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Bonne lecture nomade !
25 novembre 2008
22 novembre 2008
Les anges n'aiment pas devenir vieux...
Hier soir, en zappant certes maladroitement avec Gwen, nous sommes tombé sur une émission obscure à la limite du conceptuel underground, qui eut paraît-il ses heures de gloire dans le passé mais qui continue a exister contre vents et marées pour l’amour de l’art de quelques esthètes rassemblés en petit nombre devant leurs postes et savourant le programme avec le plaisir qu’on peut éprouver parfois lors d’événements privilégiés.
En effet, j’avais comme tout le monde complètement oublié la saison 8 de Star Academy qui, malgré tout, continue d’être diffusée et ce dans des conditions dantesques qui poussent la production à utiliser des ficelles encore plus grosses que d’habitude, on ne savait pas que c’était possible mais cela était sous-estimer les équipes endemolesques, qui sont quand même allé jusqu’à embaucher Marine Méchin en cours de route.
Marine Méchin on s’en souvient, parce qu’elle est la protagoniste d’un des meilleurs moments de télévision de ces dernières années, couramment appelé « Poignets Charlie, Poignets… », que je ne retrouve pas là maintenant sur YouTube, mais on a une bonne idée de ce qu’on lui demande en cliquant ici.
Mais l’objet de ce retour soudain de la StarAc dans ces lignes, qui en surprendra plus d’un tant les mises à jour se sont faites rares ces temps-ci et poussant certains lecteurs à me contacter pour exprimer leur vive inquiétude à mon sujet, n’est pas du au retour finalement anecdotique de la terrifiante goudou qui, précisons le, joue le jeu à merveille en massacrant les élèves et se faisant huer par le public, afin de faire croire qu’il se passe quelque chose lors des primes.
En zappant hier sur la Une, on a eu la chance de découvrir, consternés, un des tableaux sans doute les plus grotesques de toute l’histoire de la real tv musicale, sous réserve qu’il y ai déjà eu pire cette saison ou je n’ai regardé aucune émission.
Gauthier, un candidat qui ne ressemble à rien mais qu’apparemment tout le monde trouve so cute, et Alice, une candidate encore plus insipide que toutes les autres dont on a déjà oublié le nom et à côté de laquelle Elodie Frégé aurait le charisme de Liza Minnelli, ont été sommés par la production d’interpréter Cendrillon, le titre archi-connu du groupe Téléphone dont j’éspère sincérement qu’aucun de ses membres n’a entraperçu ladite prestation.
Cette saison, vous le savez peut-être, Kamel Ouali a été promu grand metteur en scène des primes, activité consistant à imaginer de magnifiques et époustouflants tableaux dignes des plus grandes comédies musicales anglo-saxonnes, avec on l’imagine un budget et du temps extrêmement limité par rapport au résultat escompté.
Vu qu’il n’a pas le temps, Kamel, chorégraphe au demeurant plutôt sympathique, se contente on le sait maintenant de noter les titres des chansons, sans en lire les paroles.
Il lui aura donc échappé que Cendrillon raconte avant toute chose l’histoire d’une pauvre junkie qui termine mal après avoir connu l’alcool et la prostitution.
Mais pour le public du prime d’hier, composé apparemment uniquement de pétasses pré-adolescentes trouvant les pires candidats charismatiques, Cendrillon restera un magnifique conte de fée, une belle chanson d’amour et ce grâce à la subtile mise en espace signée Kamel Ouali sous forme d’hommage à l’univers Disney ainsi qu’une référence très discrète et tout en nuances vous le verrez à Tim Burton.
Les élèves, extrêmement talentueux, ont joué le jeu avec des postures et des mimiques qui m’ont donné envie de casser tous les objets dans un rayon de 6m50.
Mais trêve de commentaires ironiques, jugez vous même :
Voilà, il n’y a rien à ajouter.
En effet, j’avais comme tout le monde complètement oublié la saison 8 de Star Academy qui, malgré tout, continue d’être diffusée et ce dans des conditions dantesques qui poussent la production à utiliser des ficelles encore plus grosses que d’habitude, on ne savait pas que c’était possible mais cela était sous-estimer les équipes endemolesques, qui sont quand même allé jusqu’à embaucher Marine Méchin en cours de route.
Marine Méchin on s’en souvient, parce qu’elle est la protagoniste d’un des meilleurs moments de télévision de ces dernières années, couramment appelé « Poignets Charlie, Poignets… », que je ne retrouve pas là maintenant sur YouTube, mais on a une bonne idée de ce qu’on lui demande en cliquant ici.
Mais l’objet de ce retour soudain de la StarAc dans ces lignes, qui en surprendra plus d’un tant les mises à jour se sont faites rares ces temps-ci et poussant certains lecteurs à me contacter pour exprimer leur vive inquiétude à mon sujet, n’est pas du au retour finalement anecdotique de la terrifiante goudou qui, précisons le, joue le jeu à merveille en massacrant les élèves et se faisant huer par le public, afin de faire croire qu’il se passe quelque chose lors des primes.
En zappant hier sur la Une, on a eu la chance de découvrir, consternés, un des tableaux sans doute les plus grotesques de toute l’histoire de la real tv musicale, sous réserve qu’il y ai déjà eu pire cette saison ou je n’ai regardé aucune émission.
Gauthier, un candidat qui ne ressemble à rien mais qu’apparemment tout le monde trouve so cute, et Alice, une candidate encore plus insipide que toutes les autres dont on a déjà oublié le nom et à côté de laquelle Elodie Frégé aurait le charisme de Liza Minnelli, ont été sommés par la production d’interpréter Cendrillon, le titre archi-connu du groupe Téléphone dont j’éspère sincérement qu’aucun de ses membres n’a entraperçu ladite prestation.
Cette saison, vous le savez peut-être, Kamel Ouali a été promu grand metteur en scène des primes, activité consistant à imaginer de magnifiques et époustouflants tableaux dignes des plus grandes comédies musicales anglo-saxonnes, avec on l’imagine un budget et du temps extrêmement limité par rapport au résultat escompté.
Vu qu’il n’a pas le temps, Kamel, chorégraphe au demeurant plutôt sympathique, se contente on le sait maintenant de noter les titres des chansons, sans en lire les paroles.
Il lui aura donc échappé que Cendrillon raconte avant toute chose l’histoire d’une pauvre junkie qui termine mal après avoir connu l’alcool et la prostitution.
Mais pour le public du prime d’hier, composé apparemment uniquement de pétasses pré-adolescentes trouvant les pires candidats charismatiques, Cendrillon restera un magnifique conte de fée, une belle chanson d’amour et ce grâce à la subtile mise en espace signée Kamel Ouali sous forme d’hommage à l’univers Disney ainsi qu’une référence très discrète et tout en nuances vous le verrez à Tim Burton.
Les élèves, extrêmement talentueux, ont joué le jeu avec des postures et des mimiques qui m’ont donné envie de casser tous les objets dans un rayon de 6m50.
Mais trêve de commentaires ironiques, jugez vous même :
Voilà, il n’y a rien à ajouter.
21 novembre 2008
flashback : La Cible (mai 2006)
Il faut de temps à autres se poser et faire le point sur sa vie, prendre le temps de repenser aux étapes importantes de celle-ci qui, au fil des jours et des années, construisent ce que nous sommes.
Vu que je n'ai rien à dire aujourd'hui et qu'en zonant dans mon dantesque iPhoto dans lequel survivent quelques milliers de clichés que je n'ai pas encore trié j'ai retrouvé de magnifiques images, je souhaite vous les faire partager, en se rappelant à notre doux souvenir cette expérience de mai 2006, notre participation, à ma sœur et moi-même, au jeu télévisé La Cible.
> La gallerie photo
> le récit à l'époque, sur le blog de Gette
Ca c'est du post de feignasse !
Vu que je n'ai rien à dire aujourd'hui et qu'en zonant dans mon dantesque iPhoto dans lequel survivent quelques milliers de clichés que je n'ai pas encore trié j'ai retrouvé de magnifiques images, je souhaite vous les faire partager, en se rappelant à notre doux souvenir cette expérience de mai 2006, notre participation, à ma sœur et moi-même, au jeu télévisé La Cible.
> La gallerie photo
> le récit à l'époque, sur le blog de Gette
Ca c'est du post de feignasse !
Umbrellllaaaaaaarrrggghhh..........
Quoi de plus futile qu'un post vidéo sur un blog me direz vous ?
Mais pour ceux qui n'ont pas encore vu Rihanna malade sur scène, il est encore temps...
Mais pour ceux qui n'ont pas encore vu Rihanna malade sur scène, il est encore temps...
19 novembre 2008
Clip de la semaine : Acappella Massivement Multipistes
Bon, évidement y'en a pas eu depuis 2 mois, et celui-ci commence à être archi connu puisqu'il connait un buzz conséquent depuis quelques temps.
Mais vu que c'est très bien, y'a pas de raisons.
Un certain François Macré a enregistré à lui tout seul la chanson Thriller, sur 64 pistes à cappella, le tout en vidéo, et comme on dit on aime beaucoup.
Mais vu que c'est très bien, y'a pas de raisons.
Un certain François Macré a enregistré à lui tout seul la chanson Thriller, sur 64 pistes à cappella, le tout en vidéo, et comme on dit on aime beaucoup.
18 novembre 2008
Vive la télé, et vive Mireille Dumas...
Hier soir, c’est une soirée en beauté que nous promettais France 3 et Mireille Dumas (oui, en fait j’aurais du me méfier ça faisait louche dès le début) avec une émission au titre évocateur : Vive la télé, et diffusée à l’occasion des 60 ans du dit media.
Je me suis dit, tiens, tant qu’à faire, quitte à avoir annulé une sortie au théâtre pour cause de risque trop élevé de somnolence, autant s’endormir devant Mireille Dumas pour une fois que c’est pas une émission à base de témoignages d’has-been, voire d’has-never-been.
Alors moi qui m’attendais à une formidable rétrospective, un incroyable voyage exhaustif au travers de l’histoire de la télévision française, et ben j’ai pas été déçu.
Mais disons qu’à Mireille Dumas on a peu envie de lui offrir deux ou trois bouquins.
Pour la tati-psy du service public, l’histoire de la télévision se résume en grandes catégories chacunes associées à des témoins forts et représentatifs d’un genre, d’une époque. . Les variétés, l’information, la provoc’, l’impudeur… Pourquoi pas, en deux heures, faut bien s’organiser.
Mais le casting des intervenants, aussi bien en reportages que sur le plateau, nous rappelait à chaque instant que nous étions bel et bien sur France 3 !
Au début je me suis dit chic, je vais réviser mes classiques. Et bien non.
Les variétés à la télé, pour M.Dumas, c’est Jean-Jaques Debout et Sylvie Vartan chez les Carpentier dans les années 70, et chez Drucker dans les années 80. C’est tout.
Après plus rien.
Alors les deux sont venus faire leur anciens combattants sur le plateaun et J.J.Debout a encore joué à l’éternel amoureux transi de Sylvie pour qui il a écrit plus de 60 chansons et à qui il avait prédit une carrière digne de celle de Joséphine Baker, elle devait être contente Chantal Goya !
L’info à la télé pour M.Dumas, c’est les hommes politiques dans des situations à la con.
Avec des extraits très originaux : le Au revoir de Giscard, qu’on a jamais vu, c’est vrai, ou le taisez vous Elkabbach, très rare document également.
On a eu droit aussi aux politiques qui poussent la chansonnette, mais pas trop. Jospin bien sur, délicieusement ridicule, et Sarkozy sur Johnny. Mais là ils ont passé l’extrait du karaoké chez Catherine Ceylac, on préfère nettement le Nulle Part Ailleurs ou Sarko affirmait être un fan absolu de Johnny, l’orchestre s’était mis à jouer mais il ne connaissait aucune chanson, aucune parole !... Du coup, Catherine Ceylac, plutôt sympa à Thé ou café, lui avait mis un laserdisc pour les paroles, il les lisait mais sans chanter ! Même chez Chouchou il aurait été grotesque.
Notons au passage que quitte à diffuser un grand moment de politique qui chante, on avait quand même en stock Arlette Laguiller avec Mon p’tit lou de P.Perret !
Dans ce reportage consacré aux politiques à la télé, on a pu écouter témoigner de grands politiques de référence en la matière : Gerard Larché et Christine Boutin.
Au plateau, les invités pour ce thème étaient forcément Duhamel qui a dit les banalités habituelles (Chirac était un animal politique qui a su apprivoiser la télé alors qu’il était pas à l’aise au début / Sarkozy prépare beaucoup des interventions / Giscard draguait les journalistes femmes) et Michèle Cotta, mon idole venue juste faire la promo de son bouquin (que je vous conseille au passage : Carnets secrets de la Ve république, tome II, actuellement sur ma table de chevet) mais qui n’a pas dit grand chose…
Ensuite Mireille Dumas a consacré un reportage aux anciennes vedettes, son fond de commerce, avec Jean-Pierre Descombes qui anime des Ni-Oui-Ni-Non dans les allées d’Auchan, moi ça m’a fait chier parce que je vais plutôt à Carrouf, donc je verrais jamais Mr Descombes. Ceci dit c’est pas plus mal parce que je me connais je ferais la queue pour participer au jeu...
Les invités pour ce sujet étaient Laurent Broomhead, qui a du être content quand on l’a appelé pour lui demander de venir représenter les has-been aux côtés de la sympathique Denise Fabre, qui notons le assure actuellement la présentation sur scène de l’impressionnante tournée des idoles Age tendre et Tête de bois, qui cartonne dans tous les zénith de France et dont cette émission a assuré la promo éhontée de bout en bout. On a du coup vu des extraits et je peux vous dire que ça vaut son pesant de cacahuètes, ça donne presque envie d’y aller tellement c’est surréaliste.
Puis c’était le moment tant attendu, l’arrivée des émissions impudiques à la télévision. Mireille Dumas en connaît un rayon vu que c’est l’une des protagonistes du genre. Mais curieusement celui-ci a été présenté comme quelque chose de tout à fait respectable, car elle s’est dit que c’était l’occasion de redorer son blason.
Alors évidemment Pascale Breugnot, toujours avec de terrifiants cheveux oranges et un maquillage altaïesque, est venu affirmer que PsyShow elle le faisait vraiment sincèrement pour aider les gens, tout comme SexyFolies.
Il y avait aussi G.Miller, qui a du emprunter de subtils chemins détournés pour dire qu’en fait il avait refusé de participer à PsyShow parce que c’était de la merde, avec la Breugnot à côté et Dumas en face, c’était un peu tendu, mais vu que c’est tous les 3 des faux-culs ça s’est tassé .
Mireille Dumas s’est au passage autoproclamée intervieweuse sensible de référence, n’hésitant pas à se comparer à Denise Glayser et rappeler qu’on parle de cul à la télé depuis Dim Dam Dom et qu’on est impudique depuis Discorama alors y’a pas de raison de l’emmerder elle, elle a le droit de faire de la télé confession putassière, en gros c’était le message.
Puis en fin d’émission une partie évoquant les comiques provocants à la télévision : vous aurez déjà deviné qu’on a vu D.Prevost à Montcuq au petit rapporteur, P.Desproges en Hitler, des extraits de Droit de réponse, c’est vrai que c’est toujours très drôle mais on avait pas l’impression d’apprendre grand chose. Stéphane Guillon est ensuite venu sur le plateau expliquer qu’en gros maintenant c’était le seul bon comique provoc’ et que les autres comiques à succès n’étaient pas engagés. C’est un fait. En même temps on est plutôt content qu’Arthur ou Franck Dubosc ne nous donnent pas leur avis.
Et là l’émission se termine.
Le constat est sans appel.
Cette conasse de Mireille Dumas a réussi à survoler l’histoire de la télévision française sans parler de la naissance du média, des premières émissions, de l’ORTF, de l’éclatement de ce dernier, des fictions en direct puis enregistrées, du passage à la couleur, des privatisations, de l’apparition des chaines à péage, de l’aspect politique primordial, des dirigeants historiques, de l’invention française du journal télévisé, de l’arrivée des programmes étrangers, des jeux télévisés, de l’évolution des émissions culturelles, de la publicité et des mécanismes qu’elle engendre, des privatisations capitales des années 80, du rapport télé/cinéma, du charity business, de la disgrâce passagère des variétés, de l’explosion des chaines de complément, câble, satellite, tnt, de l’info continue, de l’arrivée de la real-tv, de la concurrence avec internet, de l’annonce de la suppression de la pub sur le service public…
Donc là on dit chapeau.
Un remplissage sans queue ni tête, même pas digne d’être diffusé l’été en fin d’après midi.
Donc je suis sorti de cette émission comme j’y suis rentré : j’en sais pas plus et je méprise toujours autant Mireille Dumas.
J'aurais mieux fait d'aller à la première au Pointduj' au moins y'avait un buffet.
Pas grâve j'y vais jeudi.
Je me suis dit, tiens, tant qu’à faire, quitte à avoir annulé une sortie au théâtre pour cause de risque trop élevé de somnolence, autant s’endormir devant Mireille Dumas pour une fois que c’est pas une émission à base de témoignages d’has-been, voire d’has-never-been.
Alors moi qui m’attendais à une formidable rétrospective, un incroyable voyage exhaustif au travers de l’histoire de la télévision française, et ben j’ai pas été déçu.
Mais disons qu’à Mireille Dumas on a peu envie de lui offrir deux ou trois bouquins.
Pour la tati-psy du service public, l’histoire de la télévision se résume en grandes catégories chacunes associées à des témoins forts et représentatifs d’un genre, d’une époque. . Les variétés, l’information, la provoc’, l’impudeur… Pourquoi pas, en deux heures, faut bien s’organiser.
Mais le casting des intervenants, aussi bien en reportages que sur le plateau, nous rappelait à chaque instant que nous étions bel et bien sur France 3 !
Au début je me suis dit chic, je vais réviser mes classiques. Et bien non.
Les variétés à la télé, pour M.Dumas, c’est Jean-Jaques Debout et Sylvie Vartan chez les Carpentier dans les années 70, et chez Drucker dans les années 80. C’est tout.
Après plus rien.
Alors les deux sont venus faire leur anciens combattants sur le plateaun et J.J.Debout a encore joué à l’éternel amoureux transi de Sylvie pour qui il a écrit plus de 60 chansons et à qui il avait prédit une carrière digne de celle de Joséphine Baker, elle devait être contente Chantal Goya !
L’info à la télé pour M.Dumas, c’est les hommes politiques dans des situations à la con.
Avec des extraits très originaux : le Au revoir de Giscard, qu’on a jamais vu, c’est vrai, ou le taisez vous Elkabbach, très rare document également.
On a eu droit aussi aux politiques qui poussent la chansonnette, mais pas trop. Jospin bien sur, délicieusement ridicule, et Sarkozy sur Johnny. Mais là ils ont passé l’extrait du karaoké chez Catherine Ceylac, on préfère nettement le Nulle Part Ailleurs ou Sarko affirmait être un fan absolu de Johnny, l’orchestre s’était mis à jouer mais il ne connaissait aucune chanson, aucune parole !... Du coup, Catherine Ceylac, plutôt sympa à Thé ou café, lui avait mis un laserdisc pour les paroles, il les lisait mais sans chanter ! Même chez Chouchou il aurait été grotesque.
Notons au passage que quitte à diffuser un grand moment de politique qui chante, on avait quand même en stock Arlette Laguiller avec Mon p’tit lou de P.Perret !
Dans ce reportage consacré aux politiques à la télé, on a pu écouter témoigner de grands politiques de référence en la matière : Gerard Larché et Christine Boutin.
Au plateau, les invités pour ce thème étaient forcément Duhamel qui a dit les banalités habituelles (Chirac était un animal politique qui a su apprivoiser la télé alors qu’il était pas à l’aise au début / Sarkozy prépare beaucoup des interventions / Giscard draguait les journalistes femmes) et Michèle Cotta, mon idole venue juste faire la promo de son bouquin (que je vous conseille au passage : Carnets secrets de la Ve république, tome II, actuellement sur ma table de chevet) mais qui n’a pas dit grand chose…
Ensuite Mireille Dumas a consacré un reportage aux anciennes vedettes, son fond de commerce, avec Jean-Pierre Descombes qui anime des Ni-Oui-Ni-Non dans les allées d’Auchan, moi ça m’a fait chier parce que je vais plutôt à Carrouf, donc je verrais jamais Mr Descombes. Ceci dit c’est pas plus mal parce que je me connais je ferais la queue pour participer au jeu...
Les invités pour ce sujet étaient Laurent Broomhead, qui a du être content quand on l’a appelé pour lui demander de venir représenter les has-been aux côtés de la sympathique Denise Fabre, qui notons le assure actuellement la présentation sur scène de l’impressionnante tournée des idoles Age tendre et Tête de bois, qui cartonne dans tous les zénith de France et dont cette émission a assuré la promo éhontée de bout en bout. On a du coup vu des extraits et je peux vous dire que ça vaut son pesant de cacahuètes, ça donne presque envie d’y aller tellement c’est surréaliste.
Puis c’était le moment tant attendu, l’arrivée des émissions impudiques à la télévision. Mireille Dumas en connaît un rayon vu que c’est l’une des protagonistes du genre. Mais curieusement celui-ci a été présenté comme quelque chose de tout à fait respectable, car elle s’est dit que c’était l’occasion de redorer son blason.
Alors évidemment Pascale Breugnot, toujours avec de terrifiants cheveux oranges et un maquillage altaïesque, est venu affirmer que PsyShow elle le faisait vraiment sincèrement pour aider les gens, tout comme SexyFolies.
Il y avait aussi G.Miller, qui a du emprunter de subtils chemins détournés pour dire qu’en fait il avait refusé de participer à PsyShow parce que c’était de la merde, avec la Breugnot à côté et Dumas en face, c’était un peu tendu, mais vu que c’est tous les 3 des faux-culs ça s’est tassé .
Mireille Dumas s’est au passage autoproclamée intervieweuse sensible de référence, n’hésitant pas à se comparer à Denise Glayser et rappeler qu’on parle de cul à la télé depuis Dim Dam Dom et qu’on est impudique depuis Discorama alors y’a pas de raison de l’emmerder elle, elle a le droit de faire de la télé confession putassière, en gros c’était le message.
Puis en fin d’émission une partie évoquant les comiques provocants à la télévision : vous aurez déjà deviné qu’on a vu D.Prevost à Montcuq au petit rapporteur, P.Desproges en Hitler, des extraits de Droit de réponse, c’est vrai que c’est toujours très drôle mais on avait pas l’impression d’apprendre grand chose. Stéphane Guillon est ensuite venu sur le plateau expliquer qu’en gros maintenant c’était le seul bon comique provoc’ et que les autres comiques à succès n’étaient pas engagés. C’est un fait. En même temps on est plutôt content qu’Arthur ou Franck Dubosc ne nous donnent pas leur avis.
Et là l’émission se termine.
Le constat est sans appel.
Cette conasse de Mireille Dumas a réussi à survoler l’histoire de la télévision française sans parler de la naissance du média, des premières émissions, de l’ORTF, de l’éclatement de ce dernier, des fictions en direct puis enregistrées, du passage à la couleur, des privatisations, de l’apparition des chaines à péage, de l’aspect politique primordial, des dirigeants historiques, de l’invention française du journal télévisé, de l’arrivée des programmes étrangers, des jeux télévisés, de l’évolution des émissions culturelles, de la publicité et des mécanismes qu’elle engendre, des privatisations capitales des années 80, du rapport télé/cinéma, du charity business, de la disgrâce passagère des variétés, de l’explosion des chaines de complément, câble, satellite, tnt, de l’info continue, de l’arrivée de la real-tv, de la concurrence avec internet, de l’annonce de la suppression de la pub sur le service public…
Donc là on dit chapeau.
Un remplissage sans queue ni tête, même pas digne d’être diffusé l’été en fin d’après midi.
Donc je suis sorti de cette émission comme j’y suis rentré : j’en sais pas plus et je méprise toujours autant Mireille Dumas.
J'aurais mieux fait d'aller à la première au Pointduj' au moins y'avait un buffet.
Pas grâve j'y vais jeudi.
16 novembre 2008
Ce blog est-il encore vivant ?
Certes la question mérite d'être posée, tant le douloureux constat n'aura jamais été aussi inquiétant sur ce site.
Pas de post depuis le 11 septembre dernier, c'est à dire 2 mois maintenant...
Alors évidement la plupart des lecteurs étant des gens que je connais en vrai, pas d'inquiétude, ceux là savent que j'existe encore et que je vais bien.
Mais il semble évident que le reste de la galaxie s'interroge, de façon il faut bien le dire légitime, tant mes articles abordant souvent les sujets essentiels tendaient à chaque publication à révolutionner la pensée occidentale.
Alors bien sur on peut évoquer la lassitude de s'exposer sur la toile, mais il n'en est rien et l'on pourrait même dire que cette fonction du blog s'est petit à petit transféré sur Facebook, sur lequel mes amis (uniquement des gens que je connais en vrai, à part 2 ou 3 bombasses à qui on ne peut pas refuser une demande d'ami, et Pierre Fitch, car je suis sensible à son art) peuvent rester en contact et suivre mes humeurs.
Sur le côté professionnel, on a jamais trop envie de raconter le boulot sur internet, et j'en connais qui s'y sont essayé mais qui ont vite reculé face aux situations inutilement indélicates qui pouvaient en découler.
De plus, dans le spectacle comme ailleurs, quand on rentre du boulot, on a pas envie d'en parler pendant des heures.
Les photos au quotidien, disons que je me contente de les poster sur la gallerie iPhone, seule section de ce blog réellement mise à jour et que je vous invite consulter régulièrement car c'est vraiment passionant.
Alors certains en lisant ceci conclueront que j'annonce la fermeture de ce blog.
Il n'en ai pourtant rien, loin de là.
Je tiens énormément à cet espace sur lequel j'ai pu passer beaucoup de temps, et dans les archives duquel il me plait à me promener...
Je me garde la possibilité d'y ajouter des posts, mais uniquement quand j'ai des choses à dire et du temps pour le faire correctement, ce qui il faut bien le dire réduit considérablement les possibilités !
A très bientôt donc, puisque ce post n'est pas le dernier, contrairement à ce que certains pouvaient croire, les larmes aux yeux, prévoyant d'ores et déjà de résilier leur abonnement internet rendu ainsi inutile et vain.
Ne sombrez pas dans le désespoir et continuez à guetter minijul le blog, qui n'est maintenant rappelons le qu'une section du merveilleux site minijul.com !
Pas de post depuis le 11 septembre dernier, c'est à dire 2 mois maintenant...
Alors évidement la plupart des lecteurs étant des gens que je connais en vrai, pas d'inquiétude, ceux là savent que j'existe encore et que je vais bien.
Mais il semble évident que le reste de la galaxie s'interroge, de façon il faut bien le dire légitime, tant mes articles abordant souvent les sujets essentiels tendaient à chaque publication à révolutionner la pensée occidentale.
Alors bien sur on peut évoquer la lassitude de s'exposer sur la toile, mais il n'en est rien et l'on pourrait même dire que cette fonction du blog s'est petit à petit transféré sur Facebook, sur lequel mes amis (uniquement des gens que je connais en vrai, à part 2 ou 3 bombasses à qui on ne peut pas refuser une demande d'ami, et Pierre Fitch, car je suis sensible à son art) peuvent rester en contact et suivre mes humeurs.
Sur le côté professionnel, on a jamais trop envie de raconter le boulot sur internet, et j'en connais qui s'y sont essayé mais qui ont vite reculé face aux situations inutilement indélicates qui pouvaient en découler.
De plus, dans le spectacle comme ailleurs, quand on rentre du boulot, on a pas envie d'en parler pendant des heures.
Les photos au quotidien, disons que je me contente de les poster sur la gallerie iPhone, seule section de ce blog réellement mise à jour et que je vous invite consulter régulièrement car c'est vraiment passionant.
Alors certains en lisant ceci conclueront que j'annonce la fermeture de ce blog.
Il n'en ai pourtant rien, loin de là.
Je tiens énormément à cet espace sur lequel j'ai pu passer beaucoup de temps, et dans les archives duquel il me plait à me promener...
Je me garde la possibilité d'y ajouter des posts, mais uniquement quand j'ai des choses à dire et du temps pour le faire correctement, ce qui il faut bien le dire réduit considérablement les possibilités !
A très bientôt donc, puisque ce post n'est pas le dernier, contrairement à ce que certains pouvaient croire, les larmes aux yeux, prévoyant d'ores et déjà de résilier leur abonnement internet rendu ainsi inutile et vain.
Ne sombrez pas dans le désespoir et continuez à guetter minijul le blog, qui n'est maintenant rappelons le qu'une section du merveilleux site minijul.com !
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