mars au théâtre Les Ateliers.
5, rue Petit David, Lyon 2e.
04 78 37 46 30.
Auteur : Anne-Caroline Jambaud
S&F : la critique d'A.Maffra
Une «fucking» de comédie trash
Simon Delétang cogne dur avec le bien nommé «Shopping and fucking» de Ranvenhil.
Jusqu'au 29 mars au Théâtre des Ateliers
Attention certaines images peuvent heurter les spectateurs.
L'avertissement affiché à l'entrée du théâtre des Ateliers n'est pas
vain. « Shopping and fucking » tranche dans le vif. La cruauté du
langage, la lisibilité des rapports sexuels et la violence de certaines
scènes tournent le dos à la suggestion.
Mais la pièce écrite en 1996 par Mark Ranvenhil ne choquera que
ceux qui refusent de voir la réalité d'un monde soumis à l'empire de
l'argent et l'idéologie de l'immaturité. Un monde où les êtres aspirent
à être des esclaves pour ne pas assumer leurs responsabilités. Un monde
qui aurait aboli les frontières sexuelles, même si l'auteur penche plutôt vers l'homosexualité.
Mark, un junky cherche à rompre avec son passé. Gary, un
adolescent qui fantasme sur un viol fatal. Robbie, un oublié de
l'amour. Brian, un prédicateur du Dieu argent. Et Lulu, la seule femme,
la seule peut-être à avoir la tête sur les épaules. Pour ces cinq personnages, la violence devient une forme de revendication. Simon Delétang accompagne leur descente aux enfers dans une mise en scène
dépouillée qui s'appuie sur l'engagement physique de ses comédiens,
vociférant leur haine et leur amour, avec l'énergie du désespoir.
Cinq comédiens exemplaires
L'ancien élève de l'Ensatt qui avait déçu avec « Woyzeck » de
Büchner au Point du Jour, signe ici un spectacle exemplaire qui cogne
dur. S'il refuse de tout montrer, préférant la poésie d'un Genet à la
gratuité de certaines images suggérées par les didascalies, il ne
refuse pas le combat avec ce texte auquel Valérie Marinese, issue de
l'Ecole de la Comédie de Saint-Etienne, et ses partenaires François
Rabette, François Godart, Mathieu Besnier et Thomas Poulard, tous les
quatre issus de l'Ensatt, apportent leur concours précieux. Cinq comédiens de qui Simon Delétang exige l'impossible et qui l'obtient.
A. M.
Le site du Progrès.
S&F : petit bilan de la première semaine
Voici un bref résumé de la semaine, je n’ai en effet pas grand-chose d’autre à raconter pour l’instant…
Lundi : générale, rien à signaler.
Mardi : première, public hystérique, très bon accueil, bon repas de première, soirée sympathique.
Mercredi : 2e, public hystérique, très bon accueil, pas « d’effet deuxième ».
Jeudi : 3e, douloureuse, public silencieux et glacial, impression de faire les Chiffres et les lettres.
Vendredi : 4e, public silencieux mais en écoute, très bon accueil et excellente représentation
Samedi : 5e, public normal, représentation normale.
Dimanche : 6e, public un peu moins dimanchesque que prévu mais jouer à 17h30 c’est toujours bizarre, et en plus il y’a la fatigue des 8 derniers jours. Représentation laborieuse et cauchemardesque pour ma part puisqu’une erreur de mise a un peu pourri le début du spectacle.
Lundi : relâche
Une bonne critique d'A.Maffra est parue hier, cliquez ICI pour la lire.
Je vous rappelle que Shopping & fucking joue jusqu’au 29 mars et que, mine de rien, ça se remplit bien.
Infos et résas sur le site du Théâtre des Ateliers.
J'en profite également pour rappeler que Huis Clos se joue au Point du jour et, pour l'instant, je n'en ai entendu que du bien !
JD imagine le plus beau moment de sa vie
Un très drôle extrait de la saison 2 : JD imagine sa rencontre avec David Copperfield.
8 mars 2007
You don't bring me flowers
Voici une de mes chansons préférées, You don't bring me flowers, un duo complètement culcul et dégoulinant, comme j'aime. Barbra Streisand en pyjama à paillettes et Neil Diamond une main dans la poche lors des Grammy Awards d'il y a très longtemps, un document que mes proches appellent la chanson des cotons tiges, en référence aux vieux micros utilisés.
Ceux qui me connaissent savent que j'ai des gouts de ménagère américaine !
7 mars 2007
Hommage à Rex Gildo
Un petit montage mélangeant plusieurs prestations de la chanson fetiche de l'artiste immense qu'est Rex Gildo, et dont l'oeuvre constitue une considérable source d'inspiration pour Simon...
Europe - The final Countdown
Je ne sais pas quoi ajouter, les images et la musique parlent d'elles même...
6 mars 2007
Shopping & fucking : première ce soir
Le singe est prêt.
A tout à l'heure !
En attendant, le site Recmag propose un petit reportage comprenant des extraits du spectacle entrecoupés d'interviews de Simon. Attention, cette vidéo montre beaucoup de choses du spectacle (un peu trop peut être) donc à ne pas regarder si vous voulez garder des surprises...
Et hop, ni vu ni connu, 87 ans !
C'est en grande forme que celui qu'il est désormais d'usage d'appeler "super-grand-père" entame tranquillement, sereinement et des projets plein la tête, son 87e printemps.
Cet homme là fait partie des gens les plus dynamiques que je connaisse !
Autant vous dire que c'est un peu la honte pour moi d'avoir zappé ça aujourd'hui et de devoir l'appeler demain matin pour lui souhaiter un bon anniversaire avec un jour de retard...
5 mars 2007
Et c'est reparti !
On pense bien à lui puisque mine de rien ça fait quand même 4 mois d'arrêt.
Bon courage !
3 mars 2007
Shopping & fucking : le pitch
Voici un extrait du dossier de presse : petit résumé et arguments de Simon...
C’est l’été. Mark, dans un supermarché rencontre un couple, Lulu et Robbie qu’il décide d’acheter et de ramener chez lui.
Très vite, Mark les abandonne pour aller soigner ses problèmes de dépendance dans un centre spécialisé.
Lulu et Robbie, démunis et sans revenus enchaînent les petits boulots, et Lulu croyant passer un entretien avec Brian pour une chaîne télévisée se voit confier 300 cachets d’ecstasy à vendre.
De son côté, Mark est renvoyé de son centre de désintoxication et rencontre Gary, un jeune prostitué avec qui il veut avoir des relations sexuelles sans risquer de tomber amoureux.
Robbie au lieu d’aider Lulu à vendre les cachets, en consomme, et distribue gratuitement tout le lot dans une boîte de nuit. Brian, avec ses méthodes très personnelles réclame son argent. Lulu et Robbie se lancent dans le téléphone rose, sans succès.
C’est finalement Gary, auquel Mark s’est attaché qui apporte la solution en payant Lulu et Robbie pour qu’ils satisfassent son fantasme ultime... Mais l’important n’est pas là, ce qui se joue dépasse le cadre classique d’un simple déroulé des situations. Voilà le spectre sur lequel se bâtit une succession de scènes paroxystiques et contrastées avec pour toile de fond l’Angleterre post-Thatcher et ses ravages économiques.
Voilà trois ans que je tente de mettre en scène cette pièce, mais malheureusement sa réputation sulfureuse due en partie à la version présentée par Thomas Ostermeier en Avignon en 1996 m’a privé de la possibilité de le faire jusqu’à ce jour.
Mais plus que sulfureuse, cette pièce est pour moi une vraie mise en question jubilatoire du théâtre et de sa représentation.
Ici nous tentons de proposer un théâtre résolument mis à distance, mais incarné. Un paradoxe affirmé et producteur de jeu. Les situations sont vécues, ressenties, mais prises dans un ensemble étrange où les spectateurs seront confrontés à des informations émanant de l’auteur et du metteur en scène, une manière de disséquer la mise en scène qui offre la possibilité de donner une nouvelle lecture de cette œuvre.
L’espace choisi, non réaliste et pourtant identifiable se propose comme un champ visuel et métaphorique qui doit signifier ce refus de tout naturalisme dans la proposition.
Enfin, dire de cette écriture qu’elle exige une virtuosité de la part des acteurs n’est pas un vain mot. Voilà une pièce qui ne supporte ni relâchement, ni « à peu près ».
Une dramaturgie qui requiert autant de légèreté qu’elle distille de la noirceur...
Une pièce pour acteurs, tout simplement.
Simon Delétang
Janvier 2007
Huis clos : première lundi
Michel bibiluimeme reprend Huis clos de J.P.Sartre.
La première a lieu lundi au point du jour, je n'y serai pas pour cause de générale de Shopping & fucking.
Cette mise en scène (créée en 1991) a remporté un incroyable succès à l'époque et s'apprète à repartir en tournée après la série de représentations sur Lyon.
Toutes les infos et le reste sur le site du Point du jour.
Shopping & fucking : première mardi
Un mutant à tête de singe, des personnages aux prénoms de Take That, une caisse enregistreuse...
Voilà qui devrai indéniablement vous donner envie de venir voir une des 21 représentations de Shopping & fucking.
Oui, 21. Aucune excuse possible, donc.
Il y a différents horaires, donc voici une bonne fois pour toutes le calendrier :
Mardi 6 mars 19h30
Mercredi 7 mars 20h30
Jeudi 8 mars 20h30
Vendredi 9 mars 19h30
Samedi 10 mars 19h30
Dimanche 11 mars 17h30
Mardi 13 mars 20h30
Mercredi 14 mars 20h30
Jeudi 15 mars 20h30
Vendredi 16 mars 20h30
Samedi 17 mars 20h30
Dimanche 18 mars 17h30
Mardi 20 mars 19h30
Mercredi 21 mars 20h30
Jeudi 22 mars 20h30
Vendredi 23 mars 19h30
Samedi 24 mars 19h30
Dimanche 25 mars 17h30
Mardi 27 mars 19h30
Mercredi 28 mars 20h30
Jeudi 29 mars 20h30
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Bar bar : suite et fin
Après différentes péripéties plus ou moins tardives dans des endroits de Lyon plus ou moins miteux, les barbares s'en vont une fois leur régies passées aux équipes des Célestins ou le spectacle joue encore quelques semaines.
Magali et moi mêmes pouvont être fiers d'avoir accompagné nos collègues dans le meilleur (!) de la capitale des gaulles. En ce qui me concerne c'est bien la première fois que j'étais en tournée aussi près de chez moi.
Petite anecdote : un des comédiens qui découvre le dernier soir qu'en fait je ne fais pas partie de l'équipe, c'est vous dire un peu l'incruste !
Je rend donc Ludo à Hélène qui l'attendait sans doute avec impatience.
Quand aux théâtreux lyonnais, vous avez du pain sur la planche en début de semaine : les premières de Huis Clos et Shopping & Fucking vous attendent de pied ferme.
2 mars : Bon anniversaire Filip
Philippe a toujours été là pour moi et vice versa.
Il n'y aucune raison que ça change. Depuis la maternelle on se connait par coeur.
Je souhaite à tout le monde de connaitre une amitié aussi solide que celle-ci. Je n'imagine pas ma vie sans sa présence.
Bon anniversaire, donc, à Philippe. Car oui, ca s'écrit Philippe et non Filip, ça c'est juste pour l'emmerder !