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Cinq employés ou ex-employés de Michael Jackson ont témoigné en sa faveur lundi 9 mai devant le tribunal de Santa Maria et contredit des collègues ayant témoigné à charge au cours des derniers mois à la demande de l'accusation. Selon Raymone Bain, porte-parole de Michael Jackson, la défense a prévu encore "huit à dix semaines" de témoignages avant de boucler son dossier.
Responsable de la sécurité de Neverland, Violet Silva a affirmé qu'"à Neverland l'accent était mis sur l'hospitalité". Elle a dépeint la victime présumée et son jeune frère comme des enfants "assez destructeurs" qui conduisaient des véhicules dans la propriété sans autorisation et jetaient des détritus partout. Elle a ajouté que les deux garçons, leur soeur aînée et leur mère n'avaient jamais été empêchés de quitter Neverland et qu'ils auraient pu appeler les services d'urgence de la police n'importe quand sans avoir à passer par un standard.
Une ancienne employée de maison à Neverland, Francine Contreras a affirmé de son côté qu'une de ses anciennes collègues, Adrian McManus n'avait jamais dit du mal de Michael Jackson quand elle travaillait au domaine. C'est McManus qui a affirmé avoir vu Jackson se comporter de façon répréhensible avec Macaulay Culkin.
Les avocats de Michael Jackson ont mis en doute la crédibilité de Mme McManus, soulignant qu'elle et son mari avaient été reconnus coupables d'avoir extorqué 30.500 dollars (23.700 euros) à trois enfants. Dans un autre procès, elle avait également été jugée pour le vol d'un croquis d'Elvis Presley réalisé par Michael Jackson qu'elle avait vendu à un journal.
Mme Contreras a également accusé Mme McManus d'avoir dérobé des pistolets à eau au domicile du chanteur.
Une autre ex-employée, Gayle Goforth, a indiqué qu'en 2002, la mère de la victime présumée lui avait dit qu'elle avait besoin d'argent et cherchait un travail dans le ranch californien de la star. "Jackson était très secret", ajoute-t-elle en réponse à une question pour savoir si la star avait tendance à se déshabiller devant d'autres personnes.
L'intendant du domaine, Joseph Marcus a affirmé qu'il avait plusieurs fois conduit la famille de la victime présumée en dehors du ranch, à Solvang, une petite ville située à une dizaine de kilomètres pour faire des courses ou aller chez le dentiste. A aucun moment la mère n'a tenté de partir ni de donner l'alerte, selon lui, bien au contraire. Marcus a déclaré que les membres de cette famille étaient très excités d'être là et lorsqu'ils s'absentaient, ils étaient impatients de revenir à neverland.
"Est-ce qu'elle s'est plaint de quoique ce soit auprès de vous a questionné l'avocat Robert Sanger. "Jamais" a répondu Marcus.
L'intendant du domaine, employé depuis 18 ans, a déclaré qu'il n'avait jamais vu Michael Jackson faire quoique ce soit d'innaproprié à des enfants et qu'il n'avait jamais vu quoique ce soit d'illégal qui puisse faire l'objet d'une alerte aux services de police.
Il a également précisé que pendant que la famille accusatrice faisait ses courses en dehors de Neverland, lui, restait dans son véhicule. Il a ajouté que le jeune accusateur et sa famille étaient sympahtiques à leur arrivée à Neverland lorsque l'enfant se soignait pour le cancer mais qu'un an après, les garçons étaient turbulents et destructeurs et causaient des problèmes en accidentant des véhicules de golf et en voulmant conduire des véhicules du ranch.
Raymone Bain a déclaré que Michael Jackson avait toujours ses problèmes de dos, qu'il était fatigué et inconfotablement assis au tribunal.
Elle a précisé que Michael était content du travail de ses avocats mais que ce jugement était très difficile à vivre. "C'est très difficile de venir ici et d'entendre toutes ces choses à propos de vous... Rien de tout cela n'arrange son image. Michael veut que cela se termine vite afin qu'il puisse reprendre sa vie normale. Il veut revenir à ce qu'il faisait auparavant, rendre les gens heureux.
Joseph Marcus a été appelé à la barre du tribunal de Santa Maria mardi 10 Mai 2005. Interrogé par l'accusation pour savoir si Michael Jackson entretenait des relations amicales avec des femmes, Joseph Marcus, régisseur de Neverland, a répondu "Il a des amies", sans pour autant pouvoir citer de noms exacts "J'ai un trou de mémoire pour les noms..." a-t-il dit après avoir cité Elysabeth Taylor "Il y a d'autres femmes...".
Gordon Auchincloss, l'adjoint du procureur Tom Sneddon, a insisté pour qu'il cite d'autres noms de femmes amies de Michael Jackson. "Liza Minnelli est venu à Neverland et ils semblaient bon amis", a dit M. Marcus. "D'accord, on arrive à deux", a dit avec ironie le procureur.
Joseph Marcus qui avait déjà été entendu par le tribunal lundi, travaille depuis 18 ans au service de Michael Jackson. Comme la veille, il a affirmé mardi qu'il n'avait jamais reçu l'ordre de maintenir captive à Neverland la famille accusatrice. Il a également assuré n'avoir jamais donné d'ordre en ce sens.
Au sujet de l'ordre donné en février 2003 aux gardiens du ranch de ne pas laisser le garçon ni son frère quitter la propriété, Joseph Marcus a exliqué que les garçons avaient pris l'habitude de conduire des voitures à l'intérieur de la propriété et cet ordre avait pour but de les empêcher de se rendre sur la voie publique.
M. Marcus a reconnu par ailleurs avoir menti à des policiers lors d'une perquisition à Neverland en novembre 2003 en affirmant alors qu'il ne savait pas si oui ou non Michael Jackson dormait avec des petits garçons. Interrogé au tribunal pour savoir si le chanteur dormait avec des enfants, il a répondu: "oui".
L'accusation a également montré aux jurés des photos de figurines en résine d'une quinzaine de centimètres représentant des femmes nues attachées. Ces figurines ont été saisies sur le bureau de Michael Jackson.
"Ce sont des objets érotiques?", a demandé l'accusation. "Des oeuvres d'art", a répondu M. Marcus. Mais, interrogé pour savoir s'il trouvait normal que ces petites figurines puissent être vues par des enfants, il a répondu: "non".
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